..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 30 décembre 2021

Complotisme


Sauf erreur de ma part, il m’a semblé percevoir de légers relents de complotisme dans les récents commentaires de certaines personnes qui prennent la peine de déposer leurs opinions au bas de mes modestes écrits.

Il se trouve malheureusement que, mon goût du drame étant très modéré, j’ai du mal à me sentir entouré de menaces létales encouragées, sinon diaboliquement organisées, par une poignée d’individus visant à éradiquer toute vie de la surface terrestre.

Un certain M. Big Pharma, allié aux industriels du phytosanitaire et soutenu par des politiciens corrompus et des media aux ordres, serait responsable d’imminentes catastrophes propres à reléguer la Peste Noire du XIVe siècle au rang d’aimable plaisanterie après avoir établi une terrible dictature mondiale.

Jusqu’ici, le moins qu’on puisse dire est que leur plan machiavélique n’a pas très bien fonctionné. Malgré tous leurs efforts, on a assisté, ces dernières décennies, à de curieux phénomènes. Ainsi, la population mondiale est-elle passée de 3 milliards en 1960 à plus de 7 milliards en 2020 sans que le taux de malnutrition ait augmenté dans les mêmes proportions. De même, l’espérance de vie à la naissance a globalement augmenté surtout dans les pays développés pourtant les plus médicalisés. Quant à l’asservissement des peuples, c’est leur faire peu confiance que de les penser incapables de s’asservir tous seuls, surtout en Occident où l’exigence de nouvelles contraintes n’a pas de limites. Comme le faisait judicieusement remarquer, il y a quelque temps déjà, M. de La Boëtie, « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».

Nier que certains médicaments puissent avoir des effets secondaires néfastes, voire létaux, qu’il en va de même pour certains produits phytosanitaires, serait refuser l’évidence. Reste à en déterminer le rapport bénéfice/risque et si celui-ci montre que les risques l’emportent sur les bénéfices à y remédier (ce qui ne se fait pas en un jour). Il est à noter que les effets nocifs des produits sont généralement recensés par des officines gouvernementales qui dans l’hypothèse d’un complot n’auraient pour fonction que de les masquer.

Le complotisme, selon moi, consiste, au-delà des simples constats, à déceler dans les phénomènes observés, un plan général visant à nuire.

Je veux bien tout ce qu’on veut mais si les multinationales pharmaceutiques ou phytosanitaires avaient pour but de détruire l’humanité, ce serait se tirer une balle dans le pied voire dans la tête :que deviendraient-elles, sans ces clients qui, certes, sont un ramassis d’emmerdeurs mais sans lesquels elles mourraient ?

Ces portes ouvertes dûment enfoncées, je me contenterai donc sans angoisses ni suspicions aiguës de continuer mon petit bonhomme de chemin qui me mènera, l’âme sereine, jusqu’à l’Ehpad et/ou la mort.

Et comme en France tout est censé se terminer par des chansons, je vous propose celle-ci qui du temps où c’était moins en vogue souligna de manière plaisante l’existence de complots :



lundi 27 décembre 2021

Salutaire piquouse !

 


Jeudi dernier, 22e jour du mois de décembre de l’an 2 du Covid, j’annonçai dans ces termes à ma fille Anna un événement marquant , du moins pour moi : « Cet après-midi, je me rendrai à Flers (une des villes où l'on vaccine le mieux au monde) afin d'y recevoir ma troisième injection. Si je n'en meurs pas, je pourrai donc à nouveau marcher la tête haute. Dans le cas contraire, j'irai au paradis. C'est donc avec confiance que j'affronterai cette épreuve ! ». Avec un humour tout étiennesque, elle me répondit : « Tu pourras marcher la tête haute au paradis en ayant allongé de manière substantielle l'apport pour l'achat de la maison* » Faire d’une pierre trois coups, je n’y avais pas songé :retrouver ma fierté citoyenne, parader au paradis et faire, sur Terre des heureux, peut-on rêver mieux ?

