Bon, un Kosovar normal, quand on l’expulse, c’est vers le
Kosovo. C’est ce qui est arrivé à M. Dibrani, excellent père de famille, un peu
cogneur, un peu voleur, un peu menteur mais très peu travailleur. Une richesse
pour la France, en résumé. Et voilà qu’il nous dit que sa « femme »
(est-il vraiment marié ou vit-il dans le péché ?) et ses enfants (sont-ils, cinq, six ou sept ? Journalisti certant…)
seraient italiens. Que faire en un tel cas ? Des italiens ne peuvent être
expulsés mais sont moins bien pris en charge que les Kosovars… Maintenant, sont-ils vraiment Italiens ?
N’apprendrons-nous pas demain qu’en réalité ils sont de nationalité suédoise et
après-demain Suisse ?
Quoi qu’il en soit, M. Dibrani, s’il a le mérite d’être un
bon reproducteur, n’a pas été jugé digne de continuer à être entretenu par la
République. Sa place est donc bien au Kosovo. Évidemment, sa femme et ses enfants, qu’ils
soient Italiens, Suédois ou Suisses n’ont rien à y faire. Sur ce point, la
petite famille et les autorités Kosovares (ces dernières parce qu’elles n’ont aucune
envie de se cogner leur entretien) sont tout à fait d’accord. Qu’en faire ? Les renvoyer en France ?
Imaginez le malheur de femme et enfants privés de la chaude présence qui d’un
mari, qui d’un père !
Nous avons appris que ces brave gens parlent Italien,
Français et Romani. Ils sont donc polyglottes. Quoi de plus facile pour un
polyglotte que d’apprendre une nouvelle langue ? Surtout quand, comme c’est
le cas de Leonarda (et très probablement de ses 4, 5 ou 6 frères et sœurs) on
voue à l’école un culte qui confine à la passion… Tous savent que sans Savoir la vie n’est rien
et l’avenir bouché. Donc, en se mettant à l’Albanais, nul doute que tout ce
petit monde ne manquera pas de bien vite compenser son handicap linguistique et
briller comme ils le firent en France.
Pays où, ne l’oublions pas, il ne leur a fallu que peu de temps pour s’intégrer
totalement.
M. Dibrani de son côté pourra, revenu en sa vraie Patrie, donner enfin libre cours à un amour du labeur si longtemps et
difficilement réfréné… Bref, tout
rentrera bien vite dans un ordre harmonieux.
Voilà ma solution. Maintenant, et je suis impatient de l’apprendre,
que va-t-il vraiment se passer ? M. Hollande, avec le sens de la décision
que nous lui connaissons, se montrera-t-il capable de trancher ? Et si oui, comment ? Car si notre héros
national est de taille à aller donner la fessée à l’infâme Bachar, il se montre
souvent incapable de déclarer si une porte est ouverte ou fermée. Cèdera-t-il aux sirènes gaucho-lycéennes ? Confirmera-t-il la décision prise ? Parviendra-t-il
à trouver un compromis apte à ménager durablement loup, chèvre et chou ?
Tout cela est à se tordre : confronté à un problème qui
a l’importance, comme je le disais hier,
d’un pet dans la Toundra le « pouvoir » actuel hésite, tergiverse,
est bien embarrassé. Que se passerait-il si nous étions confrontés à de VRAIS
problèmes ? Qu’aurait fait un Hollande face, à, par exemple, la crise
algérienne ? Il me semble que notre bon président soit plus proche des
politiciens calculateurs et magouilleurs de la quatrième république que du chef
d’état qu’exige la cinquième… Il nous en donne de nouvelles preuves chaque
jour.
DERNIÈRE MINUTE :
Une communauté facebook vient de se former afin de lutter contre l'égoïsme qui nous pousserait à garder Leonarda pour nous :
DERNIÈRE MINUTE :
Une communauté facebook vient de se former afin de lutter contre l'égoïsme qui nous pousserait à garder Leonarda pour nous :
Notre bon François a bien d'autres soucis autrement ^plus importants comme faire une autre petite guerre au Centre-Afrique, cette histoire de collégienne s'est pour les seconds couteaux, les Melanchon tout courroucé, enfin bref, on s'en moque des kosovars et s'ils veulent rester en ce pays les gauchistes n'ont qu'à les héberger gracieusement comme le directeur du torchon communiste l' Humanité
RépondreSupprimerVous laisseriez les communistes confisquer une telle richesse ?
SupprimerDécidément elle vous inspire la petite koso.. euh, ital... euh, franc... arh, non, petite Suisse, zut, enfin la petite Léonarda.
RépondreSupprimerAllez zou, diffusion sur twitter, urbi et orbi!
