Voilà une femme qui s’est trouvée propulsée aux unes de tous
les journaux du Monde (et probablement d’ailleurs) suite aux escapades
nocturnes de son scootériste de « compagnon ». Ça l’a chagrinée, la
mignonne. Huit jours d’hosto, deux ou trois à la Lanterne – aristocratique situation !
– avant de partir pour les lointaines Indes participer à un
gueuleton pour lutter contre la faim. Peut-on imaginer mode d’action plus
efficace ? Là-bas, le paparazzo l’attendait en meute, avide d’informations.
La gloire, quoi !
Si tous les cocus connaissaient
un tel engouement, combien s’empresseraient de le devenir ou de le faire savoir ?
Hélas, il est probable que bien vite on trouvera d’autres sujets. Telle une
quelconque Leonarda plus personne ne s’intéressera à son insigne malheur et elle
rejoindra la foule des anonymes qu’elle n’a quitté que par hasard. Ce sera sûrement le plus dur.
Peut-être tentera-t-elle de renouer avec la gloire en
publiant quelques menues révélations sur les petites perversions et autres
innocentes manies de son illustre ex-compagnon ? Donnera-t-on à cet
éventuel opuscule la publicité qu’il mériterait ? On en doute…
S’abaissera-t-elle à faire des animations dans les
supermarchés ? Y vantera-t-elle les mérites du beurre ou du camembert
Président ?
Suite à sa triomphale tournée indienne, participera-t-elle à
tous les raouts humanitaires ? L’y invitera-ton seulement ?
Sans parler de roche tarpéienne, qui intéresse-t-on encore
quand on n’est plus au capitole ?
Vous faites un billet sur pauv' Valérie, moi sur Paul Valéry : on est raccord…
RépondreSupprimerJe crois qu'ainsi nous avons couvert l'ensemble des problèmes actuels !
SupprimerVous voilà bien petit François, à ranger ainsi Valérie dans la colonne "problèmes" ! Je note cependant l'acuité de votre comparaison des cas Léonarda / Valérie Trierweiller.
SupprimerOh, je la range parmi tout ce qu'on nous présente comme primordial et dont on ne parle plus jamais après quelques jours...
SupprimerJe ne m'inquiète pas pour elle. D'ici à ce qu'elle soit bombardée ambassadrice extraordinaire de l'UNICEF, il n'y a qu'un pas. Une manière de rester "première dame" en se consacrant à ces bonnes œuvres qui sont le gagne pain et la renommée médiatique des compagnes des princes.
RépondreSupprimerPeut-être, mais tout le monde se fout de ce que peut bien faire une ambassadrice de l'UNICF, aussi extraordinaire fût-elle...
SupprimerEffectivement, il y a bien de la misère en ce monde --merci, Jacques, de nous le rappeler.
RépondreSupprimerPs : ici chez nous, le soleil brille.
Mon cœur saigne à la vue de toute misère. On ne se refait pas !
SupprimerPS : A croire qu'il ne pleut sur le Perche que quand nous nous y rendons !
Mais c'est vrai ce que vous dites, la gloria mundi transite tellement vite de nos jours que je ne lui donne pas trois semaines avant de passer à la trappe.
RépondreSupprimerSauf si elle a gardé de bons gros biscuits bien savoureux que ce pignouf est bien capable de lui avoir donnés et si elle prend les précautions nécessaires pour pouvoir s'en servir sans trop de risques.
Affaire à suivre.
Amitiés.
"de bons gros biscuits bien savoureux que ce pignouf est bien capable de lui avoir donnés." Qui les paiera? Le pignouf ou nous?
SupprimerLu ce matin dans The Independent: "It emerged that Ms Trierweiler, 48, has negotiated a financial settlement with Mr Hollande to compensate for loss of status and her loss of earnings since she abandoned part of her journalistic career when he became president 20 months ago. It is believed that part of the agreement is a “gagging clause”.
Bref, elle n'est pas sur la paille.
A en être cocu, on n'en est pas moins réaliste : s'embarquer sans biscuit est un signe de coupable légèreté...
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