C’est donc l’âme légère que je me rendis au centre de vaccination. Ce ne fut pas une mince affaire : le centre ayant été transféré de l’hôpital au cœur de la ville et Noël approchant j’eus du mal à me garer. Après quelques tours d’un parking payant, je finis par y trouver une place mais au moment de prendre un ticket, je ne parvins pas à faire fonctionner la machine. Afin de ne pas être en retard à mon rendez-vous, je décidai de m’en passer et parcourus au pas de charge les 500m me séparant de la clinique où j’arrivai à temps.

Après que l’on eut contrôlé mes papiers, on me pria de me rendre dans une salle d’attente bondée où les mesures de sécurité avaient été oubliées. Je n’étais visiblement pas sorti de l’auberge et mon agacement fit place à une résignation morose. Je finis par être appelé pour l’entretien médical préalable à l’injection.

La jeune médecin, d’origine exotique, était bien jolie. Toutefois je m’aperçus vite que le jour où l’on avait distribué l’humour elle avait oublié sa gamelle. Avec le sérieux d’un employé des pompes funèbres en service, elle me fit un exposé très complet des conséquences parfois catastrophiques que pouvait avoir la piquouse. Ce n’était pas très rassurant, aussi lui demandai-je quelle était la fréquence de ces redoutables effets secondaires. Pour toute réponse, elle me déclara, comme je m’en serais douté sans son aide, que ça dépendait des personnes…

Ainsi rassuré, j’allai dans une pièce où une infirmière, souriante, elle, me piqua avant de s’enquérir de ma forme. Je sais que je ne suis pas de première fraîcheur mais de là à me cajoler comme un enfant peureux… Après le quart d’heure d’attente réglementaire destiné je suppose à vérifier que les vaccinés passaient l’épreuve sans tourner de l’œil, je pus rejoindre ma voiture, vérifier que je n’avais pas écopé d’une amende et reprendre la route.

Quatre jours ont passé depuis. Pas plus d’effets secondaires que de beurre en broche, si l’on excepte un état un peu vasouillard le matin de Noël mais que j’attribuerais plutôt aux libations accompagnant l’excellent repas de réveillon qu’avait concocté ma fidèle amie Nicole. J’ai donc, faute de paradis et de coup de pouce au projet immobilier d’Anna, simplement recouvré ma fierté citoyenne. Du moins jusqu’à la prochaine piquouse.

*Avec son mari, elle convoite une maison aux environs de Toulon.

jeudi 23 décembre 2021

Parlons foie gras !


 

« Décembre 2021 sera consacré au foie gras ou ne sera pas ! ». Ainsi parlait M. André Malraux. Je ne suis pas certain du verbatim mais il a dit ou écrit quelque chose d’approchant, j’en suis certain. Pour ce qui me concerne, cette phrase s’avéra prophétique.

Pour être tout à fait honnête, c’est le 24 novembre que je me lançai dans la confection de cette préparation culinaire délicate. Mon premier essai ne fut pas très concluant. Le temps de cuisson indiqué sur l’étiquette accompagnant mon foie cru était bien trop long et beaucoup de gras s’en échappa. De même, la quantité de poivre et de sel préconisée que j’avais scrupuleusement respectée avec ma balance soi-disant sensible au gramme près se montra trop importante. Le résultat fut donc décevant.

Le 2 décembre, à Toulon, en compagnie de ma fille, je tentai une seconde expérience. Nous éveinâmes le foie et, plutôt que de peser l’assaisonnement, j’y allai au pif, enduisant les lobes d’un mélange de sel et de poivre. Pour ce qui est de la cuisson, nous la fîmes au bain-marie dans le four préchauffé à 100 ° C. pendant une heure, en vérifiant de temps à autre que le foie ne baignait pas dans sa graisse. Le résultat fut parfait : plusieurs soirs durant, nous pûmes ainsi savourer un foie mi-cuit excellent sur de petits toasts de pain de mie.

