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mardi 29 décembre 2015

Que faire ?

Ce titre léniniste traduit la perplexité que provoque en moi les récents événements de Corse. Il serait facile de s'en réjouir, de n'y voir que la saine réaction d'une population refusant de voir la barbarie ou du moins une de ses formes) s'installer sur son territoire jusque là plus ou moins épargné. Seulement, était-il nécessaire que la manifestation s'accompagnât de slogans comme « Arabi fora » et qu'on en profite pour saccager un « lieu de culte » ? J'en doute, car de telles manières d'agir si on les encourage risqueraient, en se généralisant, de mener à des troubles de l'ordre public plus graves que ceux que créent les racailles et pourquoi pas, à terme, à une guerre civile larvée ce qui n'est souhaitable pour personne.

D'un autre côté, laisser s'installer comme nous l'avons fait depuis trop longtemps des zones de non-droit est inacceptable. Force devrait rester à la loi. Et d'une certaine manière, elle lui reste car plutôt que de se faire respecter dans une « rigueur » garantissant la sécurité publique, elle s'adapte à la situation, cette brave loi. Les apprentis sorciers qui la font vont même jusqu'à favoriser, au nom des « droits de l'homme », l'extension du domaine de la barbarie. Penser qu'on peut suppléer par des « milices » l'inefficacité d'une police qui, quelle que soit sa bonne volonté, travaille les mains liées dans le dos par une magistrature gangrenée par le gauchisme est illusoire et présenterait de grands dangers pour la paix publique.

Il me semble que la solution ne peut passer que par l'instauration d'un pouvoir fort capable de restaurer l'autorité de l'État. Seulement, il faudrait à ce pouvoir un soutien massif de la population afin que les partisans du désordre voient leur nocivité jugulée. Or s'il y a une chose que les Français refusent de plus en plus, c'est bien l'autorité. Non qu'ils soient opposés à ce qu'on l'impose aux autres ( les gauchos souhaiteraient embastiller les « fachos » (voire plus si affinités), les racistes que l'on expulse bien du monde, nombre d'électeurs (ou d'abstentionnistes) verraient bien leurs représentants en prison, etc.) mais parce qu'ils ne veulent à aucun prix qu'elle les concerne. Que ce soit à l'école, dans l'entreprise, face aux lois qui les dérangent, les Français contestent toute autorité.

A ce refus vient s'ajouter un conditionnement de type pavlovien qui fait que dès qu'on parle de fermeté surgissent des répugnances dues à la crainte que ne ressuscite le nazisme avec pour conséquence la reductio ad Hitlerum de toute personne défendant clairement ce à quoi une majorité aspire.

Dans de telles conditions, sans qu'ait lieu une véritable « révolution civique » qui amène à considérer que le droit de vivre en paix dans la sécurité est plus important que d'illusoires « libertés » ne concernant souvent que d'infimes minorités et qui ne font qu'accentuer l'atomisation de la société, il devient difficile de garder son optimisme.

11 commentaires:

  1. Si l'optimisme est conditionné par la "révolution civique" en effet il apparaît mal barré!
    Amitiés.

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    1. J'en suis bien conscient, mais je continue à espérer un sursaut salutaire.

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  2. Que faire ? C'est pourtant simple (depuis le temps que vous le dites) : cultiver ses choux et bouter la piéride hors de chez soi, la renvoyer d'où elle vient, l'occire, l'anéantir.

    Et retenir Sénèque (la preuve du pire, c'est la foule.)

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    1. Prôneriez-vous quelque génocide ? Je ne saurais vous suivre sur un tel terrain.

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    2. Génocide ! Vous me prêtez de bien sombres intentions.

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  3. Il me parait évident que puisque nous ne sommes pas en capacité d'assimiler ceux qui sont là, en accueillir d'autres serait suicidaire.

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  4. Rétablir un état de droit, où les simples lois qui existent déjà, seraient respectées, si ce n'est pas déjà trop tard ( espérons).
    Nos politiciens se moquent bien du français de souche, seule leur reelection les intéresse et tant qu'il en sera ainsi, les événements empireront car ils donneront plus de gages aux électeurs susceptibles de leurs assurer le gite et le couvert.
    Reste , un coup d'état afin de remettre de l'ordre, là aussi ce n'est à souhaiter mais si ce dernier peut éviter une guerre civile qui couve.
    Mais je suis comme vous, que faire, même si nous sommes à l'automne de nos vies ,il y a nos enfants.
    On peut dire comme un évêque avant la prise d'une ville cathare ( Béziers?):" Tuez les tous et Dieu reconnaîtra les siens."

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    1. Plus exactement, il s'agit du légat du pape un certain Amaury mais selon certaines historiens, ce furent plus du au comportement des "écorcheurs" locaux qui saccagèrent la ville une fois prise.

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    2. Nos enfants sont plus aptes que nous à s'adapter aux nouvelles donnes, mais ça ne change rien au fond du problème.

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  5. Si au lieu de tergiverser à l'infini, on avait dès le début réagi avec fermeté dans les banlieues en appliquant la tolérance zéro et la théorie de la vitre bisée, on n'aurait pas donné aux racailles le sentiment de toute-puissance. Les Corses ont bien fait. Agir d'abord, ratiociner ensuite sur le padamalgam, le cépaçalislam, le vivre-ensemble et autres fariboles de la pensée automatique.
    Quant à "Arabi fora", on ne fait tant de manières quand les murs sont couverts de US go home. Ou autres gracieusetés antisémites sous couvert d'antisionisme.

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  6. Je demeure convaincu que dans un état digne de ce nom c'est au forces de l'ordre de régler ce genre de problèmes. Encore faudrait-il qu'elles en aient les moyens et que la justice les suive.

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