Enfin, Aristide, twitter, c'est pour les ministres s'adressant au peuple : 140 caractères, il faut savoir reconnaître les limites de ses/leurs compétences.
SupprimerMeuh non, pas seulement : je signale le billet sur twitter et, à n'en pas douter, des centaines d'internautes vont se précipiter chez maitre Jacques et grossir son nombreux fan-club.
SupprimerFaut savoir vivre avec son temps^^.
Vous savez, Aristide, quelques centaines ou quelques milliers de lecteurs de plus par jour passeront totalement inaperçus tant est immense mon lectorat, n'empêche je salue votre geste.
SupprimerEt tout ça, affirme M. Dibrani, c'est parce qu'ils sont Roms. Pas menteurs, ni voleurs, ni cogneurs, ni faux réfugiés, non! Juste Roms.
RépondreSupprimerinsinueriez-vous qu'en regroupant ces termes sous un générique M. Dibrani ait fait preuve de racisme ?
SupprimerExcellent billet, Jacques.
RépondreSupprimerRemercions ces braves nomades de nous donner de telles occasions de rire....
Le votre aussi l'est, M. Desgranges.
SupprimerMais pourquoi vous piquer vous aussi de limiter vos commentateurs ?
Merci, Michel. En effet, ce feuilleton est plein de truculents rebondissements !
SupprimerNotez bien que si notre marshmallow présidentiel a effectivement tout du politocard de feue la quatrième gueuse, il n'a malheureusement pas été le seul dans ce cas. Car beaucoup oublient que Chirac était idéologiquement un rad-soc doublé d'un admirateur du petit père Queuille dont la plus célèbre maxime était : "Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout". Maxime que le gros tout mou semble avoir également faite sienne.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord !
SupprimerJ'entendais M. Mermaz, ex-président de l'Assemblée Nationale dire qu'il fallait du temps pour faire un POLITICIEN. Cet éminent personnage de la Mitterrandie n'a même pas envisagé qu'il pût exister des HOMMES D'ÉTAT...
Excellent billet. Quand on y pense, ces Kosovars qui sont finalement italiens, c'est le rêve de Mussolini qui se prolonge...
RépondreSupprimerJe vous fiche mon billet que, toute honte bue, la sainte famille kosovare va revenir en France en loucedé, un de ces prochains jours.
RépondreSupprimerMais c'est prévu : le père Dibrani a même déclaré à la presse son intention de revenir. C'est là : http://www.lepoint.fr/politique/leonarda-valls-rentre-d-urgence-a-paris-18-10-2013-1745396_20.php
SupprimerExcellent billet, Jacques.
RépondreSupprimerA mon humble avis, la baudruche présidentielle va continuer à se …dégonfler !
Merci ! Vous êtes cependant un peu flatteur en accordant le titre de baudruche à notre inexistant.
SupprimerM. Dibrani, excellent père de famille, un peu cogneur, un peu voleur, un peu menteur mais très peu travailleur
RépondreSupprimerMagnifique !
Que voulez-vous, on ne peut pas collectionner tous les vices...
SupprimerJe n'arrive pas à trouver la communauté facebook pour soutenir l'enrichissement du Kosovo par Leonarda et sa famille. Elle a été supprimée ?
RépondreSupprimerC'est ici : https://www.facebook.com/ghvderut?fref=ts
SupprimerSinon je trouve que Victor Hugo ne reconnaîtrait pas Esméralda....
RépondreSupprimerLes gitanes ne sont plus ce qu'elles étaient.
RépondreSupprimerDevraient moins souvent manger au Mac Do et plus de hérissons, ça leur réussissait mieux.
C'est mignon un hérisson.
RépondreSupprimerBébé c'est pas plus gros qu'une chataigne
Oui, mais ça ne se cuit pas de la même façon.
SupprimerIl est bon Camus:
RépondreSupprimerLa politique d’immigration est mise en accusation… pour son côté prétendument « inhumain ». Que faut-il faire, selon vous ?
Il faut à tout prix, pour notre bord, récupérer la morale. Elle n’est pas de leur côté, elle est du nôtre. On peut leur laisser en échange la sensiblerie niaiseuse, qui est à la morale ce que Vanessa Paradis est à Beethoven.
Il faut être bien innocent pour accorder un quelconque crédit en matière de morale !
SupprimerSauf que quand on voit les nouveaux mots qui entrent dans le Robert, on se dit que plus personne ne fait la différence entre "morale" et "sensiblerie niaiseuse".
RépondreSupprimerDe quels mots parlez-vous ?
SupprimerBonne nuit.
RépondreSupprimerBonjour !
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