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jeudi 13 juin 2013

Complot ?

J'avais passé hier beaucoup de temps à rédiger un long billet sur les "Études sur le genre". J'y pensais depuis déjà quelque temps, suite à ma lecture de divers articles et d'un billet de Mme Élooooody sur la question.  et puis ce matin M. Microsoft a jugé bon de m'imposer l'arrêt de mon ordinateur afin de procéder à une de ces mises à jour qui nous font tant plaisir. Pour une raison que j'ignore, il a totalement oublié de me demander de sauvegarder mes brouillons. Quand il a redémarré, le volet de récupération s'est ouvert, j'ai sauvé un de mes documents puis et le volet s'est refermé brusquement emportant mon beau texte à jamais.

C'était un texte qui..., un texte que... et un texte dont... Sérieux, posé et tout ça. Bref un texte important. Est-ce pour cela que M. Microsoft a voulu le détruire ? 

Je ne me sens pas le courage de le réécrire. Toutefois, conscient de l'incommensurable importance que revêtent les résultats de mes réflexions sur la question, je vous les livrerai de manière résumée. Toute l'austère beauté du style original sera perdue. Ne restera que le fond.

En gros donc, et si j'ai bien compris, les "Études sur le genre"  se baseraient sur l'opposition entre le sexe biologique (homme/femme) et l'identité sexuelle (masculin/féminin)  ou genre qui serait une construction culturelle imposant aux individus de chacun des sexes des comportements archétypaux. Pour caricaturer, l'homme serait sommé de se monter brutal, de ne jamais pleurer, de porter un pantalon et de s'intéresser au foot tandis que la femme se verrait imposer d'être douce, de chialer tout son soûl, d'aimer les robes et le patinage artistique.

Il serait difficile de nier que bien des comportements dits "masculins" ou "féminins" sont purement culturels. De même refuser d'admettre qu'une partie d'entre eux découle du sexe biologique serait absurde. Chez un être aussi culturel que l'humain, inné et acquis, naturel et culturel sont si intriqués qu'il est parfois difficile de démêler l'un de l'autre. Si les "Études sur le genre" s'assignent pour but de discerner ce qui est purement culturel et que l'on tend à faire passer pour naturel, pourquoi pas ?

Seulement, il me semble que seule une infime partie de la population correspond aux archétypes "masculin" ou "féminin". Que, chaque individu étant le résultat des interactions de sa nature, de son environnement culturel  et familial et de son histoire personnelle, il a inévitablement en lui des traits supposés appartenir à un "genre" qui n'est pas le sien. Qu'il provienne de la nature ou de la culture, attribuer tel ou tel modèle comportemental à tel ou tel sexe ou "genre" me semble abusif.

Cela dit, et sans nier l'intérêt des "Études sur le genre", faire de leurs problématiques une priorité de l'école me paraît d'autant moins urgent que 20 % des élèves arrivent en sixième sans maîtriser lecture, écriture et arithmétique de base. 


41 commentaires:

  1. Mais ce n'est pas une des priorités de l'école...
    à peine quelques lignes dans un manuel de SVT, qui ne disent rien d'autre que ce que vous dites vous même fort bien.

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    1. Chez Hachette: "Seul sexe bien établi, le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. »
      chez Bordas: « L’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Cette identité dépend d’une part du genre conféré à la naissance, d’autre part du conditionnement social »
      Chez Hatier « Montrer que d’autres facteurs peuvent intervenir pour définir l’identité sexuelle d’une personne. »

      et aucun de ces manuels ne fait référence aux Etudes de Genre

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    2. Je vais me refaire un vieux ciné : "Les profanateurs de sépultures", une histoire de substitution de corps et d'esprit, imperceptiblement, dans votre dos...

      Amike

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    3. Les extraits que vous citez me paraissent déjà drôlement gratinés.
      D'abord, si le genre est socialement déterminé, ce n'est pas à un manuel de SVT de le dire. Le "conditionnement social" n'est pas son affaire.

