La France compte quelques millions de
chômeurs. L'insécurité, qui n'est certes qu'un sentiment honteux,
se propage. Des islamistes s'éclatent ou nous éclatent à la
kalachnikov. Des migrants et autres Rroms entrent chez nous comme
papa dans maman et installent leurs campements dans nos villes. On
est de plus en plus nombreux à se partager un gâteau qui, lui,
n'augmente pas. Bref tout va bien.
Et quel est le problème qui agite les
gens de gauche enculeurs de mouches ? Eh bien la fameuse
déchéance de nationalité ! Et pourquoi ça ? Parce que
voyez-vous, elle créerait deux catégories de Français ! Alors
que chacun sait que la République ayant apporté à nos concitoyens
liberté, égalité et fraternité nous sommes tous libres, égaux et
fraternels comme c'est pas possible.
J'ai déjà écrit
que le côté dissuasif de la mesure n'était pas la question. Pour
moi, un petit coup de guillotine trancherait la question. Sans
compter que ça rendrait service au malheureux terroriste qui
n'aurait pas eu la chanse de se faire zigouiller au cours de ses
attentats : en l'exécutant, on en ferait un martyr de la foi et
à lui lui petites vierges du paradis ! Seulement, la peine de
mort est passée de mode. En dehors de quelques assassins peu au fait
des tendances, qui songerait à l'appliquer dans la France du XXIe
siècle, pays des Droits de l'Homme ?
Mais revenons à nos catégories. Hier
midi, un professeur de Français de Bobigny était invité au
13 heures de la RSC. Il avait écrit une lettre ouverte au
président Hollande, où son petit cœur s'épanchait. Curieusement,
quand je m'épanche dans un article, aucune radio de service public
ne me prie d'en venir lire quelques extraits à ses micros. Pour lui
on eut ce geste. Donc, ce brave jeune homme (je l'espère jeune!) la
voix pleine de trémolos rentrés s'exécuta. Il était question de
trahison envers lui et ses disciples divers. Alors qu'il passait le
plus clair de son temps à expliquer à ces derniers à quel point
ils étaient Français, autant et même plus que bien des souchiens
ignares, hontes pour leur pays, voilà que le chef de l'État venait
foutre en l'air son apostolat et créer, chez des êtres plein
d'espoir et de confiance dans leur belle quoique récente patrie, un
profond désarroi. Ainsi ils ne seraient plus que des Sous-Français
soumis à d'autres lois ? Ainsi, cette terre d'espoir et de
gloire** qu'ils aiment de fine amour les bafouerait ? Etc.
Ce brave pédagogue, écoutant
davantage son cœur que sa raison oubliait certains détails :
d'abord que pour ses chères têtes blondes, brunes ou crépues
avoir une double nationalité n'est pas nécessairement la règle.
Ensuite que la mesure qui « fait débat » n'est prévue
qu'en cas d'action terroriste. S'ils ne commettent ou ne participent
à aucun attentat, la mesure ne saurait les concerner.
Je passerai sous silence son apologie
sous-jacente de la multi-culture de ses ouailles car cela soulèverait
la question du communautarisme. On voit assez comme à partir d'un
projet de mesure symbolique, en mettant en œuvre toute sa mauvaise
foi, un apprenti sorcier peut, plutôt que de tenter de l'effacer,
aider à se renforcer un sentiment de non-appartenance chez ceux dont
on lui confie la formation. Les prêtres de Constantinople assiégée,
qui disputaient, dit-on, du sexe des anges étaient certes des
enculeurs de mouches mais faute d'être utiles, ils demeuraient
inoffensifs. Leurs homologues modernes ajoutent la nocivité à la
ratiocination comme ils desservent toutes les personnes qui, quelle
que soit leur origine, ont eu à cœur et se sont donné les moyens
et le mal de faire de leurs enfants des Français assimilés.
* Je recommande le passage où il
évoque une France « protégeuse et partageuse (sic) » !
**Land of hope and glory, comme disent
les British
Merci, oncle Jacques pour vert retranscription de la bêtise gauchiste.
RépondreSupprimerLibre à ce bien pensant de vouloir partager la richesse des autres mais espère qu'il met en pratique ce merveilleux sentiment en donnant la moitie de son salaire à des oeuvres bien pensantes et avec l'autre moitié héberger une famille de migrants aztequo-malteques.
Il offre son amour et ouvre son cœur à la diversité. C'est plus noble (et moins coûteux).
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerrien a voir avec votre billet , mais que vient faire ici ce s ?
"Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane."
Le questionneur du jour
Selon Giscard...." au-revoir"
Non seulement ce s est à sa place, mais il y est même parfaitement indispensable. Car voyez-vous, cher Questionneur-du-jour, durant votre probablement longue hibernation, il a été décidé que les verbes conjugués à la deuxième personne du singulier prendraient désormais systématiquement un s à leur bout. Notez-le dans un coin, ça vous resservira.
SupprimerN'oubliez cependant pas qu'à l'impératif les verbes du 1er groupe ne prennent pas d's à la 2e personne du singulier !
SupprimerOh, mais je ne l'oublie pas ! Je ne pense même qu'à ça…
SupprimerVous faites bien !
SupprimerTiens je ne savais pas que les profs étaient payés pour expliquer à leurs élèves à quel point ils étaient français. Je pensais naïvement que grammaire (pronoms relatifs, conjugaison, tout ça tout ça) et littérature étaient de leur ressort.
RépondreSupprimerBen oui, c'est ce qu'on m'avait dit... Quand je pense que je n'ai jamais évoqué devant mes élèves les plus divers le bonheur d'être Français, la rouge de la honte me monte au front.
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