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vendredi 10 avril 2020

Poulet et pommes de terre rôtis



Mais qu’est-il arrivé à cette pauvre bête ? Victime d’une forme particulièrement aiguë du Covid-19 ? D’un grave accident de la route ? Vous titrez « Poulet et pommes de terre rôtis » mais où sont les pommes de terre en question ? Eh bien figurez vous que l’accompagnement de la bête, je l’ai dévoré comme une bonne partie du poulet. Parce qu’ils étaient excellents et que je suis gourmand.

Si depuis des décennies je cuisine ce genre de plat rôti, je dois dire que cette fois-ci suite à quelques modifications je suis parvenu à un résultat vraiment remarquable. Ma générosité légendaire et mon non moins remarquable sens du partage me le dictent : en voici la recette.

Procurez vous par achat, vol ou élevage, un poulet de qualité, genre fermier (on le reconnaît à ses bottes Baudou), ayant, si possible, obtenu grâce à ses mérites le Label Rouge. Pelez les pommes de terre et coupez les en deux ou quatre selon leur grosseur. Dans un plat allant au four disposez le poulet ainsi que les patates. Salez, saupoudrez de piment d’Espelette moulu. Introduisez deux ou trois feuilles de laurier et autant de branches de thym frais à l’intérieur du poulet. Déposez sans lésiner du saindoux sur la volaille et son accompagnement. Introduisez votre plat dans un four à chaleur tournante pré-chauffé à 180°. Ensuite, toutes les 20 minutes, arrosez avec la graisse de cuisson votre poulet et les patates que vous retournerez également afin qu’elles dorent régulièrement et d’éviter qu’elles n’attachent. Après une heure et demie, le poulet est prêt, succulent, parfumé, tendre et moelleux comme ses compagnes de cuisson. Bon appétit !

17 commentaires:

  1. Oncle Jacques, vous me mettez à la torture ! Non seulement je n'ai plus mangé de poulet digne de ce nom depuis des années (mais à la réflexion, pas plus que de poulet indigne), mais je ne supporte pas qu'on dénomme "patates" ces pommes de notre terre, ces belles qu'on apprécie autant en robe des champs qu'en purée de nous autres. Le feuilles de laurier, les branches de thym, il faut oublier. Les jardins sont réservés aux finement cons, et je n'en suis pas ! Continuons, le sein doux, je n'en ai plus en magasin. Ajoutez à cela, que mon four n'est même pas à chaleur tournante ! Que me reste-t-il : des pommes de terre salées et saupoudrées de piment d'Espelette. Cela vaut-il la peine d'en faire tout un plat ?

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    1. J'espère que vous me pardonnerez. Je vous aurai au moins fourni l'occasion d'un commentaire spirituel.

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  2. Pour les pommes de terre, je conseille de petites rattes qui, non seulement sont délicieuses, mais n'ont nullement besoin d'être épluchées. Sinon, à votre plat, j'aurais volontiers ajouté trois ou quatre gousses d'ail entières.

    Sinon, "patate" est un nom tout à fait honorable pour ce brave tubercule, et c'est même celui qui est utilisé dans les quelques langues qui nous environnent immédiatement. Du reste, c'est même son seul nom, "pomme de terre" n'étant rien de plus qu'une catachrèse.

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    1. Arrivé à ce stade de votre commentaire, vous eussiez dû étant donnée la place qui est la vôtre, nous encourager à aller lire "Patate", la pièce de Marcel Achard, réputée être le plus grand succès du théâtre contemporain avec Cyrano et Topaze.
      Mais il faut bien le reconnaître, avec ce foutu virus, tout fout le camp !

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    2. Je n'ai jamais lu Achard… et je n'aime ni Cyrano ni Topaze ! À la place, je recommanderai Anouilh. (Anouilh au beurre, évidemment, puisque nous sommes sous un billet culinaire…)

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    3. Moi, quand j'ai fait mes études d'ingénieur (à Lyon) j'avais un copain qui s'appelait ACHARD. Eh bien, vous n'allez pas me croire, mais tout le monde l'appelait Marcel...

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    4. @ Alix :Vu mon nom de famille, j'ai connu le même problème que M. Achard mais à l'école primaire.

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  3. Ma recette préférée : faire dorer le poulet à l'huile d'olive aromatisée des herbes que l'on préfère sur toutes ses faces, placer un couvercle sur la cocotte et le tout au four à 180 °C 1h30 environ. à mi-cuisson, ajouter les légumes de son choix
    Je ne cuisine jamais avec le saindoux, j'essaierai votre recette un jour

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    1. Merci pour la recette. Bien que relativement équipé, je ne possède hélas pas de cocotte allant au four. Il va falloir que j'y remédie.

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  4. Et il boit quoi avec ça le maître queux? Il n'en parle jamais de l'accompagnement liquide, le maître queux! Et ensuite, quand il a un petit dérangement intestinal, il accuse le piment, le maquereau...
    Ça me rappelle un collègue qui après après avoir mangé une sardine à l'huile et bu 3 bouteilles de muscadet pour la faire passer avait connu une légère indisposition puis jurait à qui voulait l'entendre que plus jamais il ne mangerait de sardine.

    Le Page.

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    1. Ça me rappelle une vieille blague : « Une boîte de pâté, deux litres de vin… malaaade avec le pâté ! »

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    2. Le maître queux n'est pas amateur de vins fins. Il se contente en période de frimas de Côtes du Rhône en BIB et les chaleurs venues de rosé gris des sables en même conditionnement qu'il boit avec autant de modération qu'il peut. Ayant été doté par atavisme breton d'une capacité à absorber sans dommage certains breuvages il ne saurait donc les blâmer de ses embarras intestinaux.

      Puisqu'on en est aaux blagues, dans la même veine : Un pochtron va faire les courses. Il revient avec deux cubis de rouge et une baguette. Quand il le voit arriver, son copain s'écrie :"Mais t'es malade ! Qu'est-ce qu'on va faire avec tout ce pain ?".

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    3. Du pain perdu peut-être ? Un de perdu, dix de retrouvés ! D'accord ce n'est pas la bonne réponse.

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  5. On ne donne pas son grain de sel : on le met.

    Non mais !

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  6. Oui, mais on le met où ? (Attention, toute réponse grossière sera supprimée)

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  7. Excellent le romarin. Hélas, la bouture que j'ai plantée l'an dernier n'a encore que quelques petites branches. Il me faudra attendre encore un an avant de pouvoir en profiter.

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  8. @ Fredi : Pour une raison qui m'échappe, je confonds toujours estragon et romarin. C'est ce dernier aromate que j'apprécie beaucoup.

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