Ma fille laissant libre cours à la joie juvénile que provoque en elle la dégustation du plat que je photographie avec le sérieux qui s'impose.

A mon retour, enhardi par cette réussite, j’achetai un foie gras cru éveiné chez ce bon M. Carrefour avec lequel il m’arrive de tromper mon cher Leclerc. Plutôt que de tirer les leçons de cette expérience , j’eus la faiblesse de suivre les instructions de l’étiquette soi-disant adaptées à la cuisson au bain-marie dans un four à chaleur tournante comme est le mien. La cuisson, une fois encore, fut trop longue et trop de gras s’échappa. De plus, quand je le goûtai, je notai une certaine amertume. M. Google me permit de découvrir l’origine de ce désagrément : mon foie avait été mal éveiné comme je pus le constater ensuite. Après plusieurs jour au frigo, ce goût s’estompa.

Je ne me laissai pas pour autant décourager. J’achetai chez M. Leclerc, un foie éveiné. Rendu méfiant, j’incisai les lobes pour y vérifier l’absence de veines. Le travail avait été bien fait. J’assaisonnai mon foie, le tassai dans la terrine et le fit cuire au bain-marie une heure durant en en vérifiant tous les quarts d’heure qu’il ne fondait pas. Mon four ayant tendance à chauffer plus que celui de ma fille, j’avais réduit la température à 80 °C. Le résultat fut vraiment satisfaisant, égalant celui obtenu au pays des Mocos*. Je me suis régalé, en guise de déjeuner, de deux tranche sur pains de mie grillé, arrosées d’un Côtes de Bergerac blanc.

Les angoisses de la cuisson ayant disparu, je passerai désormais devant le rayon des foies gras avec un sourire narquois.

*surnom des habitants de Toulon que Gabin, dans le rôle de Pépé, immortalisa.











mercredi 15 décembre 2021

Passe Covid

 


J’ai tremblé en entendant ce matin qu’à partir d’aujourd’hui, en tant que personne de plus de soixante-cinq, mon « Passe sanitaire » serait annulé sous prétexte que, comme fait le mauvais vieillard*, je n’avais pas reçu ma troisième injection. Tremblé est un bien grand mot, vu que depuis plus de six-mois que ce précieux sésame me permet de marcher la tête haute comme fait le citoyen responsable* ne m’a en tout et pour tout été réclamé qu’une fois lors de ma visite de l’abbaye de Montmajour. Il faut dire que ce n’est pas moi que l’on verra dans les endroits où l’on danse, ceux où on s’emmerde au spectacle ou ceux où la cuisine est souvent moins bonne que la mienne et où l’on attend longuement entre les plats. J’évite scrupuleusement les trains où, n’importe comment, lors des deux exceptions à cette règle que j’ai connues cette année et qui étaient les premières depuis très longtemps, personne n’a songé à me les demander.

La vie quasi-érémitique que je mène m’a fait passer les périodes de confinement sans en souffrir particulièrement et la seule chose qui, depuis le début de la pandémie, a réellement perturbé mon existence est l’obligation du port de ce foutu masque qui embue mes lunettes, que souvent j’ai oublié de porter au grand courroux des pétochards et qui me valut d’être mis à la porte de certains magasins et autres services (pas très) hospitaliers.

Il faut bien avouer que mon covido-scepticisme n’est pas pour rien dans ces distractions que d’autres mettraient sur le compte d’un gâtisme un peu précoce ou d’une irresponsable rebellitude. Le rebelle s’est depuis longtemps éteint en moi. J’accepte bien des contraintes sans vraiment croire en leur utilité, juste histoire qu’on me foute la paix. Ça n’a rien d’héroïque, je sais, mais les inutiles actes de pseudo-bravoure, je les laisse à ceux qu’ils amusent.