      Ensuite, le "conditionnement social", justement : ce n'est pas une expression très neutre il me semble. Et puis faire comme s'il était évident que mâle ne correspond pas obligatoirement à masculin... Quelle blague ! C'est aller beaucoup plus loin qu'il le faudrait.

      Donc le problème est que les manuels en parlent, alors qu'ils ne devraient s'intéresser qu'aux questions strictement biologiques. C'est par là que passe dès maintenant la grande reprogrammation des jeunes cerveaux, en faisant croire qu'il s'agit d'une question scientifique (alors qu'elle est, tout au plus, psychosociologique).

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    4. Bien vu Marco! C'est particulièrement vicieux. A mettre en parallèle avec les livres de contes pour enfants qu'on commence à introduire dans les écoles et maternelles. Mon papa cette princesse ou encore ma maman a deux verges magiques.
      Il y a un vrai travail de propagande et de programmation des esprits, tous les ingrédients pour fabriquer du progressiste sont mis en oeuvre.
      Les gamins d'aujourd'hui se font piétiner leur droit à l'insouciance, on leur introduit dès leur plus jeune âge des notions qui vont profondément les bouleverser.

      On a une bonne idée de la manière dont la France considère nos petites têtes.

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  2. En tous les cas que vous le vouliez ou non, je suis sûre que ce sont ces gender studies qui ont permis aux chauffeurs de bus, de je ne sais plus où, à qui la direction refusait le port du short de pouvoir porter la robe.
    Et ça c'est une sacrée avancée, ou je ne m'y connais pas.

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  3. Depuis quand les gens ont-ils besoin d'un guide progressiste pour se découvrir?
    Pourquoi nos enfants devraient-ils boire leurs conneries?
    Je ne fais absolument plus confiance à l'école républicaine progressiste. Vous pouvez être sur que votre fils, dès 16 ans, ira dans des back rooms, après être passé à la salle de shoot. Puis à la fin de la journée, ils rédigeront un petit billet bien degôche pour vanter les mérites de la liberté!

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  4. J'aime énormément votre conclusion Jacques. Depuis quelques jours déjà, je me suis fait une réflexion au sujet de notre société, et ce dont je me rends compte, c'est que le sexe, de manière générale, prend une grande partie du débat public.
    Au lieu de chercher à améliorer le niveau des gamins, on le baisse et on y introduit du sexe pour tous, quel que soit leur âge.
    C'est le degré le plus bas de la politique qu'on peut avoir à l'heure actuelle.

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  5. Si vous voulez vraiment savoir ce que sont les "études de genre", "théorie du genre" etc. (laissons les gauchistes essayer d'obscurcir la réalité avec un nuage de mots si ça les amuse), une seule phrase suffit : "On ne nait pas femme : on le devient". Tout est déjà là, en germe.

    L’idée c’est tout simplement qu’il n’existerait pas de différences psychologiques/morales permanentes (naturelles) entre les hommes et les femmes. Ou, si vous préférez, que le corps est sans rapport avec l’esprit. On admet des différences physiques, mais pas des différences psychologiques.
    Et la technique typique pour avancer ce genre de théorie (admirez le jeu de mots), c’est de se réfugier derrière les exceptions ou les cas particuliers.
    Il est bien évident que chaque individu est unique et que l’on pourra toujours trouver des femmes au comportement « masculin », des hommes au comportement « féminin », et tout un tas de gens entre les deux.
    Mais lorsque vous passez aux grands nombres, c’est bien autre chose.
    Là les différences hommes/femmes sont immanquables, et larges.
    Elles existent en tous les temps et en tous les lieux et sont remarquablement stables, notamment pour tout ce qui concerne le rapport à la sexualité et à la famille (il y en a d’autres, plus subtiles). Ce qui devrait suffire pour nous faire conclure qu’elles ne peuvent pas être essentiellement « culturelles ».
    Mais bref, j’en avais déjà parlé longuement sur mon blog et je ne peux ni ne veux revenir là-dessus dans un commentaire.

