Xénophobe (portrait flatté) |
Toute personne s’opposant à une immigration incontrôlée, à
la « libre circulation »* des hommes, comme on tente de nous la vendre, est selon la « bien-pensance » un xénophobe et donc un raciste, un fasciste, bref
un bien mauvais sujet qui mérite de se faire démocratiquement casser la gueule.
Le xénophobe est selon M. Petit-Robert « hostile aux
étrangers, à tout ce qui vient de l’étranger ». Son opposé, le xénophile
(terme noté comme rare), « a de la
sympathie pour les étrangers, est ouvert à ce qui vient de l’étranger ».
Les deux termes me paraissent, dans leur manichéisme, d’une totale idiotie. Ainsi
un bon xénophobe devrait faire une
poussée d’urticaire à la seule vue d’un Belge et refuser le pétrole, le gaz, le
thé, le café etc. Le xénophile, lui, se sentirait attiré par tout ce qui est
étranger. Un narcotrafiquant pourvu qu’il ne soit pas français serait donc ‘achement
sympa à ses yeux.
Soit les définitions sont stupides, soit en dehors de
quelques malades monomaniaques il n’existe
pratiquement pas de xénophobes ni de xénophiles.
Disons qu’en gros, on taxe de xénophobie quelqu’un qui ne
serait pas totalement xénophile. On
aurait même tendance à appeler xénophobe toute personne n’étant pas en faveur d’une
immigration de masse et d’un métissage généralisé. Ceux qui adhèrent à ces deux
belles causes étant eux-mêmes non pas xénophiles mais tout simplement « normaux ».
Pour les « normaux » je suis donc xénophobe en dépit de mon anglophilie (il est
vrai qu’elle est plus globale que systématique), de mon goût pour les cuisines
chinoise et indienne, du fait que je ne m’assure pas que mon pétrole vient bien
de France, que depuis de nombreuses
années je conduis des voitures fabriquées en Allemagne et que, faute d’amour
profond, je n’éprouve aucune animosité
particulière à l’égard de ceux qui plongent leurs racines dans des terres
étrangères pourvu qu’ils s’assimilent à notre culture. Je suis un affreux
xénophobe du simple fait que recevoir à bras ouverts n’importe qui, aussi
inassimilable soit-il, ne m’emballe pas.
Parce que je ne vois aucune raison pour que le « métissage »
devienne une obligation quand il ne devrait découler que d’une initiative
personnelle et qu’une société multiculturelle me paraît présenter plus de
dangers que d’avantages.
On ne m’ôtera pas de l’idée que les « normaux »
marchent sur la tête. Qu’ils sont les jouets de manipulateurs dont, sauf à
avoir la manie du complot, j’ai bien du
mal à discerner les motivations profondes si ce n'est un humanisme mal compris.
*en
confondant circulation et stationnement.
Parce que je ne vois aucune raison pour que le « métissage » devienne une obligation quand il ne devrait découler que d’une initiative personnelle... : je vous remercie pour cette tournure qui exprime assez parfaitement ce que je pense sans avoir jamais réussi à l'exprimer si bien.
RépondreSupprimerAmicalement.
Al.
Merci, Al !
SupprimerVous avez raison: ne pas confondre circulation et stationnement.
RépondreSupprimerC'est en effet une partie du problème...
SupprimerSi vous n'arrivez pas à comprendre, demandez donc à Léon.
RépondreSupprimerMonsieur l'inspecteur, il connait tout ça par coeur.
Sinon, si j'en crois le dessin, vous auriez maigri récemment. Toutes mes félicitations!
Ce dessin ne me représente pas : comme Milou, je n'ai pas de chien.
SupprimerJe pensais à Elfy...
SupprimerEh bien oui, Aristide, je sais comment fonctionnent les racistes, mais en revanche je n'ai pas trouvé le texte de loi qui oblige Jacques Etienne à se métisser.
RépondreSupprimerSi hollande passe, faudra vous y coller , Léon.
SupprimerIls n'attendent que vous pour la rédiger et la leur proposer.
@ Léon : Il n'y a pas de loi, mais beaucoup condamnent ceux qui ne se déclarent pas en sa faveur.
Supprimer@ Carine : Léon fait partie de notre patrimoine, ne le bousculez pas trop !
Je fais partie "de ceux qui plongent leurs racines dans les terres étrangères..."
RépondreSupprimerEnfin si on veut, parce que je n'ai rien plongé du tout. Mais si vous voulez dire que si on creuse un peu, on finirait par tomber sur les fameuses racines étrangères, alors là oui... sans aucun doute, peut-être...
Bref je suis le modèle parfait de l'étrangère assimilée.
On me dit qu'il y a quand même des xénophobes que ça agace.
Cela dit je n'en ai jamais rencontré, ou ceux que j'ai rencontrés n'ont pas eu le courage de me le dire.
Je pense que ces éventuels xénophobes, s'il y en a, sont très rares. En revanche, ceux qu'on accuse de xénophobie sans aucune raison sont nombreux.
Supprimerje n'ai rien plongé du tout
SupprimerVous pensez qu'on va vous croire ? Mais si vous cherchez un volontaire pour creuser un peu, voir plus profond si affinités...
"Léon : Il n'y a pas de loi, mais beaucoup condamnent ceux qui ne se déclarent pas en sa faveur"
RépondreSupprimerAvez-vous des exemples précis?
Certains discours sont prononcés pour culpabiliser ceux que le métissage laisse froids. Celui qui ose simplement dire, avec un haussement d'épaules, qu'il ne voit pas en quoi il devrait se métisser, est tout de suite regardé de travers, d'une façon à lui faire honte. Il se demande alors ce qu'il a pu dire de grave. À force, il finit par penser que c'est mal d'être opposé au métissage. C'est comme ça que ça marche, le politiquement correct et l'hégémonie culturelle.
