Je viens de réaliser avec horreur qu’il est des domaines où
le manque de parité, bien que flagrant, semble ne pas scandaliser.
Me penchant sur les chiffres de la population carcérale, une
statistique de 2007 m’apprend que celle-ci serait à 96,3 %... … « masculine » !
Seulement un détenu sur 26 serait de sexe féminin ! Cette
sous-représentation est proprement scandaleuse et paradoxalement semble ne
provoquer aucune indignation dans des média pourtant si prompt à dénoncer
toutes sortes de disparités.
Comment expliquer cet inquiétant phénomène ? Les femmes
seraient-elles naturellement moins violentes ou plus honnêtes que les hommes ? Seuls des esprits rétrogrades pourraient
soutenir une pareille opinion. Les études de genre nous enseignent qu’il n’en
est rien et que seule l’imposition de stéréotypes via un système d’éducation traditionaliste
peut mener à de telles aberrations. Il serait donc urgent de développer des
stratégies d’éducation indifférenciées
tendant à rendre les humains de sexe féminin à devenir plus violents et moins
honnêtes. A moins que l’on parvienne à faire baisser de manière significative
le degré de violence et de malhonnêteté des « mâles » (ma conversion
militante aux études de genre m’impose tous ces guillemets !).
Quoi qu’il en soit, les effets d’une éducation
indifférenciée comme l’éradication des comportements stéréotypés ne se feront
pas sentir immédiatement. Il faudra attendre l’extinction des générations n’en
ayant pas bénéficié pour en ressentir vraiment les bienfaits. C’est là qu’intervient la discrimination
positive, seule manière de rétablir rapidement l’équilibre.
La détention se mérite. Son obtention exige des hommes de
multiples récidives et ces peccadilles qu’on nomme « incivilités » ne
la garantissent en aucun cas. Il faudra donc abaisser le niveau de sélection
pour les « femmes ». On pourrait par exemple leur permettre de
bénéficier de l’incarcération pour des délits mineurs. Traversée de rue en
dehors des clous : aux gnoufs ! Conversation téléphonique au volant :
allez hop, en cabane ! Mots aigres-doux à la belle-mère : direction
prison !
Un autre domaine où règne un manque de parité totale est l’alcoolisme.
Figurez-vous que, selon des chiffres de 2003, 80 % des morts causées par l’excès
d’alcool seraient « masculines » ! Et cela en dépit du fait que, probablement
suite à l’inculcation de quelque stéréotype, la résistance physiologique des « femmes »
à l’alcool serait inférieure à celle des « hommes ». On peut espérer
qu’en dix ans les choses se soient améliorées mais pas au point d’atteindre une
indispensable parité. Il serait donc utile que fussent organisées des campagnes
nationales d’incitation à l’alcoolisme visant essentiellement les personnes de
sexe féminin (quel que soit leur genre !).
A moins que l’on ne préfère lutter contre l’alcoolisme « masculin »
ou que lors d’une période transitoire on ne promeuve ces deux types de
campagne. Au législateur d’en décider.
Il existe probablement bien d’autres domaines où règne ce
genre d’iniquités. Mais si mes arguments pouvaient être entendus de ceux que
leur sagesse a amené à tenir les rênes de l’État, ce serait déjà un pas, bien
modeste j’en conviens, vers davantage de parité et partant de bonheur et de
justice sociale.
On pourrait commencer par fourrer les féministes en prison. Dans un deuxième temps, on ajouterait les casse-couilles. Je pense que ce serait un sérieux pas vers la parité.
RépondreSupprimerVoilà une idée lumineuse. Mais... suggéreriez-vous que les casse-couille soient exclusivement du beau sexe ? Mince alors, voilà qui met à bas (ou bât, ou bast...) la-dite parité. Le problème semble cornélien.
Supprimer@u taulier : la crainte du coup de soleil (normand) vous maintiendrait-elle à l'ombre, alors que vos chrysanthèmes requièrent surement toute votre attention ?
@ Robert : Enfermer les féministes reviendrait à prohiber la connerie, ce qui avouons-le, risquerait de mettre bien des hommes et femmes hors la loi...
Supprimer@ Al : La bonne orthographe est "bats" !
Quant au chrysanthèmes, je n'en ai pas.
@ Jacques : vous ne perdez pas grand chose. Ici, ça fleurit un peu partout, chaipapourquoi :/
SupprimerEt tout combat de boxe devrait opposer une femelle et un mâle pour que la parité règne sur le ring...
RépondreSupprimerOui, mais à ce compte-là on finirait par exiger la parité dans le déduit et ça, ce serait scandaleux !
SupprimerSi vous continuez comme cela, Mmes. Belkacem et Touraine vont se disputer pour vous attirer dans leurs cabinets...enfin, vous voyez ce que je veux dire, n'est ce pas...
RépondreSupprimerAmitiés.
Malheureux ! Vous révélez au monde entier mes véritables motivations !
SupprimerFaudrait savoir, Jacques ;-)
SupprimerJ'ai toujours été frappée qu'il y ait tant de violeurs et si peu de violeuses.
RépondreSupprimerEspérons que les cours d'éducation sexuelle dès la maternelle corrigeront cette anomalie.
Excellente idée quoique difficile à mettre en oeuvre...
SupprimerIl est aussi grand temps que plus de femmes meurent sur la route.
RépondreSupprimerPensez donc, 95% des tués à moto sont des hommes par exemple.
Il faudrait obliger ces dames à faire un kilométrage minimum tout les ans.
Sans casque et sans permis ce serait encore mieux.
Ou alors on pourrait attacher les féministes sur les pare-chocs des camions.
Encore de bonnes suggestions. La parité avance !
SupprimerProfessions à (au moins ) 95 % masculines : plombier, éléctricien, déménageur, agriculteur, pêcheur, mineur, éboueur, mécanicien auto, métallurgiste, légionnaire...etc. Toutes des professions dures physiquement, voire dangereuses, où on met les mains dans le cambouis ou dans la merde. J'attends qu'osez le féminisme ou les femen exigent la parité dans ces professions...je crois que je pourrai attendre longtemps
RépondreSupprimerLes progressistes, féministes ou pas, ne veulent l'égalité (ou la parité) qu'avec ceux qui leur paraissent d'un rang ou d'une fonction supérieurs...
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