    Juste une chose pour conclure. Au moins une raison pour laquelle ces histoires de « théorie du genre » sont importantes : si vous présupposez qu’il n’existe pas de différences psychologiques entre les hommes et les femmes, vous allez hurler à la discrimination dès que vous constaterez que, dans un domaine, il y a moins de femmes que d’hommes (bizarrement ça ne marche pas en sens inverse). Et vous imposerez des quotas et des passe-droits de toutes sortes.
    Exactement ce que nous faisons déjà (parité) et que notre gouvernement, et notamment cette chère NVB (tiens, tiens), veut accentuer.
    Les idées fumeuses peuvent avoir des conséquences très concrètes.

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    1. "(bizarrement ça ne marche pas en sens inverse)"

      Si, si : le parti de Dupont Aignant a voulu faire du mieux disant sexuel. Hé bien, la loi avait tout prévu : "pas assez équilibré !" (Voir sur le site de DLR)

      Amike

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  6. "Mais ce n'est pas une des priorités de l'école...
    à peine quelques lignes dans un manuel de SVT, qui ne disent rien d'autre que ce que vous dites vous même fort bien."

    Voilà à peu près ce que j'allais laisser comme commentaire mais c'est déjà fait.

    Je remarque néanmoins que les commentateurs sont repartis au quart de tour sans savoir comment le gouvernement pense faire évoluer les manuels scolaires, à part une ligne ou deux...

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    1. C'est vous qui êtes bouché, mon vieux Jegou. L'introduction de ces conneries dans les manuels date de Sarko, les dénoncer n'est donc pas une sauvage agression contre votre mentor-héros-DieuVivant, j'ai nommé Hollande, l'homme qui apaise.

      Mais tout ce qui vous intéresse c'est de défendre le pouvoir, hein !

      Espèce d'odieux valet que vous êtes !

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    2. Racontez pas n'importe quoi ! Ce qui m'importe c'est d'exprimer mon désaccord avec des réactionnaires qui ne savent entériner des évolutions déjà effectives de la société.

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    3. Pourquoi me répondez-vous, insipide blogueur ? Allez donc censurer chez vous ! Quand on vous parle, c'est pour rire, seriez-vous trop bête pour vous en apercevoir ?
      Allez, cou-couche.

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    4. Oui.
      Il l'est.

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    5. "Des évolutions." Ben voyons...
      Vous en avez pas marre de nous refiler vos prospectus?

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    6. http://www.youtube.com/watch?v=ydwkZc85Ia8&feature=player_embedded
      Des gens qui soutiennent les évolutions, comme vous. Regardez, la moitié semble être alcoolique.
      Je ferai toujours plus confiance aux gens sages qu'à des furieux de 35 ans en pleine crise d'adolescence prolongée.

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    7. des réactionnaires qui ne savent entériner des évolutions déjà effectives de la société.

      Toute évolution est bonne. Toute évolution doit être "entérinée".

      Et ce sont les mêmes qui gueulent contre "l'ultra-libéralisme" qui s'imposerait partout, et autres mômeries du même calibre.

      Cherchez pas docteur, c'est la tête.

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    8. Les reacs chassent en meute aujourd'hui.

      Marco n'a pas vu que ma réponse était aussi pour rire. Sinon, je n'aurais pas dit "réactionnaires" mais "vieux con".

      Aristide a oublié que le projet du FN est de lutter contre ce libéralisme et que les filles ne mettent plus de jupe mais des pantalons contrairement aux chauffeurs de bus en Suède ou en Norvège.

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    9. Un apologiste de François Hollande ne saurait avoir de l'humour.

      Le hollandisme est un totalitarisme (à la petite semaine, certes, mais il peut encore progresser). Un t-shirt non homologué ? Hop, au gnouf. Un propos trop intelligent sur un blog ? Hop, censuré ! 700000 signatures sur la plus grosse pétition de toute l'histoire de France ? hop, à la poubelle. Une petite frappe qui se fait tuer parce qu'elle agresse un type qui ne lui demandait rien ? Hop, une minute de silence obligatoire à l'assemblée, et le vilain "coupable" pendu par les couilles en place publique.

