L'être humain est sensé atteindre
l'âge de raison à sept ans. A quel âge la poule, le rhinocéros,
le cancrelat ou la pipistrelle de khul l'atteignent-ils ?
L'atteignent-ils jamais ? Est-il inné chez eux ? N'ayant
pas les lumières d'un Aymeric Caron, je n'oserai avancer de réponses
à ces délicates questions qui taraudent bien des consciences.
Avant d'aller plus loin, ne serait-il
pas bon de préciser ce qu'est ce fameux âge ? Il faut
remonter au quatrième concile de Latran qui, comme chacun sait, se
tint en novembre 1215 (ce qui ne nous rajeunit aucunement). Cette
auguste assemblée appela annos discretionis l'âge où
l'enfant devient capable de distinguer le bien du mal et de prendre
conscience des conséquences de ses actes. Avec pour corollaire la
possibilité de communier. Il y fut également décidé qu'afin que
les chrétiens cessent d'avoir, par erreur, des rapports sexuels
condamnables avec des personnes juives ou sarrasines, ces dernières
seraient contraintes à porter des costumes distinctifs. Pratique
depuis peu reprise volontairement par nombre de nos modernes
Sarrasins.
Mais trêve de digressions, revenons à
nos moutons, lesquels ne semblent jamais atteindre l'âge de raison
vu qu'ils persistent, au péril de leur vie à fuir le loup, animal
paisible et doux qui ne leur veut que du bien. Si je fais aujourd'hui
mention de ce fameux âge, c'est qu'en ce jour béni de l'an de
disgrâce 2018, ce blog fête ses
Sonnez hautbois, résonnez
trompettes !
Eh oui, sept ans déjà ! Et si ça
se fête, ça apporte aussi de nouvelles données Dorénavant, ses
orientations ne sauraient être innocentes, vu qu'il est en mesure de
distinguer le bien du mal et de réaliser pleinement les conséquences
de ses prises de position. Est-ce à dire qu'il se mettra à l'unique
service du bien en louant, par exemple, les incommensurables
mérites du président Macron, du véganisme ou de la pelote basque ?
Rien n'est moins sur ! Car le mauvais esprit, celui qui
dérise, batifole, plaisante, ricane n'a que trop d'inclination pour
le mal. C'est dans sa nature, que voulez-vous ?
Heureux anniversaire à votre blog, Oncle Jacques ! Nous allons continuer à batifoler avec vous pour notre plus grand plaisir !
RépondreSupprimerToutefois, concernant l'âge de raison, il n'y a pas de doute c'est bien à sept ans qu'on le situe, et dans mon cas personnel c'était bien avant, je dirais quatre ans, or il m'a fallu attendre l'âge de dix-sept ans pour commencer à faire des bêtises !
Il n'est jamais trop tard pour commencer à faire des bêtises mais personnellement, je conseillerais de ne pas attendre pour en faire : ça laisse plus de temps pour s'en remettre.
SupprimerBon anniversaire à votre blog, et longue et belle vie au taulier, ainsi qu'au mauvais esprit qui l'anime !
RépondreSupprimerOn ne saurait mieux dire. Merci !
SupprimerLa pluie d'Angleterre c'est un océan suspendu... On se noie peu à peu...
RépondreSupprimerBien qu'ayant vécu pas loin de 5 ans en Albion, je n'avais pas remarqué cette particularité météorologique.
SupprimerJ'allais atteindre mes sept ans, bientôt j'irais à l'école, il fallait pas qu'on m'égare... C'était plus le moment de badiner.
RépondreSupprimerToujours le mot pour rire, Ferdinand !
SupprimerNon, pas la pelote basque ! Merci pour ces sept ans de dérision et batifolages
RépondreSupprimerMerci pour votre fidélité. Même si ne rien connaître à la pelote basque n'est pas une excuse pour n'en pas parler, je ne le ferai pas.
SupprimerC'est bien l'affaire de toute vie sans importance... Faire des phrases, mettre des mots, des enluminures sur les rogatons usés de tous les jours. Gorloge s'y entendait en fioritures, Antoine s'occupait à faire reluire toutes choses à l'atelier, mais Jacques était passé orfèvre dans l'art de vous vendre ses bavardages au prix de l'or.
RépondreSupprimerCe n'est pas mon cas : je n'ai pas encore touché le moindre centime.
SupprimerBravo.
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerBon anniversaire à ton blog et bonne continuation,
RépondreSupprimerMerci ! On va tâcher de continuer...
SupprimerMerci Fredi !
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