J'apprends que d'ici peu des millions
de robots viendront remplacer des dizaines de millions d'emplois
jusqu'ici tenus par des humains. Et ceci dans les domaines les plus
divers comme la consultation juridique ou le BTP. Ça nous en promet
de belles, quand on pense ce que l'on vit déjà avec le téléphone.
Une des choses qui m'agace le plus est,
lorsque je désire un renseignement sur tel ou tel sujet que ce soit
à La Poste ou à ma banque, le numéro qui est censé me mener à
l'interlocuteur susceptible de m'informer me mène à un robot qui me
donne le choix entre diverses possibilités que je sélectionne en
tapant sur le clavier de mon téléphone le numéro indiqué. Il faut
parfois taper son code postal, son numéro de client, ou une
référence quelconque. C'est là un moment où on se félicite de ne
pas souffrir de la maladie de Parkinson ou de graves problèmes de
vue. Dans le meilleur des cas, on finit par obtenir la personne
souhaitée. Très souvent on aboutit à un interlocuteur qui ne
connaît pas grand chose à votre problème et n'est en mesure que de
vous donner des indications que vous aviez déjà trouvées sur le
site internet de l'organisme en question.
Parmi les pires expériences que j'ai
connues dans ce domaine, se trouve la conversation que je finis par avoir avec
une commerciale d'une société de téléphonie portant le nom d'une
couleur qu'on obtient en mélangeant le rouge et le jaune mais que je
ne nommerai pas. Visiblement, la personne que j'eus en ligne avait de
menues difficultés avec la langue généralement usitée en notre
beau pays. Ce qui ne va pas sans poser problème quand vous indiquez
votre nom ou l'adresse où vous souhaiteriez qu'on installât une
ligne. Vu que cette femme ne comprenait visiblement pas les
indications données, je me mis à épeler, sauf que, souffrant
peut-être d'une légère surdité, elle n'identifiait au mieux
qu'une lettre sur deux. Dans de telles circonstances, on se met au D
comme Denise, etc. Seulement, il semblait que sa connaissance des
prénoms français était un peu rudimentaire... Au bout d'un peu
plus d'une heure nous finîmes par atteindre le résultat souhaité...
Certains de ces services sont de plus
payants. Dès le bip chaque minute vous est facturée. Quand votre
interlocuteur connaît les difficultés ci-dessus décrites, ça
devient vite coûteux sans compter qu'il arrive que les informations
que vous finissez par obtenir sont parfois floues voire inexactes.
Pour que les choix proposés reflètent
plus honnêtement la réalité, je suggérerais que le robot propose
les choix suivants :
« Pour écouter durant un quart
d'heure à une demi-heure une musique en boucle interrompue toutes
les trente secondes par une voix suave vous annonçant que votre appel
sera pris en charge dans environ trois minutes avant qu'on ne vous
raccroche au nez, tapez le 1 »
« Pour taper la discute avec un
interlocuteur qui ne comprend rien à ce que vous dites et dont
chaque minute vous sera facturée 1 Euro, tapez le 2. »
« Pour taper votre numéro de
client et votre code postal avant qu'on vous renvoie vers un autre
robot qui vous demandera de répéter cette opération avant de vous
aiguiller vers un autre, tapez le 3 »
« Etc. »
Vivent les robots !
Quant à moi, outre que j'ai blacklisté l'opérateur dont vous parlez depuis longtemps contre celui qui se targue, dans son nom, d'être libre, je me suis toujours juré - et depuis les années 1980 où j'avais vu fonctionner le téléphone Matra je crois, de mon mari - que
RépondreSupprimer1 - jamais je n'aurai de téléphone portable
2 - jamais je ne parlerai à une machine
3 - jamais je n'écouterai une machine
Je crois pouvoir dire qu'ainsi, j'ai déjà résolu pas mal des problèmes de robots qui se présenteraient éventuellement.
Je ne suis pas très branché sur les portables non plus. Malgré ça, je me suis acheté un smartphone avec un forfait qui me permet de connecter mon ordinateur à Internet que je sois en Normandie ou en Corrèze. Du coup, comme les djeun's je n'ai plus d'abonnement fixe et je fais des économies. De plus, grâce au GPS gratuit, je me perds moins facilement dans les villes inconnues.