      La démocratie à la Jegou, ça se rapproche furieusement du camp de rééducation. Alors rigoler avec ce petit capo, très peu pour moi. Ce sont des mecs comme ça, toujours d'accords avec le pouvoir, sûrs d'être dans le camp du progrès, qui surveillent dans les miradors.

      Et je dis ça très sérieusement.

      Jegou est l'ordure définitive qui rend possible, demain, le retour du goulag. Qu'il écrive comme un pied et soit incapable d'énoncer le moindre argument ne le rend pas moins dangereux, bien au contraire.

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    10. J'aime beaucoup l'énergie que prend Marco Polo à casser les arguments qu'il prétend que je n'ai pas. J'aime aussi beaucoup le temps qui passe à lire mes billets alors que je ne sais pas écrire.

      Cela étant, je ne pense pas que Jacques a fait ce billet pour voir des commentateurs s'étriper. Mais j'ai interdit à Marco de m'insulter dans les commentaires de mon blog, il vient le faire ici.

      Aucun savoir vivre.

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    11. Je ne t'insultes pas, gros con plein de merde. Tu ne sais vraiment pas lire, toi !

      "hé, M'sieur Jacques, Marco y fait rien qu'à m'embêter, tu pourrais pas le virer ?"

      Pauvre petit, va. Je t'ai fait bobo ?

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    12. Reste calme, mon canard. Si j'avais quelque chose à dire à Jacques, je le ferais.

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    13. JEGOU
      Comme on dit ici, à Sète, tu n’as vraiment pas de figure !
      Allez zou, à la niche et arrête de nous pomper l’air.
      Calmos avec la bière, c’est mauvais pour ton bide.
      Je ne fais que passer par ici, mais tu nous gave grave...
      (gave ni de Pau ni d'Oléron, mais du verbe gaver: nourrir de force).
      Si tu étais sétois, je te dirais:"tu vois pas que tu nous bande !"

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    14. Au moins autant que toi.
      Je suis comme mon maitre le grand Georges, modeste.

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  7. Je suis un homme. Du moins il semblerait, rapport à (l'énorme) tuyauterie qui pend de mon bas ventre, aux poils sur mon visage et sur mon torse, à mon physique "masculin", c'est à dire clairement musclé, à la graisse qui s'accumule plus facilement dans le ventre que sur les fesses, hanches ou cuisses, bref, toutes ces petites choses biologiques, physiques et physiologiques qui différencie l'homme de la femme.

    Pourtant, je fais aussi très bien le repassage, je porte des chemises ou des polos roses chaque fois que j'en ai envie. Je ne suis pas un grand fan de la violence (je déteste au plus haut poing les sports de combats) mais j'aime le rugby. J'ai toujours du labello sur moi pour soulager les lèvres abimées. J'aime que mon lit sente bon (j'utilise un "parfum de lit"...). Je hais au plus haut point le patinage artistique mais passer une soirée entouré de fille est pour moi plus un plaisir qu'un clavaire.

    Alors, je suis masculin ou je suis féminin ?

    Ou aucun des deux peut être...

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    1. Ah oui.
      Le gras au ventre c'est c'qui nous donne mauvais genre nous les hommes. Et faire du repassage n'y change rien. J'ai essayé.

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    2. Et être homo ne change rien à l'affaire: le biologique est tenace.

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    3. Très, très peu de gens correspondent à 100% aux stéréotypes concernant leur sexe. En fait, peut-être même personne.

      Et cependant presque tous les stéréotypes sont exacts - en tant que stéréotypes, c'est-à-dire vérités statistiques.

      (PS : "au plus haut poing" Jeu de mots volontaire?)

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  8. Le plus divertissant, dans tout ça, c'est qu'il se trouve des gens pour consacrer six ou sept ans de leur vie à étudier (il y en a même qui passent des doctorats…) un truc qui, in fine, revient à peu près à dire que l'homme est un animal culturel : belle découverte !

    D'un autre côté, Bourdieu a bâti toute sa carrière sur un bouquin dans lequel il “découvrait” que les fils d'avocat ou de professeur de médecine sont plus présents à l'université que les rejetons de chômeurs alcooliques et consanguins, alors…

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  9. Je pense que vous vous prenez le chou pour pas grand-chose. Essayez calmement de voir ce que sont ces études de genre: rien de nouveau sous le soleil.

