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jeudi 27 septembre 2018

Pendant ce temps-là, à Sourdeval...

Comme bien des blogueurs, je me fais plus rare. Non que je sois devenu inactif. Bien au contraire. Seulement, mon temps est pris par d'autres tâches. Comme par exemple les travaux dans ma nouvelle demeure. Quand j'y suis arrivé, voici la cuisine que j'ai trouvée : 






Excellent exemple de ce qui se faisait de mieux à la fin des années soixante-dix. Du chêne massif  de belle qualité. Du solide comme on en fait moins. Seulement, à l'époque, on faisait dans le sombre : bois et carrelages de couleurs foncées. De plus,  le laurier au feuillage permanent ajoutait son ombre. Il fut vite abattu mais il demeurait nécessaire d'allumer la lumière malgré le beau temps. Il fallait donc agir. Je m'y attelai et après plusieurs semaines  voici le résultat : 





C'est quand même plus agréable, non ?

Pour obtenir ce résultat, il fallut poncer les éléments, les revêtir ensuite de trois couches de laque, changer leurs les poignées, repeindre le carrelage mural et les lambris en gris pâle, peindre le plafond en blanc, recouvrir le carrelage de lattes de PVC, coller un papier adhésif couleur acier brossé sur la hotte, créer un ilot central, transformer l'emplacement du réfrigérateur encastré (qui s’avéra hors d'usage) en étagères, et remplacer la plaque de cuisson par une nouvelle en acier inoxydable brossé.

Pour les amateurs de belles choses, j'ajoute quelques photos de détails.














19 commentaires:

  1. c'est très beau, nous avons aussi la notre à refaire, mais ce sera un artisan qui s'y attèlera ! on est pas capable de faire comme toi

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  2. Votre constance dans la désapprobation est émouvante. Je suppose que si au lieu d'éclairer la pièce, je l'avais assombrie, vous auriez eu la même réaction. Comme je ne compte pas arrêter là mon entreprise de dévastation, je suis tout disposé à vous céder tout un lot de luminaires d'époque (70) pour un prix raisonnable. Seulement, il faudra me faire une offre rapidement, avant que je ne les porte à la déchetterie.

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  3. Pardon, Capitaine, je vous avais pris pour une manche à air…

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  4. Pendant ce temps à Sourdeval, comment s'escrimer pour qu'une cuisine - exemple de ce qui se faisait de mieux dans les années 70 - ressemble le plus possible à ce que fourgue Ikéa ?

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    1. Je suis loin d'être un fan d'Ikéa mais je ne le suis pas plus des années soixante-dix. De plus, vu le climat normand et le peu de clarté de la pièce, cette transformation permet de mieux voir et d'économiser des kilowatts, ce qui est bon pour la planète.

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  5. Entre les vélos électriques de Jégou et votre célébration impénitente du toc pour tous, les blogs ont enfin retrouvé leur utilité. Du papier peint imitation acier brossé, il fallait y penser ! Merci ! Chapeau !

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    1. Il ne s'agit pas de papier peint mais d'un revêtement adhésif contenant, je suppose, une couche de métal.

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  6. J'allais écrire c'est beau comme l'antique mais je crains que ce soit mal perçu, vu le point de départ. N'empêche, c'est bien choisi et les photos ne laissent pas poindre le moindre défaut dans l'exécution. Le plafond ne vous a-t-il pas donné trop de fil à retordre ? Votre malédiction aurait-elle laissé place à la grâce ?

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    1. Hélas, cher Al, je demeure maudit. Ayant eu la flemme de décoller le papier, j'ai peint par dessus avec pour conséquence la mise en valeur des défauts du papier et du plafond qu'il recouvre. N'importe comment, si j'avais enlevé le papier, je me serais retrouvé avec un plafond bien irrégulier. J'en arrive à la conclusion que le sage est celui qui sait se contenter de plafonds imparfaits.

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  7. Etonnant de "chambrer" par rapport à une cuisine...

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  8. Cher Jacques les petits commerçants cuisinistes de la Manche ne vous salut pas...
    Amicalement

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  9. Ah le marron des années 70, omniprésent en déco comme en mode...

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    1. Bien que je l'apprécie dans les vêtements, ce n'est pas ma couleur favorite !

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  10. Non, pour un amateur de belles choses restées dans leur jus.

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  11. Vous me voyez éperdu d'admiration!
    Amitiés.

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    1. Ne vous éperdez pas trop, cher Nouratin. Continuez simplement à nous régaler de votre billet dominical au sujet duquel je m'interroge : pourquoi, au lieu de fin d'après-midi,paraît-il maintenant le matin ?

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