Demain soir aura lieu un débat. On
nous le présente comme décisif. Cependant, il est probable que
comme d’habitude une large majorité d’électeurs ne le regarde
pas. Il se contenteront, dans le meilleur des cas, d’écouter ce
qu’en diront les enculeurs de mouches commentateurs médiatiques Vu
l’objectivité de ces braves gens à qui leur cécité à
géométrie variable a interdit depuis plus de cinq ans déjà de
réaliser que leur idole n’était qu’une baudruche verbeuse et
nocive en perpétuelle
contradiction avec lui-même, on peut s’attendre à des
comptes-rendus fidèles.
Quoi qu’il en soit, je trouve ces débats foncièrement inutiles. On tente d’en faire un haut moment de la démocratie mais ce n’est souvent qu’une occasion pour les candidats de glisser la petite phrase qui tue dont leur partisans continueront de se gargariser des décennies durant du genre « Vous n’avez pas le monopole de la choucroute », « Moi président, je mangerai du cassoulet, moi président, j’irai à la messe à vélo , moi président, j’etcoeterai », « Mais vous avez tout à fait raison, M. le chef de gare... » *
M. Macron est une nouvelle sorte de guignol : pas de petite phrase qui tue, mais d’interminables périodes engendrant une stupéfaction teinté de lassitude et que ses thuriféraires trouvent géniales faute d’êtres compréhensibles. Comme disait à propos d’un sénateur Eurélien la Mère Plateau qui logea mes 18 ans « Ah ça, il parle mieux qu’un lièvre mais il court pas si vite » ! C’est tout ce qu’on peut en dire.
A ces parlottes inutiles, la sagesse exigerait qu’on ne se rende point. Mais ce serait considéré comme une dérobade…
Franchement, je me fous de savoir qui « gagnera » ou « perdra » lors de cette pantalonnade. J’en dirai autant du résultat du deuxième tour. La victoire de ma candidate n’est ni probable, ni inconcevable. Les urnes parleront.
Ce
qui compte vraiment à mes yeux, c’est la progression du camp
national : plus de 32 % au premier tour. C’est
l’élimination du candidat de gauche, c’est le fait que dans plus
de 20 000 communes de France Marine arrive en tête, c’est qu’il
en est de même dans 206
(sur 566) des
circonscriptions législatives et qu’elle obtient plus du tiers
des voies dans 63 d’entre elles, c’est
que le « FRONT RÉPUBLICAIN » est moribond.
Ces progrès
ne sont pas négligeables, il faut qu’ils se poursuivent et
mènent finalement à une victoire indiscutable.
Le reste n’est que bavardage.
*Je cite de mémoire mais ça doit être à peu près ça.
Il n'y a pas que vous pour ignorer le "débat".
RépondreSupprimerN'importe comment, j'ai fait mon choix depuis près de 40 ans.
Supprimer"ELLE" n'est pas vraiment "MA" candidate, mais l'autre @$€£+%!? l'est encore moins...
RépondreSupprimer...et, comme beaucoup j'ose espérer, je n'ai pas besoin de ce débat : ça fait 5 ans qu'on nous le repasse.
N'importe comment, vu que M. @$€£+%!? dit n'importe quoi et son contraire à quoi bon lui parler ?
Supprimer"En 2021, l'État a entrepris une réforme en profondeur de la haute fonction publique. L'ordonnance du 2 juin 2021 a supprimé l'École nationale d'administration (ENA). Un décret du 6 avril 2022 tire les conséquences de la création du corps des administrateurs de l'État et de la fin du corps des préfets et des sous-préfets début 2023."
RépondreSupprimerAinsi donc à la veille de l'élection présidentielle Macron continue à bas bruit - car personne n'en parle - de détruire notre haute administration et de livrer l'État à des administrateurs à sa botte ?
serait-ce comme un début de commencement de panique ?
SupprimerIl s'agit, pour des raisons qui restent à déterminer (dont son Européisme débridé) de finir de détricoter tout ce qui a fait la France (pays qui, comme il nous l'a appris n'a pas de culture).
SupprimerLéa Salamé et Gilles Bouleau vont mener le débat... il manque Laurent Ruquier pour que l'enfumage soit complet.
RépondreSupprimerIl est vrai que si Salamé et Bouleau étaient remplacé par Ruquier et le gars de quotidien (je ne connais pas son nom et ne le regarde jamais), on conserverait la parité tout en préservant l'objectivité.
SupprimerIl parle mieux qu'un lièvre mais il court pas si vite !
RépondreSupprimerJ'adore !
Je la ressortirai à l'occasion
je ne m'en lasse pas depuis cinquante-trois ans !
SupprimerFront républicain c'est l'anagramme de frein republicon, ça veut tout dire
RépondreSupprimerAnagramme ? Pas tout à fait. Il n'empèche que ça interroge !
SupprimerJ'avais pris les devants. Pour m'assurer de voter Marine quelque soit la tournure du débat et autre bétises qu'elle pourrait proférer pendant la fin de la campagne, j'ai donné procuration dès lundi dernier, à un ami militant au RN qui n'a aucun doute sur les qualité de sa chef. Je vais ainsi pouvoir à la fois voter Marine et aller à la pêche!
RépondreSupprimerSage précaution ! N'étant pas pêcheur, je n'y aurai pas recours.
SupprimerLa politique rend fou, c'est bien connu et il suffit de regarder la télévision pour s'en convaincre.
RépondreSupprimerDans votre cas, la cadence soutenue de vos billets tous politiques démontre que vous êtes sur une mauvaise pente, qui vous mènera dans un clinique de santé mentale, à brève échéance. A moins que vous ne finissiez comme Gérard de Nerval, un autre littéraire, mais plus doué que vous.
De quoi,plus doué le Gégé?Hé ho redescendez M Le Rabouilleur!!
Supprimerhors sujet : un de vos amis semble avoir bénéficié d'une permission de sortie pour quelques jours, peut-être pour aller voter, mais il devrait continuer à prendre son traitement.
RépondreSupprimerLe cas du blogueur bedeau expliqué aux novices, ou l'attaque ad hominem.
RépondreSupprimerSi vous ne pouvez pas attaquer le message, car il est irréfutable, attaquez le messager.
Je ne vais donc pas m'attaquer au blogueur anonyme bedeau, ou plutôt à une officine dont il est le mercenaire, mais à son blog, concentré de toxines, payé par on ne sait qui.
Son blog est un ramassis de provocations, mais il ne récolte aucun commentaire intéressant.
Tout ça pour ça !
Merci pour ce nouvel et bel exemple d'attaque ad hominem qui conforte et illustre ma démonstration. Vous êtes trop fort pour moi.
SupprimerVous êtes trop curieux, comme le Ghostwriter de Roman Polanski.
SupprimerRegardez cette fable cruelle, puis discutez-en avec votre animal de compagnie. Il en sortira quelque chose ... ou pas.