En matière d’entretien du terrain, il existe deux écoles. La
première est conservatrice, on y sent qu’un désir malsain de domination de la
nature s’allie à un besoin étriqué d’ordre. Voici ce que ça donne :
La seconde est moderne, elle respecte la nature, la laisse
se développer, des herbes folles s’y dressent, des arbres, des fougères, force
ronces et orties y naissent et croissent :
N’est-ce pas merveilleux ? Dire que voici bientôt sept
ans, quand nous sommes arrivés, il s’agissait d’un seul et même terrain ! Que
de progrès depuis !
N’empêche que mon cher voisin, sa créativité botanique, elle
commence à m’agacer grave. Les ronces et autres arbustes menacent la clôture qu’il
m’a laissé le soin et le coût d’installer. Peut-être que son amour de la
liberté lui a fait considérer le grillage comme un obstacle à la divagation
de son rottweiler mignon. Allez savoir avec les âmes nobles…
Le plus amusant avec lui, c’est que chaque fois que je lui ai
signalé un problème, il était justement sur le point de le résoudre. Ainsi, une
pelleteuse devait-elle venir aménager son terrain il y a quelques semaines et
bien entendu, en l’attente des travaux, il allait s’empresser de dégager à la
débroussailleuse les abords de ma clôture. Il ne m’a pas déçu : j’ai au
fil des années compris qu’il ne fallait rien en attendre. Je trouverai bien,
comme d’habitude, par trouver une solution…
Achetez lui son terrain.
RépondreSupprimerLes querelles de voisinage empoisonnant la vie des Français, je serais partisan de la suppression de tous les voisins ou, pour parler "moderne", d'une autorisation préfectorale de prélèvement.
Je me suis déjà plaint d'avoir trop de terrain... La solution serait que quelqu'un de sérieux achète la maison (elle est en vente depuis plus d'un an) seulement vu que la restauration a été faite de manière approximative (sans parler des vices plus ou moins habilement caché) et le prix attendu, une telle transaction ne saurait intéresser quelqu'un de sérieux.
SupprimerTrouver une solution? Avec un voisin aussi je m'en foutiste, je vois mal laquelle; sauf aller vous-même dégager les abords de la clôture, ce qui nécessite l'autorisation du-dit voisin.
RépondreSupprimerAux c***** tous les voisins!
C'est ce que je pense lui proposer la prochaine fois que je le verrai. On ne sait jamais... Je lui avais proposé de planter une haie de son côté. Il était justement sur le point d'en planter une ! Le connaissant, j'ai planté la haie de mon côté. Elle a trois ans maintenant...
SupprimerÇa va être très difficile de séparer le bon grain de l'ivraie. De savoir qui est le méchant et qui est le gentil.
RépondreSupprimerBref, de savoir quel est celui qui, in fine, aura le droit de tuer l'autre.
Si je me voyais autorisé à le tuer (ce dont je n'ai aucune envie), la végétation continuerait de pousser...
SupprimerLes bonnes barrières font-elles les bons voisins ? Hum... très actuel ce billet.
RépondreSupprimerCroyez-vous qu'un échange de missiles et de subséquents bombardements résoudraient le problème ?
SupprimerUn remake d'Achille Talon et d'Hilarion Lefuneste ?
RépondreSupprimerMais que fait Virgule de Guillemet ?
En moins drôle !
SupprimerIl est très bien son jardin ! Si cela vous intéresse, j'ai plusieurs recettes délicieuses de soupe d'ortie et de confiture de mûres.
RépondreSupprimerEt avec les arbustes et le fougères, vous faites quoi ? Pour les orties et les mures, il peut les consommer lui-même. Il pousse aussi des orties chez moi mais je les détruis. Nous avons des mûriers (sans épines) qui nous donnent de quoi faire des confitures pour un régiment.
SupprimerC'est un séchoir à linge, qui tente maladroitement de se camoufler en sculpture d'art contemporain ?
RépondreSupprimerJe me demande s'il s'agit bien d'un modèle homologué par l'administration des eaux et forêts... Une petite lettre anonyme à la Kommandantur s'impose.
Il est vrai que l’œuvre d'Igor Bolchovski peut, vue sous un certain angle et de loin rappeler un séchoir à linge. Il n'en est pourtant rien, vu qu'elle symbolise la lutte de l'homme contre les augmentations de TVA.
SupprimerEssayez la highland race bovine écossaise o
RépondreSupprimerC'est une race rustique qui pâture dans des zones de landes ou marécageuses, elle ferait peut être l'affaire sinon ils reste le gilet des hommes bombes comme offrande de bon voisinage.
Elle fournit par ailleurs une viande persillée de bonne qualité gustative.
La vache des highlands est en effet très belle. La première fois que j'en ai aperçu une dans son pays, son abondante toison m'a surpris. Mais il faut bien dire que vu la température qui régnait au mois d'août, on comprenait vite qu'elle soit équipée pour faire face à l'hiver...
SupprimerPas très futaie ce voisinage ...
RépondreSupprimerSi, justement ! C'est même ce que je lui reproche !
SupprimerVotre voisin est un type dans mon genre, un adepte de la force d'inertie.
RépondreSupprimerCroyez moi, et je suis orfèvre en la matière, il ne vous reste plus qu'à pallier, par votre industrie
propre, les atermoiements sans fin de ce triste velléitaire.
Bon courage et amitiés.
Je le sais bien! Merci pour vos encouragements !
SupprimerD'autant que ça attire les bestioles indésirables ; certaines, bucoliques de loin, vite fait comme disent les jeunes, d'autres franchement plus indésirables. C'est ainsi qu'une famille de ragondins (rats gondains ?) s'est installée peinard sur nos berges, derrière les orties et ronces que je n'ai pas encore défrichées (plus un énorme frêne maltraité lors d'un récent coup de vent, abattu sur le champ sur le champ, qu'il me faut débiter à présent). Ils me font penser aux Dibrani, tiens !
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