SupprimerOn vit vraiment une époque formidable, non ?
RépondreSupprimerPar bien des côtés, oui. En revanche, nombre de ses "progrès" ne me plaisent pas du tout.
SupprimerEt puisque le sujet ne semble pas avoir passionné les foules, permettez-moi de remettre une thune dans le bastringue avec cet article d'un ami :
RépondreSupprimer« Les robots-tueurs sont de véritables dangers pour l'équilibre et la paix du monde »
J'ignorais leur existence . Maintenant,dire que les interdire servira à quelque chose...
SupprimerHé,hé,maître Jacques,je viens faire un peu de hors-sujet sur votre blog,mais ce n'est pas Alexandre Benalla qui sera ma tête de turc préférée,cette fois.
RépondreSupprimerC'est à "little big man",notre Eric Zemmour national,qu'on veut encore faire des misères.
La meute est encore lâchée à ses trousses:elle finira bien par avoir sa peau professionnelle avant qu'il ne fasse valoir ses droits à la retraite,le jour où elle s'arrangera pour qu'il soir tricard partout.
Mais qu'est-ce qu'il lui a pris aussi de condescendre à un débat avec une dinde inculte qui ne lui arrive pas à la cheville de l'intelligence et de la culture,une certaine "Corinne Sy",qui a ses nerfs depuis qu'il lui a conseillé de s'appeler à Rome comme les romains?
Vendémiaire.
Si vous me le permettez, je ne saurais trop vous recommander d'acheter "Destin français".
SupprimerJ'ai reçu le mien ce matin. Le raisonnement a été simple : puisque tous ceux qui m'insupportent s'acharnent sur lui, puisque je ne suis pas sûre de le revoir sur Paris Première, j'achète son livre (24,50 euros) pour savoir ce qu'il y dit de si sulfureux que ça les mette tous en transe.
J'ai déjà commencé à picorer dedans. Je ne suis pas déçue !
Je l'ouvre au hasard pour vous. Page 303 :
Le chapitre s'intitule : TOUT DOIT DISPARAÎTRE ! SOLD OUT !
"... Début 1794, le général Westermann écrit au Comité de salut public : "Il n'y a plus de Vendée. J'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux et massacré les femmes qui, au moins celles-là n'engendreront pas des brigands. Je n'ai pas de prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé, nous ne faisons pas de prisonniers. Il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n'est pas révolutionnaire."...
La meilleure réponse qu'on puisse apporter à tous ceux qui vont encore "lui faire des misères" est d'acheter son livre !
Très cordialement.
Tiens, ma fille me demandait ce que je voulais comme cadeau pour mon anniversaire. Je ne savais trop que dire... Je crois, grâce à vous deux, avoir trouvé ma réponse !
SupprimerJe n'achèterai probablement pas le dernier livre d'Eric Zemmour: il nous ressert de nouveau la vieille tarte à la crème vichyssoise du bouclier Pétain et du glaive de Gaulle...et sans aller jusqu'à dire que son livre est une "merde",comme ce malotru d'Aphatie l'a fait,on peut raisonnablement nourrir quelques réserves sur un livre d'histoire écrit par un journaliste,fût-il intelligent,talentueux et féru d'Histoire de France,sans que cela ne ressemble à un "livre de recettes de cuisine"..
RépondreSupprimerJ'admire plutôt le polémiste courageux à la dialectique serrée,doué pour débusquer les sophismes des belles âmes,ce qui me rend encore plus insupportable la cabale des vierges effarouchées,ces dévots lâches et infâmes,qui le traquent en bandes organisées pour demander son interdiction professionelle,parce qu'ils ne lui arrivent pas à la cheville et n'ont trouvé que les moyens de la judiciarisation pour l'éliminer, au lieu de venir débattre loyalement avec lui...
Vendémiaire.
Quant à moi, et quels que soient les aprioris qu'on puisse nourrir à l'encontre de Zemmour, il me semble que l'écrivain ou l'historien mérite - tout autant que le polémiste - qu'on accepte de débattre de ses idées, mais APRÈS les avoir lues.
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