Demain en compagnie de Nicole et d’Elphy (une amie à elle qu’un
faisceau de présomptions m’amène à soupçonner fortement d’être une
femelle Yorkshire terrier) nous
prendrons la route des Landes afin de rendre notre visite annuelle au fils de
la première. Les prévisions météorologiques sont encourageantes : il
semblerait que la pluie sera au rendez-vous. Les Landes sans pluie, c’est comme
un socialiste sans indignation, quelque chose que je n’ai jamais vu. Chaque
fois que nous y allons, elle est là. Il sera difficile cependant que les
précipitations de cette année égalent celles de l’an dernier qui furent remarquables
d’intensité, mais ne désespérons pas…
Quitter ce qui me tient lieu de paradis provisoire m’est
toujours un peu désagréable. Surtout depuis que j’ai fait l’expérience d’un incendie.
Je vérifie que je n’ai pas laissé traîner de mégots incandescents, que j’ai
bien éteint le gaz et la cafetière mais aussi
méticuleuses que soient mes vérifications je passe les premières heures
d’absence à m’inquiéter puis, le temps passant, je me résigne : si la
maison brûle en mon absence, qu’y puis-je ? Au bout d’un moment je finis
par n’y plus penser.
D’autres choses m’inquiètent. Et si une vague de chaleur
venait calciner mes plantations sous la
serre ? La pivoine rosée ne va-t-elle pas sournoisement profiter de mon
absence pour épanouir ses corolles nous privant d’un spectacle si longtemps
attendu ? Les mauvaises herbes, grâce aux effets conjugués de la chaleur
et de l’humidité, ne parviendront-elles pas à défigurer mes planches de légumes ?
D’un autre côté, il est raisonnable que les
haricots en profitent pour lever, que les plantules de patates grandissent, que
le gazon germe. Tout a un bon et un
mauvais côté…
Nous irons en Espagne histoire de priver notre cher pays de
quelques centaines d’Euros de taxes sur le tabac et de rapporter de la
charcuterie…
Ce voyage aura pour conséquence notre abstention aux
européennes. On ne peut pas être partout à la fois… Dire que j’en éprouve une
peine cruelle serait exagéré.
Il est probable que mon addiction au blogage continue
pendant ce séjour, surtout si la pluie vient limiter les sorties. Ce n’est donc
qu’un à bientôt.
Vous sortez la Daimler pour une si longue virée que la route vous soit belle.
RépondreSupprimerMerci pour vos bons souhaits !
SupprimerVous avez oublié de fermer l'eau.
RépondreSupprimerMerci de m'y avoir fait penser !
SupprimerD'un autre côté cela aurait évité l'incendie
SupprimerVous devriez laisser Elphy. Ne serait-ce que pour dissuader les cambrioleurs.
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas une bonne idée: on risque de vous la voler.
Et puis, un yorkshire, c'est très joli dans une Daimler.
Bon voyage!
La pauvre s’ennuierait sans sa copine. Elle remplacera avantageusement le chien dodelineur de tête qu'on voyait autrefois sur les plages arrière. Merci pour vos souhaits.
SupprimerBof, bof, la charcuterie espagnole… À part le jambon, qui est sublime, bien entendu.
RépondreSupprimerJe sais, Didier, mais que voulez-vous, j'ai des goûts de rustre...
SupprimerBon voyage maître Jacques, soyez tranquille nous prendrons soin de tout, particulièrement des bouteilles qui se trouvent dans votre cave. Et n'abimez pas la Daimler, surtout !
RépondreSupprimerJe n'ai aucune cave ! Pour la Daimler, sachant à quel point vous l'appréciez, j'en prendrai grand soin !
SupprimerBon voyage, Jacques. Si je peux me permettre, lorsque vous franchirez la frontière, vous ne serez pas en Espagne mais au Pays basque... Et oui. Et vous ne serez pas très loin de chez moi.
RépondreSupprimerMerci ! Oui, le Pays basque, mais comme on y est déjà à Biarritz... Ainsi vous êtes du Sud-Ouest ?
SupprimerNon, je suis de la région parisienne. C'est mon épouse qui est basque et nous vivons dans son village.
Supprimervous avez oublié la horde de manouches qui pourrait squatter votre beau jardin !
RépondreSupprimerdamned !
faites un bon voyage, je suis sûre que vos voisins auront un œil attentif comme il sied à tout bon voisinage
nous lirons vos aventures avec plaisir
Des manouches, on n'en voit pas beaucoup dans le secteur... Pour ce qui est d'épier, les voisins ne craignent personne !
SupprimerLes Landes sans pluie, c'est possible, mais plutôt en juin, ou alors fin août et début septembre. Ce n'est probablement pas seulement l'Adour et la Garonne qui ont inspiré les Romains lorsqu'ils nommèrent l'Aquitaine notre pays béni des Dieux !
RépondreSupprimerJe n'avais pas fait le rapport entre aquitaine et aqua.Bien que cette étymologie soit contestée, je comprends de mieux en mieux pourquoi elle est admise...
SupprimerBon séjour et à bientôt, donc.
RépondreSupprimerAmitiés.