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lundi 13 janvier 2014

Mais qui veut la peau du bouffon ?


Je ne vais pas parler de nouveau de M. M’bala-M’bala dont seuls quelques Martiens peu attentifs aux affaires terrestres ignorent l’identité des ennemis (je parle évidemment de tous les amoureux d’une république dont ses propos sapent les fondements les plus sacrées) mais de notre (pas très)  bien aimé président.

D’ordinaire, quand un journaliste apprend les frasques d’un président, il fait celui qui n’a rien vu, genre : 
      - Dis donc, Coco, le gars qui est en train de culbuter ta femme sur les poubelles, ça serait pas le président ?
        - Qui qu’tu dis qui culbuterait qui où ça ?
        - Ben, là, le président, ta femme, sur les poubelles !
         - Moi, je vois rien.
         - A bien y réfléchir, moi non plus je ne vois rien du tout. On retourne au bistro ?

Comment se fait-il que dans le cas présent un organe de presse, fût-elle de caniveau, se mette à raconter, photos à l’appui, les peccadilles du chef de l’État ? Sa « normalité » ferait-elle de lui une personne ordinaire ?  Mais des galipettes des gens ordinaires, nul n’a souci ! Si ma boulangère s’envoie en l’air avec le commis, ça n’intéresse qu’elle, le commis et parfois le boulanger qu’il soit jaloux (de sa femme ou du commis, soyons moderne) ou préoccupé par la baisse de productivité que ces ébats entraînent .Seules celles des peoples intéressent. Le président n’est pas un people. Il est un  exemple pour le peuple. Un mauvais exemple diront beaucoup, mais un exemple tout de même.
En imaginant qu’un journaliste ait auparavant osé évoquer quelque incartade présidentielle, on peut penser qu’au cas où la Première Dame en eût été marrie au point qu’on ait dû lui prodiguer des soins, ça aurait probablement donné la conversation qui suit

        - Dis-donc, Coco, y’a notre informateur de l’Hôtel Dieu qui nous dit que suite à la liaison du président avec Pauline Carton, Mme Y de G (j’ai choisi des initiales au hasard) serait hospitalisée en état de grande détresse dans le service du Professeur X.
          - N’importe quoi ! Ça ne peut être qu’une homonymie, des Y de G, j’en connais des tas.
                     -  Ben, il dit qu’elle est arrivée dans une DS noire immatriculée 1 PR 75, avec cocarde.    
         - Et qu’est ce qui nous dit que c’est pas une voiture volée ? Purée, les gens ne respectent plus rien ! Faudrait qu’on fasse un papier sur les vols de voitures officielles.
          - Ça, c’est une bonne idée, Coco. On va en discuter au bistro ? 

Comment se fait-il qu’un journal dont le titre rappelle le gentilé d’une célèbre capitale Ouest-Européenne, ait révélé la présence de Mme V. T. dans un hôpital parisien, information ensuite confirmée par ses services ? Se contrefoutrait-on de la discrétion qui devrait normalement entourer les problèmes de santé  d’une personnalité publique ?
Ces deux « indiscrétions » inclinent à penser que quelque part il existe une voire des personnes qui  voudraient mettre des bâtons dans les roues du scooter présidentiel. C’est d’autant moins élégant qu’un tel désir s’apparente, vue la présente popularité de notre chef (pas très) bien aimé,  à du tir sur ambulance.  Pratique unanimement peu prisée.

Je dis ça, je dis rien, hein ? Voir des complots partout n’est pas mon genre. Seulement tout ça m’intrigue…

11 commentaires:

  1. Valls serait-il également un comploteur ?

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  2. Honnêtement, je n'en sais rien, il faut dire aussi qu'un président de ce style là, nous n'avions encore jamais eu...
    En revanche, pour ce qui concerne la liaison de Qui Vous Savez avec Pauline Carton, vous me l'apprenez, j'ignorais totalement, les bras m'en tombent!

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    1. Je vous ai dit avoir choisi les initiales au hasard. Vu ce que vous suggérez, je m'aperçois que ce sont celles de l'épouse de qui-je-sais ! Quelle coïncidence !

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  3. Hollande n'en impose plus (sauf fiscalement). Sa normalité a glissé vers la médiocrité et, puisqu'il ne respecte plus sa fonction, la presse le respecte de moins en moins. Tous les journaux qui savaient et se sont tus pour "protéger le président" et qui, maintenant, sont obligés de continuer dans cette voie en l'absolvant avec des arguments de "vie privée" teintés de gauloiserie, doivent se mordre les doigts. La prochaine fois, ils ne louperont pas le scoop. A moins qu'on ne leur rappelle, comme l'a fait Philippe Meyer ce matin sur France-Culture, le chiffre de la subvention annuelle qu'ils perçoivent et le pouvoir de ceux qui la distribuent.

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    1. Yves Thréard, me semble-t-il a expliqué tout à l'heure dans C dans l'air que depuis quelque temps, les présidents ayant mis un point d'honneur à se montrer proches du peuple ils avaient en retour perdu une certaine part d'estime des Français pour qui le chef de l'État se doit d'être plus prestigieux.

      Il semblerait de plus qu'il devient de plus en plus difficile d'interdire une publication. Reste,comme vous le suggérez, l'intimidation par chantage financier...

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  4. michel desgranges13 janvier 2014 à 18:58

    C'est très vieux... c'est l'affaire "DSK"....
    Quand elle a éclaté, les gens de media ont osé écrire : "ah mais, il y a longtemps que nous savions comment il est ..."
    Et comme ils sont des "journalistes d'investigation", ils ne disaient rien.
    Mieux vaut mitonner un lapin à la moutarde....

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    1. C'est juste. J'envisage d'en révéler la recette secrète. Du lapin, pas du courage journalistique !

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  5. alors comme ça, il y aurait des mecs où des nanas qui auraient clapoté ? pas possible ! les vendus hein ! entre kamarades, franchement, c'est pas correct....

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  6. L'entourage de VT a informé la presse de son hospitalisation, normal.

    Quand à qui vraiment commandité et fait paraître cet article, j'avancerais deux noms: Ségolène Royal, qui se vengerait et pourrait ensuite prétendre à un poste au gouvernement, VT qui voit la menace se préciser et qui préfère oser le tout pour le tout, auquel cas la date est super bien choisie, elle se porte pâle et a joué son va tout,

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  7. Quand j'ai lu le titre de votre billet, j' ai crue que vous parliez de notre cher Président , la suite me rassura quant aux complots, qui pourrait croire cela sauf les idolâtres hollandais.

    Je me pose une question très bête, à force de faire autant le crétin, la province de Hollande va demander ou finira pas exiger que notre cher Président change de patronyme ou en change l'orthographe.

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