Or donc, c’est avec un relatif agacement, que j’appris ce matin que je me trouvais désormais mis au ban de la société. L’injustice de ce statut de paria me parut patente. Avec peu d’enthousiasme, j’avais fini par prendre, fin novembre avant mon départ pour Toulon, rendez-vous pour ma troisième injection. Ce ne fut pas chose aisée vu que, le gouvernement ayant pris, dans son grand affolement, la décision de réduire à cinq mois le délai entre la deuxième et la troisième piquouse et de ne plus la réserver aux plus de soixante-cinq ans, les prises de rendez-vous dans les centres de vaccination firent que Doctolib fut d’abord submergé d’appels puis, la vague s’étant calmée, que je ne pus obtenir de rendez-vous avant le 23 décembre. Entre temps, il avait été rendu possible de se faire piquouser sans rendez-vous, mais l’idée d’aller faire la queue dans un centre ne me disant rien, je m’en tins donc aux heures et dates convenues.

Ma très relative contrariété calmée, je me rendis sur le site du Service Public idoine et appris, grâce un simulateur, qu’en fait mon « Passe » ne serait annulé qu’à compter du 6 janvier. Je pouvais donc continuer d’être un citoyen responsable sans courir, comme fait le bon mouton*, au centre de vaccination le plus proche afin de conserver ce « Passe » dont je me passe si aisément.

* Petit clin d’œil à M. François Villon dont la disparition inquiétante dans les années soixante du quinzième siècle me fait redouter qu’on ne le revoie jamais.

dimanche 12 décembre 2021

Vers un échange standard ?

 


Mme Pécresse, candidate LR à la présidence de la république, serait, selon un sondage, en mesure de battre le président sortant. Vous vous rendez compte ? Vaincre l’invincible ! Battre l’imbattable ! Les commentateurs s’en donnent à cœur joie ! Ceux-là mêmes qui donnaient la « droite de gouvernement » pour morte feignent de la voir ressuscitée ! Faut-il y voir un véritable tsunami ou un de ces pets dans la toundra qui font les choux gras des media entre deux vagues de Covid ?

Une chose est certaine : Mme Pécresse est, sauf en cas de vent tempétueux, bien peignée et a fait les études qu’il faut. Elle ne saurait être taxée d’extrémisme autre que centriste et a su en donner la preuve en quittant LR lorsque cet infâme fasciste qu’est M. Wauquier était à sa tête. Elle est rentrée au bercail et tous ceux qui ne voulaient pas de M. Ciotti l’ont choisie. Pour ne pas trop mécontenter la droite de son parti, elle s’est « radicalisée » et va nous régler les problèmes d’immigration en deux coups les gros.

Donc, si l’on en croit ce sondage, au deuxième tour, elle affrontera victorieusement M. Macron, personne également bien peignée et ayant fait les études adéquates. Son en-même-tempstisme évite qu’on le classe aux extrêmes s’il ne lui évite pas de dire n’importe quoi et son contraire. « Radicalisé » de fraîche date, il va également s’intéresser à la question migratoire qu’il réglera en deux temps trois mouvements.

En gros, il existe entre les deux les différences capitales qui séparent, pour reprendre l’expression de cette vieille crapule stalinienne de Jacques Duclos, le bonnet blanc du blanc bonnet ou l’eau tiède de l’eau mitigée. On pourrait même imaginer qu’en cas d’alternance, Mme Pécresse reconduise le gouvernement actuel constitué d’ex-LR et de socialistes aux convictions pour le moins modérées avec elle compatibles.

En admettant que ce duel annoncé ait lieu, qu’est-ce qui pourrait pousser les électeurs à voter pour l’une plutôt que pour l’autre sinon le goût du changement pour le changement ou l’envie de voir (enfin!) une femme à la tête du pays ? Si ce combat titanesque opposant l’extrême-centre au centrisme radical se produisait, j’avoue que j’aurais des réticences à me rendre au bureau de vote.

samedi 11 décembre 2021

Parce qu’il n’y a pas que la charcuterie dans la vie…

 

Certes, l’honnête homme du vingt-et-unième siècle ne saurait revendiquer ce titre s’il négligeait la charcuterie. Cependant, si ses intérêts se bornaient à cette dernière sa culture connaîtrait certaines lacunes. Ainsi, moi qui vous parle (ou plutôt vous écris), en ai-je bien d’autres parmi lesquels se compte l’architecture religieuse et plus particulièrement romane.

