..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 31 octobre 2014

Où l’on retrouve une vieille connaissance...



Quoi de plus beau, vu de loin, qu’un carré de choux , si ce n’est le carré d’artichauts voisin ?



Mais, dès qu’on se rapproche un peu, l’angoisse monte :


Approchons-nous encore :

Quelle horreur ! Vous ne la voyez pas bien ?

Zoomons !

Eh oui, c’est notre amie la piéride, celle qui nous prend le chou !

Heureusement, elle ne s’attaque pas aux fraisiers récemment repiqués :



 

Mes plus fidèles et attentifs lecteurs auront noté que les allées du jardin ont été creusées,semées de gazon, que les haies ont été largement rabattues, que les parcelles libres sont semées d’engrais vert et que la barrière a été refaite à neuf. Le jardinage est un combat de tous les instants CONTRE la « nature » !

jeudi 30 octobre 2014

Audience





Il est certain qu’en plus du plaisir qu’on y prend, on écrit en général pour être lu. Tenir blog sans lecteurs ni commentateurs s’apparente au  ramassage de râteau. Toutefois, même quand on obtient un succès relatif, l’audience ne dépasse que rarement quelques centaines de lecteurs plus ou moins réguliers et au  bout d’un moment elle piétine.  Ce n’est pas bien grave tant il est agréable de voir au fil du temps se créer autour de ses écrits une sorte de petite communauté dont la rencontre de certains membres est enrichissante. Il n’empêche qu’on peut rêver d’accroître son lectorat…

A la fin du mois de juillet, je reçus un MP sur Facebook, d’une personne qui me disait apprécier mes chroniques et me demandait si je serais intéressé par la publication d’articles sur la nouvelle version de son site prévue pour septembre. Étant alors un de 70 000 abonné à sa page Facebook  (qui en compte aujourd’hui près de 100 000), je n’avais  à priori aucune raison de ne pas être intéressé aussi l’appelai-je au numéro qu’il m’avait indiqué. La conversation que nous eûmes alors me laissa penser que nos opinions politiques étaient tout à fait compatibles et, comme il m’en avait prié,  je lui envoyai quelques textes. Il les trouva à son goût et me promit de les publier.

Le démarrage du nouveau site prit plus de temps que prévu. Il n’y a que quelques jours que le site a ouvert et mon premier article, consacré à France Inter (RSC™ pour les initiés) y fut publié voici deux jours. A l’heure où nous mettons sous presse, ledit article a été vu par 4850 personnes, liké par 498, partagé par 95 sur FB, et retwité 29 fois. Sans être un succès phénoménal, comparé à l’audience moyenne de mes billets, c’est tout de même impressionnant.

Toutefois, je n’ai pu constater aucun effet sur la fréquentation du blog. Et c’est peut-être préférable. La Gauche M’a Tuer, comme l’explique Mike Borowski  dans cette vidéo se propose de rassembler  toute la droite (la vraie, hein !), il s’agit d’une organisation politique inféodée à aucun parti. Ses lecteurs risqueraient peut-être la déception en trouvant sur mon blog des billets traitant du manque de gnous en pays bas-normand…   

Quoi qu’il en soit, je trouve un intérêt à ce qu’un site permette de s’adresser à un public potentiel de 100 000 personnes qui rejettent le politiquement correct. Lui apporter des contributions, si modestes soient-elles, c’est refuser la fatalité, l’à-quoi-bonisme , c’est faire preuve d’espoir,  d’optimisme et peut-être même participer à l’entretien et à la croissance de la flamme encore vacillante de nos convictions…

mercredi 29 octobre 2014

Barrage de Sivens : quelques questions oiseuses.



