De deux choses l’une : soit les sondages disent
carrément n’importe quoi soit les français sont versatiles.
Dans un sondage IPSOS-Le Point paru le vingt
et un mai, à la question : « Quel jugement portez-vous sur l’action
des personnalités politiques suivantes ? [Sarkozy, Nicolas] » 49 % ont
déclaré avoir une opinion positive tandis que 48% avaient une opinion négative.
Dans un l’autre, effectué par BVA publié le
11 mai 2012, à la question « Selon vous, Nicolas Sarkozy a-t-il été un
très bon, plutôt bon, plutôt mauvais ou très mauvais Président de la République
? » 50 % ont jugé qu’il avait été bon tandis que 49 % le jugeaient
mauvais.
J’admets que la marge d’erreur existe mais
tout de même… Surtout que si on regarde les tendances, celles-ci sont de plus en plus favorables.
Il semblerait qu’en France on devienne
populaire quand on est battu ou qu’on n’est plus au pouvoir. Le meilleur exemple
en est le bon (je devrais dire l’excellent) président Chirac qui après son
départ des affaires devint le politicien le plus populaire de France, et de
loin !
Personnellement, je trouve ça très inquiétant pour ce qui de la maturité politique de notre peuple.
C'est exact en France, on adore les perdants et les défaites, jusqu' à instituer Camerone comme la Fête de la Légion étrangère pourtant l'unité française combattante la plus aguerrie de nos armées.
RépondreSupprimerPour les sondages tout dépend de l'endroit et qui demande ce sondage. le PS n' ira pas dans le XVIéme même si beaucoup de leurs caciques y habitent, pour avoir la température sur la popularité de " Moi président".
Bonne journée.
Toujours le culte du perdant...
Supprimer"la maturité politique de notre peuple"
RépondreSupprimerC'est quoi ça ? Je ne sais même pas de quoi vous voulez parler !
On peut toujours espérer qu'elle émerge un jour, quoique ça soit mal parti.
SupprimerIl me semble que cela a moins à voir avec la défaite qu'avec l'éloignement du pouvoir. La preuve est que Jacques Chirac n'a pas quitté l'Élysée en vaincu. Et encore moins Mitterrand. Si le phénomène n'a pas profité à Giscard, c'est sans doute parce que, vaille que vaille, il a poursuivi un semblant de carrière politique après 1981.
RépondreSupprimerCertes, mais qu'est un politicien éloigné du pouvoir ?
SupprimerJe me demande si nous ne sommes pas devenu le peuple le plus abruti du monde pensant (ce qui exclut pas mal de contrées, vous me direz)
RépondreSupprimerJ'ai bien peur que les autres peuple d'Occident n'aient pas grand chose à nous envier...
SupprimerJe ne vous le fais pas dire. La démocratie se fonde sur
RépondreSupprimerla bêtise, l'ignorance et la versatilité des citoyens.
Et après ça, on voudrait que ça fonctionne!
Amitiés.