    "rejetons de chômeurs alcooliques et consanguins"... Didier: il n'avait pas plutôt dit "fils d'ouvriers", Bourdieu, hmm ?

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    1. (pourvu qu'il ne me réponde pas: oui, ben c'est pas ske j'ai dit ?)

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    2. J'aime beaucoup caricaturer hideusement la sublime pensée bourdivine…

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    3. "Je pense que vous vous prenez le chou pour pas grand-chose. Essayez calmement de voir ce que sont ces études de genre: rien de nouveau sous le soleil." (Suzanne)

      Je pense que vous négligez un point important : la volonté de faire passer ces inepties pour de la science. De là les cours de SVT. Cela n'a rien d'anodin il me semble. Qu'il y ait des divagations de ce genre depuis longtemps est une chose, qu'on les présente comme une découverte scientifique en est une autre.

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    4. J'ai envie de vous dire keep cool, Marco. Je me demande si ce n'est pas l'Église, par la voix de Son Très Saint Père, qui n'a pas joué avec le feu de la sorte, sur une histoire de Terre pas bien plate toussa. Du coup, elle s'est pris les pieds dans le tapis -qui n'était pas bien plaqué, forcément, puisque la terre est ronde !- et porte sa croix, depuis. Ça fait quelques(dizaines de) dizaines d'années que ça dure, on lui en veut encore pour ça. Alors si flanby et toute sa clique peuvent se fracasser les rotules pour les siècles des siècles sur cette histoire, moi j'dis amen !

      Keep cool
      , Marco.

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  10. Marco Polo: on parle bien de science pour "sciences de l'éducation... "

    Celui qui qui a commencé à parler de genre était un américain, psychiatre, il y a 70 ans déjà... John Mooney, qui a publié des articles sur ses travaux concernant des patients pour lesquels il y avait un problème de non corrélation entre le sexe chromosomique et le phénotype. Jusque là, vous ne criez pas, tout de même.
    Après, ces études recoupent des champs tellement vastes, informels et partent dans des directions parfois sidérantes ou très contestables, je vous l'accorde... surtout quand elles coïncident avec d'autres études féministes dont l'hermétisme ésotérique laisse rêveur, ou plutôt pantois.


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    1. Oui, d'accord sur la fin (le gros) de votre propos, mais l'expression de "science de l'éducation" est à l'évidence une arnaque sémantique. Il est vrai qu'on parle également de science historique, de sciences sociales, etc. Dans tous ces cas, le mot science est usurpé, parce qu'il y a une telle différence entre la physique, par exemple, et les "sciences" sociales, que les appeler de la même manière relève de la confusion mentale aggravée.

      Je ne dis pas que les sciences sociales n'ont pas de valeur ni d'intérêt, certes non, mais ce ne sont pas des sciences.

      C'est là l'origine de l'arnaque, peut-être, avec les gender studies. Si on ne présentait pas leurs "résultats" comme des données scientifiques, les choses seraient bien différentes.

      Je reconnais qu'il me faudrait maintenant argumenter un peu la différence entre sciences vraies et fausses, mais on m'appelle pour des œufs au plat, et ça n'attend pas.

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    2. Les "sciences humaines" ne sont pas "sciences" au sens stricte du terme en raison de leur statut épistémologique spécifique.

      Ce sont rarement des sciences prédictives (comme la physique ou les mathématiques) mais plus des science explicatives.

      Les appeler sciences et leur attribuer une nature "scientifique" est un abus de langage qui permet de la faire passer comme des vérités scientifiquement établis, ce qui n'est évidement pas le cas.

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  11. Intéressant débat, mises à part les insultes...



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  12. Qu'importe le fait d'avoir des bacheliers quasiment analphabètes, du moment qu'ils savent qu'en dépit de ce qu'ils cachent dans leur slip, ils peuvent se doter du genre qui les arrange le plus...même si parfois ça peut faire mauvais genre.

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