Mon escapade provençale fut l’occasion pour moi de visiter quelques églises et monuments romans dont la primatiale Saint-Trophime d’Arles, l’abbatiale Saint-Gilles, et l’abbaye de Montmajour (en Arles) mais aussi d’humbles chapelles rurales.

Les trois monument cités plus haut furent l’occasion de publier sur la page « Églises romanes » de Facebook des reportages photo qui parus hier soir rencontrèrent immédiatement un certain succès. Si cela vous intéresse la page est accessible à tous.

A ceux qui n’auraient pas accès à ce réseau social, je proposerai donc quelques vues de ces églises qui, je l’espère auront l’heur de leur (homophonie quand tu nous tiens !) plaire et à l’occasion leur donneront envie de les visiter. 

Sans trop entrer dans le détail je voudrais signaler qu’à Saint-Trophime et à Saint-Gilles la beauté des drapés, la finesse des sculptures, les colonnes et leurs chapiteaux, entre autres, montrent que l’influence et les savoir-faire romains se sont maintenus à travers les siècles.

Primatiale Saint-Trophime d’Arles :

Portail

Sculptures du portail

Base d'autel réutilisant un sarcophage paléochrétien du IVe siècle provenant de la nécropole des Alyscamps  (Arles)

Idem supra

Abbatiale Saint-Gilles (Saint-Gilles, Gard) :

Façade

Sculpture du soubassement


Idem supra

Saint Jean et Saint Pierre . Drapés admirables.

Nef et chœur.

Abbaye de Montmajour : 

Crypte

Tombes rupestres

Tour de défense érigée au XIVe siècle

Cloitre

Modillon de la voûte du cloitre

Chœur de l'abbatiale

Chapelles rurales : 





mercredi 8 décembre 2021

Coucou, me revoilou !

 

L'abbatiale Saint-Gilles

Certains lecteurs fidèles se sont inquiétés de ma récente absence . Je les remercie de leur sollicitude. J’avais pourtant annoncé lors d’un précédent article que j’allais faire un séjour de huit jours à Toulon chez ma fille et mon gendre. J’en suis revenu hier soir. Je tente de me réacclimater : adieu ciel bleu et soleil, bonjour froidure et crachin. Cette semaine de vacances fut placée sous le quadruple signe du chemin de fer, de la cuisine, des visites immobilières, et de l'architecture romane.

Deux journées de voyage en train et de transferts d’une gare à l’autre en taxi furent le prix à payer pour passer six jours en Provence avec les miens. Ces trajets furent longs et ennuyeux mais inévitables.

Le volet culinaire qui occupa trois jours entiers me permit d’initier ma fille à la préparation de saucisses, de rillons et d’un foie gras mi-cuit dont la réussite enchanta nos papilles et rendit nos apéros somptueux. A la demande générale de ma fille, je dus préparer ce lapin au chou qui depuis des décennies a largement contribué à établir ma réputation culinaire. Je ne pouvais pas moins faire pour la remercier des excellents spaghetti bolognaise qu’elle avait préparés le soir de mon arrivée.






Le week-end nous vit parcourir 600 kilomètres à travers la Provence pour nous émerveiller devant des chefs-d’œuvre architecturaux romans, allant de Montmajour à Arles puis à Saint-Gilles, et en d’autres lieux ou de plus humbles chapelles et églises nous révélèrent leur beauté.






En résumé, un séjour riche en émotions diverses en compagnie de ceux que j’aime et dont je reviens ébloui avec des dizaines de photos que j’utiliserai pour des reportages sur le site d’art roman auquel je participe sur Facebook. Tout cela m’a fait délaisser le Net en général et mon blog en particulier mais je n’en ait nul regret si ce n’est celui d’avoir inquiété quelques fidèles.