Ne croyez pas que je vais me lancer dans un développement sur l'économie. Comme bien des sujets, je laisse ça aux gens sérieux dont je m'honore de ne pas faire partie.
Non, quand je parle du marché, il s'agit de celui de la bourgade voisine qui a lieu, comme les plus attentifs de mes lecteurs s'en souviendront peut-être, le mardi matin et dont je reviens frustré à l'instant. J'y étais allé dans un but précis. Erreur : c'est sans idées préconçues qu'il faut s'y rendre. Ainsi, la dernière fois que j'ai voulu y acquérir une montre, le commerçant qui m'en avait vendue une il y a plus de deux ans pour un prix qui prêterait à sourire si ma déconvenue était moins rude n'était pas là. Exceptionnellement.
Ce matin donc, j'avais un projet. Depuis quelques mois l'idée de créer une basse-cour me trotte dans la tête. J'ai acheté un livre sur la question, j'ai erré sur les forums Internet dédiés à la volaille mais j'ai bien du mal à me faire une idée claire de la manière dont je devrais commencer. On ne se refait pas : en tant que vieux croûton, j'ai besoin de cours magistraux, de cet enseignement poussiéreux qui n'est que perte de temps. J'ai besoin qu'un spécialiste me transmette de vive voix son expertise. Je n'en ai même pas honte ! Or qui mieux qu'un marchand de poulets, poulettes, canetons, oisons et autres volatiles comestibles saurait me dispenser les bases d'un savoir indispensable au début de cette aventure ?
J'avais, cet été, pris langue avec un marchand de ce type qui m'avait paru sympathique. Il me semblait bien connaître son affaire. Je lui demandai s'il venait tous les mardis. Il m'assura que oui. Depuis je ne l'ai plus revu. Résigné à cette défection, j'avais donc dans l'idée de prendre de plus amples renseignement auprès d'un autre qui, s'il me donne moins l'envie d'échanger, a au moins le mérite d'une présence régulière. Eh bien ce matin, pour la première fois, il n'était pas là...
J'ai parcouru, désabusé, les allées du marché, j'ai erré sans grand enthousiasme sous la halle du marché aux bestiaux en me disant que si un jour l'envie d'acheter un mouton ou un veau me venait, ce mardi-là il n'y en aurait, EXCEPTIONNELLEMENT, aucun...
Vous devez dégager de mauvaises ondes...
RépondreSupprimerBlague à part, je crois que cet honnête passe-temps est très reglementé, non ?
Sans parler des voisins qui vous collent un procès si vous avez le bonheur de posseder un Chantecler matinal.
Réglementé, comme le sont les choses ici...
RépondreSupprimerQuand aux voisins, s'ils venaient à s'en plaindre, il leur faudrait d'abord éliminer qui leurs moutons, qui leurs chiens, qui leurs pintades qui font un barouf du diable...
Nous sommes à la VRAIE campagne (j'allais dire dans la VRAIE France), ici. Ne l'oublions jamais !
Hey, Djack, j'ai des poules ! 8, et un coq !
RépondreSupprimerMême que mon coq n'étant pas hyper porté pour la chose (ce qui est dommage pour les naissances de poussins au printemps), une voisine m'a offert de le remplacer par un des siens qui saute tout ce qui bouge, et qu'elle a appelé... allez, devinez...
RépondreSupprimer.
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Strauss Kahn !
Je n'avais pas vu la fin de votre commentaire, Suzanne...
RépondreSupprimerJ'avais d'abord pensé à Mohamed, puis à Babe et enfin, plus logiquement à DSK.
"Depuis quelques mois l'idée de créer une basse-cour me trotte dans la tête."
RépondreSupprimerTrès bonne idée, ça.
Et si vous laissez vos poules et coq en liberté (surveillée), ils trucideront vos larves de piéride. Enfin, j'espère.
J'aurais crainte également, Carine, qu'ils ne boulottent mes choux. D'où la nécessité d'un minimum d'initiation...
RépondreSupprimerGood morning Jacques Etienne,
RépondreSupprimerDes coqs, des poules, des canards, des dindons et des scoubidous!
Les élever c'est bien mais ensuite il faut leurs ôter la vie pour les consommer et là ce sera peut être plus difficile , c'est qu'on attache à ces bestioles.
Un coq au vin élevé par ses soins , cela doit être excellent mais a t on demandé au coq s'il aimait le vin voir au lapin s'il aimait la moutarde?
Courage pour le futur poulailler, nous sommes avec vous.
Grandpas, je ne pense pas que l'immolation de mes animaux chéris me pose le moindre problème : je ne pratique pas l'anthropomorphisme et pour moi les choses sont claires : quand les poulets auront atteint le poids souhaité, c'est sans états d'âme que je les tuerai.
RépondreSupprimerÇa me rappelle une réflexion de ma fille (qui bénéficie d'un solide sens pratique). Alors qu'elle était toute gamine et que nous traversions la verte campagne, elle se sentit émue par le spectacle de jeunes agneaux gambadant au pré. Elle s'écria "Oh, Papa ! qu'est-ce qu'ils sont mignons!" puis, après un court temps de réflexion, elle ajouta "En plus, c'est drôlement bon avec une bonne sauce..."
Votre future basse-cour fait des jaloux !
RépondreSupprimerEn tout cas, à défaut d'exister, elle fait déjà délirer pas mal de pisse-vinaigre sur le site qui aime notre style ^^.
C'est un résultat prometteur.
L'inspiration artistique se fait avare, on prend ce qu'on trouve…
RépondreSupprimerCarine, merci de me prévenir. Un autre ami m'avait averti. Mais comme je n'aime pas son style, je ne vais pas perdre mon temps à lire ses commentaires. Ce triste idiot, qui proclame à qui veut l'entendre qu'il ne me lit pas est bien contradictoire...
RépondreSupprimerEt vous n'avez rien vu !
RépondreSupprimerOulala la polémique que votre projet de basse-cour a engendrée chez le Pélicastre.
J'ai un peu aidé à sa création, certes (la polémique, pas la basse-cour !).
C'est à des ptits détails comme celui-là que nous voyons combien on nous aime ^^
@ Carine : Je viens, après avoir eu la faiblesse de lire les coms de chez ce bon XP, d'écrire un billet répondant à ce pauvre garçon.Ça ne sert à rien, je sais, mais vu qu'il fait bien triste aujourd'hui on tue le temps comme on peut...
RépondreSupprimerLà dessus je trouve votre nouveau commentaire. Je vais sur place et finis par trouver l'interminable débat provoqué par les quiproquos du triste personnage. Vous avouerai-je que je n'ai pas eu le courage de tout lire ?
Vous avez fort bien fait !
RépondreSupprimerVous pouvez tout passer, sauf les commentaires de Marco Polo.