Dans la nuit de samedi à dimanche, lors de sympathiques et pacifiques échanges de vues entre manifestants rameutés de partout afin de défendre une cause aussi importante que juste et forces de l’ordre en en mission, un malheureux jeune homme a trouvé la mort. Les gendarmes mobiles, soit  affectés par une curieuse allergie aux jets d’engins incendiaires, soit animés par un souci de réciprocité ont à leur tour lancé des grenades offensives en direction des militants en faveur de la préservation des zones humides.  Il arrive que de telles armes blessent. Il est fort improbable qu’elles tuent. La malchance a voulu que le jeune Rémi Fraisse meure au cours de ces échanges d’amabilités et que cette mort ait été causée, reste à déterminer de quelle manière exacte,  par l’explosion d’une grenade. S’ensuivirent de nombreux  mouvements d’humeur en divers lieux  avec leurs naturelles conséquences que sont  les incendies volontaires, les bris de vitrines et les justes déprédations que tout bon citoyen frappé par un deuil cruel commet en pareil cas. MM. Bové, Mamère et consorts exprimèrent comme faire se doit leur véhémente tristesse et leur juste indignation. Le ministre de l’intérieur décida dans la foulée que désormais de grenades offensives on n’utiliserait plus. Le chantier fut suspendu.

Ce fait divers me pose questionS comme le fit, en son temps l’affaire Méric. J’en évoquerai quelques unes :

1)      Est-il tout à fait inconcevable que la responsabilité de tels drames soit en partie attribuée aux organisateurs de manifestations pacifiques contre telle  ou telle initiative décidée démocratiquement par les assemblées compétentes ? En effet, en transformant en  enjeu national un chantier  local dont l’importance est presque anecdotique n’avaient-ils pas conscience qu’ils y attireraient toute une faune de jeunes extrémistes autant désireux de mesurer leurs ardeurs combattantes à celle des forces de l’ordre que de préserver l’habitat du crapouillot farceur à crête mauve-burne ?
2)      Ne serait-il pas imaginable que M. Bové, qui apporta à la manifestation l’incommensurable poids de sa présence aimée, ainsi que les organisateurs auraient pus s'assurer  qu’un service d’ordre l’encadre et s’assure de sa dispersion de manière à éviter  des troubles plus que prévisibles ?
3)       En suspendant l’usage d’armes de défense qui jusqu’alors n’avaient, à ma connaissance, blessé que des manifestants qui s’en étaient saisis pour les renvoyer à leurs expéditeurs, ne transmet-il pas aux manifestants violents le signal que leurs jets d’armes offensives (car le cocktail Molotov en est une) ne saurait aucunement entraîner une riposte proportionnée ? Autrement dit qu’ils peuvent commettre leurs actes criminels sans encourir le moindre risque ?
4)      Est-il interdit de considérer que la présentation d’une personne participant à des échauffourées  prenant place bien des heures après la dispersion d’une manifestation  comme un brave garçon pacifique est, quelle que soit la tristesse de son destin, un rien abusive ?
5)      En suspendant, comme l’exigeaient les dirigeants écologistes, le chantier du barrage, ne donne-ton pas raison aux partisans de l’action violente et n’affaiblit-on pas la démocratie ?
6)      Quand L’inénarrable Noël Mamère déclare qu’ « on ne construit pas un barrage sur un cadavre », mis à part le ridicule de sa formule, ne se rend-il pas compte qu’il utilise lui-même ce cadavre pour tenter d’obtenir une décision allant dans le sens de ses options politiques ?
7)      Est-il déraisonnable de penser  que ces professionnels de la contestation institutionnalisée que sont MM Mamère, Bové et consorts  agissent dans le meilleur des cas comme des apprentis-sorciers que les conséquences de leurs  paroles dépassent et au pire comme des boute-feux exploitant cyniquement comme autant d’idiots utiles des jeunes animés  d’un idéal soi-disant généreux et commettant en son nom des actions aussi violentes qu’inexcusables sans même les condamner ne serait-ce que du bout des lèvres ?

Répondez comme vous le voulez à ces interrogations. Pour moi les choses sont claires : au-delà du drame individuel  et familial que représente toute mort violente ou pas, cette affaire ne peut que miner encore plus le peu qui reste d’autorité publique et ne saurait que servir très provisoirement les thèses de gens qui finiront eux-aussi par être emportés par la tourmente qu’ils participent à susciter.

lundi 27 octobre 2014

Le gnou



Un des rares reproches  que l’on puisse adresser  aux collines du bocage normand est l’absence totale de gnous qu’on y constate. La découverte d’ossements, fossilisés ou non, de ce sympathique herbivore étant, du moins à ma connaissance, exceptionnelle au point qu’on pourrait la qualifier d’inexistante, tendrait à prouver que l’animal n’en est pas disparu suite aux prélèvements abusifs de chasseurs peu respectueux de la diversité naturelle mais qu’il n’y aurait jamais vécu. Et c’est fort dommage pour lui comme pour (g)nous. Car s’il est une région qui permettrait au connochaetes qu’il soit taurus ou gnou de mener une vie saine, honnête et toute entière consacrée au bien ce sont les collines viroises et mortainaises.