RépondreSupprimerHégémonie culturelle
« Il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir c’est le métissage ! » (Julien Dray)
RépondreSupprimerSinon, pan-pan goulag !
Que dites-vous de cette Miss Black France ?
RépondreSupprimerJe me demande la réaction si quelqu'un s'était avisé d'organiser une Miss White France ?
Vieille blague de circonstance: mieux vaut l'avoir blanche et droite que Black&Decker
SupprimerPourtant la xénophobie est un sentiment, et pas une opinion, comme le dit clairement le mot "phobie", et est donc inattaquable. C'est probablement pour cela que les bons apôtres s'efforcent de confondre la xénophobie avec le racisme...
RépondreSupprimerVous ne faites que rajouter de la confusion à la confusion.
RépondreSupprimerLe métissage, au départ, c'est l'union d'un homme et d'une femme d'origine ethnique différente.
Dire qu'on est contre le métissage, c'est juger une relation qui ne nous concerne pas, en cela, c'est condamnable. Si ma voisine blanche veut s'unir avec un homme noir, je ne vois pas ce qui me permet à moi de porter un jugement sur cette relation.
D'ailleurs, les immigrés (d'où qu'ils soient) sont les premiers à être contre le métissage puisqu'ils vivent ce métissage comme une menace pour leur propre culture et pour leur identité déjà menacée du fait de l'immigration.
A ce sujet, comme souvent, les socialistes prêchent un évangile qu'ils ne suivent pas.
dsl, Je ne suis pas sûr que vous vous adressiez à moi, mais dans ce cas, je vous signale que la phrase "Parce que je ne vois aucune raison pour que le « métissage » devienne une obligation quand il ne devrait découler que d’une initiative personnelle..." me semble aller dans le sens de ce que vous dites.
SupprimerJe m'adresse à vous parce que je ne vois pas à quoi vous faites allusion lorsque vous parlez de métissage obligatoire.
SupprimerLes mots ont un sens, et je répète que ce que vous en faites ne fait qu'accroitre la confusion.
De la part de quelqun qui se plaint d'être pris pour ce qu'il n'est pas, cela me semble assez malhonnête.
Le mot métissage a un sens.
Le mot obligatoire aussi.
Si Jacques Etienne ne paye pas ses impôts, il comprendra rapidement le sens du mot obligatoire, mais si Jacques Etienne refuse obstinément de s'unir à une suédoise, personne ne sera en droit d'exiger de lui quelque compensation...
Et ça, ça vous va ?
SupprimerEt s'il disait "vous allez en chier", vous objecteriez, bon, il l'a dit mais ce n'est pas dans la loi...
Je pense que tout le monde ici en général et notre hôte en particulier fait la différence.
SupprimerUne vraie relation amoureuse inter-ethnique ne pose aucun problème
-si elle est choisie,
-si elle n'a rien à voir avec une manipulation de tous ceux qui veulent devenir Français par mariage,
-si elle ne s'assortit pas d'une obligation pour le non-musulman de se convertir illico au mode de vie de l'autre, sous peine de devoir laisser tomber. Ce que j'appelle "obligation", c'est la pression du groupe (famille, co-religionnaires, amis, etc...).
Or, nous savons que sauf rupture familiale douloureuse, cela n'existe pas, il faut passer par les Fourches Caudines de la "religion" de l'autre et son mode de vie, à moins de mettre une sacrée distance géographique entre vous et la cellule sociale de l'autre. Et encore, on va vous retrouver et vous faire payer. Si ce n'est à vous, c'est à votre conjoint que l'on fera payer, donc à vous aussi, si ce conjoint est la moitié de votre vie.
Et puis surtout, si inconsciemment ou non, vous n'avez pas cédé à l'euphorie ambiante du vivre-ensemble pour le moment majoritaire.
Les couples mixtes ne sont pas à regarder de travers s'ils sont sincères et libres. Comme nous en avons un cas précieux ici, avec une dame qui incite son époux à voter Marine ^^.
Quand nous ne serons plus sous une dictature idéologique qui nous intime l'ordre de penser que tout ce qui vient d'ailleurs est bien mieux que ce que nous avons chez nous, "parce qu'ils ont souffert sous l'esclavage et la colonisation, parce que nous sommes des méchants salauds" etc... etc..., on pourra tranquillement et sans arrière-pensée vivre son amour mixte sans arrière-pensée, comme bien sûr, cela arrive.
Pour le moment, je crains fort que la politique et le besoin de nous dominer de la part d'une certaine catégorie de nouveaux-venus encrassent tout, hélas.
n'ecrassent (plus N)
RépondreSupprimerPersonne ne répond, sont tous à tondre leur pelouse.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerQuand j' ai connu mon aimée, je ne me suis posé aucune question, nous nous sommes mariés et avons eu des enfants; quatre , deux filles ,deux garçons.
Nous les avons éduqués pour en faire des femmes et des hommes responsables et nous n' avons jamais mis en avant la culture de l'un en méprisant celle de l' autre mais comme nous vivons en France, c'est la culture européenne qui nous a paru la plus appropriée.
Pour terminer, l'union entre deux personnes ne regardent qu'eux et personne d' autres et certainement pas les politiques ou autres penseurs auto-proclamés.
Pour terminer, j' ai eu plus de problèmes avec les gens de l'entourage de mon épouse que l'inverse.
Ma mère me disait: " Mariage,ménage" et c'est tout.
"Pour terminer, j' ai eu plus de problèmes avec les gens de l'entourage de mon épouse que l'inverse."
RépondreSupprimerCe qui n'est nullement étonnant, Grandpas.