Je sais, je reprends
un titre de Louis-Ferdinand Céline. Avant de courir me dénoncer à la
Licra, n’oubliez pas qu’il l’avait lui-même emprunté à son livre de prières…
Je confesse donc ma faute : comme tout un chacun je me suis laissé abuser par les apparences. On surprend M. Hollande entrer et sortir d’un immeuble où il aurait retrouvé une jeune actrice. Du coup, tout le monde se met à voir en lui la réincarnation du Bandeur Fou qui sema la terreur dans les campagnes Limousines au siècle dernier ! Et s’il s’agissait de tout autre chose ?
A croire que la seule chose qu’on puisse faire en compagnie
d’une femme soit l’amour (expression utilisée par le moderne pour évoquer les plus effrénées galipettes tandis que fut un temps il signifiait
simplement « faire la cour ») ! Tout homme d’expérience sait
très bien qu’on passe en général plus de temps à toutes autres sortes d’activités
passionnantes en compagnie d’une personne du sexe opposé : regarder la télé,
écosser des petits pois, jouer au scrabble, s’engueuler, etc.
Seulement, c’est sur la fornication que tous, moi y compris,
comme un seul homme se sont rués. Si aux innocents tout est innocence, aux yeux
du cochon tout est cochonceté. Tous les récents jugements, favorables ou non, portés sur les escapades nocturnes du bon
François en disent plus sur leurs auteurs que sur celui qui en pâtit. Une chose est certaine : on s’est permis
de jeter un regard biaisé par-dessus le mur de la vie privée de M. Hollande. Et
ce n’est pas joli-joli.
Admettons que, pour se délasser et oublier un temps les lourdes responsabilités
de sa charge, notre (pas vraiment) bien aimé François national aime à se livrer
aux joies ineffables que procure le jeu de petits chevaux. Qu’il y joue avec
une partenaire qui y prend un égal plaisir. Ce n’est pas si courant, les vrais
amateurs… Que ces parties endiablées emmènent
les joueurs à veiller jusqu’à des heures indues et que rompus par leur passion,
ils s’endorment à la table de jeu. Tout s’expliquerait…
Ce n’est bien entendu qu’une suggestion. Il pourrait aussi
bien être un fan des cartes (bataille ou 30 kilos de cochon) ou du jeu de l’oie.
Maintenant, mettez-vous à sa place. On découvre son secret. Vous le voyez
expliquer urbi et orbi qu’il ne s’agit que d’un innocent hobby ? Pour lui
qu’on accuse d’être une grosse loche molle aucunement à la hauteur de ses
fonctions, il vaut mieux encore assumer le rôle d’adultère que celui d’enfant
attardé…
Et la Valérie, dans tout ça ? Eh bien une chose est
certaine : c’est une jalouse. Une vraie jalouse l’est de tout : de
vos amis, de votre chien, de vos passe-temps, de votre famille, de boulangère
obèse, de tout, vous dis-je. Les hommes
(ou femmes) d’expérience vous le confirmeront. Eût-elle connu la vraie nature de
ces rendez-vous que ça n’eût rien changé. Elle lui eût fait une scène,
reproché de préférer jouer aux petits chevaux avec « cette salope »
(pour une jalouse, toutes les femmes sont des salopes) plutôt qu’avec elle…
Voilà où en est ma réflexion. Ai-je raison ou tort ?
Seuls les protagonistes connaissent la vérité. La révèleront-ils jamais ?
Injustement accusés, finiront-ils par donner raison à leurs calomniateurs ? Après tout, un bon partenaire de jeu peut s’avérer
un conjoint tout à fait convenable…
Cher Jacques, ainsi donc se joue sous nos regards médusés la seconde face de la pièce, la face cachée de la Lune, en quelque sorte ? Cela me laisse pantois, autant qu'un billet de celle-dont-il-ne-faut-pas et cætera.
RépondreSupprimerA propos, quelqu'un prend-il des nouvelles ?
Il m'arrive d'aller jeter un œil sur l'endroit-qu'on-ne-nomme-pas mais je n'arrive plus à lire : trop chiant !
Supprimerah évidement, vu comme ça, ça change tout ! comme quoi, tant que ne tient pas la chandelle on ne sait rien ! et puis je ne sais pas pourquoi mais je me l'imagine plus en train de jouer aux petits chevaux qu'aux jeux interdits, tout nu sur une peau de bête devant une cheminée en buvant une grande cuvée de veuve Cliquot ,mais je m’égares là !
RépondreSupprimerQuoique tout nu, bien talqué et jouant aux petits chevaux sur une peau de bête...
SupprimerAprès tout Mitterrand avait bien ses propres rendez-vous privés avec Marguerite Duras ... Pensez-vous qu'ils s'aimèrent avec fougue ou bien ne parlèrent-ils que de la mort, du destin... ?
RépondreSupprimerOu jouèrent-ils à la bataille navale et au morpion ?
SupprimerVoila l'explication à l'absence de sextape...
RépondreSupprimerBen oui, une petits chevaux tape, c'est moins vendeur.
SupprimerEt pas que, il avait aussi des r-v privés avec bien d'autres dont Laure Adler (laide et aux cheveux perpétuellement gras), laquelle a ensuite été nommée directrice de F. Culture qu'elle a réussi à détruire.
RépondreSupprimerDonc Mitterrand préférait la quantité à la qualité. Le score du pédalonaute est bien inférieur.
S'il choisissait ses partenaires avec moins de rigueur, c'est qu'il n'aimait pas perdre au jeu.
SupprimerMa grand-mère maternelle adorait les petits chevaux : dès que l'un ou l'autre de ses petits-enfants pointait le bout de son nez chez elle, il n'y coupait pas de trois ou quatre parties.
RépondreSupprimerEn revanche, je pense qu'elle est morte sans savoir qui pouvait bien être François H.
" je pense qu'elle est morte sans savoir qui pouvait bien être François H."
SupprimerQuel dommage !
Moi, ça ne me viendrait pas à l'idée de jouer aux petits chevaux si j'étais dans le même lit que Julie Gayet. Cela jette un doute sur la normalité de notre président..
RépondreSupprimerMais le lit, c'est pour faire un gros dodo, Pangloss ! C'est sur une table qu'on joue aux petits chevaux !
SupprimerVous avez mille fois raison. je ne vois pas d'ailleurs ce que les deux personnes en cause pourraient faire d'autre que jouer à d'innocents jeux de société, il suffit pour s'en convaincre de bien regarder notre bon petit président.
RépondreSupprimerQuant Mme. Valoche sa réaction mesquine ne lui fait pas honneur!