Hélas, le Créateur a voulu qu’il naisse sous les cieux bien moins hospitaliers d’Afrique du Sud, du Kenya et de la Tanzanie où ses voies que l’on sait impénétrables l’ont amené à placer également d’autres animaux qui ne lui veulent aucun bien comme le lion, le guépard, le léopard, la hyène, le lycaon et le crocodile, toutes espèces que l’on chercherait en vain dans le bocage et qui ont entre autres défauts celui d’apprécier la chair des jeunes gnous et des adultes affaiblis. Ces nuisibles dont on ne flétrira jamais assez la lâcheté, se gardent bien de s’en prendre aux gros mâles car ils savent qu’un coup de gnou dans les parties est de nature à calmer les plus agressifs prédateurs. De plus, l’alternance en ces contrées d’une saisons sèche et d’une saison des pluies contraint parfois  ce bovidé à de longues et épuisantes migrations où l’accompagnent zèbres, élands et gazelles (il a d’excellentes fréquentations )  formant des groupe pouvant atteindre 2 millions d’individus. Ces pénibles migrations lui seraient épargnées vu qu’ici la saison sèche n’existe pas.

Mais il se peut que certains de mes lecteurs dont l’instruction a été bâclée par des enseignants marxistes plus enclins à critiquer le système capitaliste qu’à orner  leurs jeunes esprits de connaissances sur la faune africaine se disent : « Il parle du gnou (ce qui est plus rare que de parler du nez), mais qu’est-ce qu’un gnou, au juste ? » Voici à quoi ça ressemble : 



Belle bête, n’est-ce pas ? Il y a en elle du cheval, du taureau et de l’antilope. Sa chair est savoureuse : seul le poumon n’est pas consommé par les autochtones peu attirés, et on les comprend,  par le mou du gnou. Selon les espèces, sa hauteur au garrot va de 98  à 147 cm, le poids du mâle adulte varie de 130 à 270 kilos, et il peut se déplacer à des allures qui lui vaudraient des retraits de points sur son permis (ils sont capables de pointes à 100km/h !). Un mâle dominant serait capable de s’accoupler avec cent-cinquante femelles, nous dit-on, ce qui est bien supérieur aux capacités de la majorité des Bas-Normands, surtout si ces rapports sont quotidiens.

On se demande donc ce qu’on attend pour accueillir ce merveilleux bovin en terre normande. J’imagine déjà nos campagnes parcourues par des troupeaux de gnous.  Serai-je suivi ? J’en doute car malgré les avantages touristiques et cynégétiques évidents d’une telle introduction, son côté novateur risque de susciter l’opposition des conservateurs de tout poil (au gnou).

dimanche 26 octobre 2014

Du changement d'heure



Toute la journée d’hier durant, on nous a bassinés avec le changement d’heure. Les media annonçaient que l’on allait pouvoir DORMIR une heure de plus. Toute âme élevée ne saurait voir dans cet emploi proposé du temps qu’un signe supplémentaire de l’état de déliquescence  avancée de la société française.

Car une heure ce n’est pas rien. Nos heures sont comptées (comme celles du gouvernement socialiste). Les autorités, dans leur magnanimité nous en offrent une (supplémentaire et exemptée d’impôts) et nous la passerions à dormir quand il existe tant de matières possibles de l’utiliser ? Quel gâchis !

Cette heure, on pourrait la consacrer à la prière, au redressement économique du pays,  à la réflexion sur les grands problèmes métaphysiques qui se posent à l’homme,  à d’amoureuses galipettes, que sais-je encore ?

D’aucuns dirons qu’en fait nous n’avons rien gagné du tout, que ce don n’est que la restitution de l’heure qu’on nous avait volée au printemps dernier ou une avance qu’il nous faudra  bien rembourser au printemps suivant.  Ce sont des esprits chagrins. N’importe comment, se voir rendre par ceux qui nous gouvernent l’intégralité de ce qu’ils nous ont pris n’est-il pas en soi exceptionnel ?