Depuis hier un merle s'était invité
au resto des zoziaux. Non content de s'y empiffrer, il empêchait
toutes les autres espèces de s'approcher de la mangeoire et les
malheureux volatiles se trouvaient réduits à picorer ce que cet
infâme accapareur laissait tomber au cours de ses séances de
gloutonnerie.
Bien que susceptible de choquer les
âmes sensibles éprises d'égalité, notre devoir d'information nous
contraint à publier cette photo montrant le malfaisant montant la
garde sur le trésor qu'il s'est injustement approprié :
Il semble toutefois que, s'unissant,
moineaux, verdiers et autres pinsons, soient parvenus à déloger le
ploutocrate car un peu plus tard, je l'ai vu réduit à picorer à
terre en compagnie des autres oiseaux. Cette révolution aviaire
devrait, je l'espère, rendre l'espoir aux prolétaires et les
pousser à renverser les capitalistes qui se gobergent tandis que le
peuple meurt de faim (ou d'obésité).
Interprétation raciste et merlophobe, pourquoi stigmatiser ce pauvre oiseau alors qu'il s'est rendu aux arguments des adeptes du vivre ensemble, du droit opposable à la mangeoire universelle, qu'il fait contrition et pénitence. Est-ce sa couleur qui vous choque ? Hein ? Répondez !
RépondreSupprimerSa couleur n'a rien à voir avec la juste indignation que son triste comportement m'inspire.
SupprimerBonjour Monsieur des Collines :
RépondreSupprimerCes oiseaux, qui ont délogé cet infâme ploutocrate, ont, bien plus que la plupart des humains, le sens de l'Histoire. La preuve : ils célèbrent dignement (avec un peu d'avance)le centenaire de la Glorieuse Révolution de 1917 en chassant cet ignoble volatile ploutocrate !!!
En effet. Il est rassurant de voir que malgré leur cervelle d'oiseau ils gardent le souvenir de cette révolution qui fit tant pour le bonheur des Russes !
SupprimerVous écrivez ces lignes car ce merle s'est moqué de vous!
RépondreSupprimerIl est vrai qu'entre autres tares, le merle est moqueur. Et il est très conscient de la peine que provoquent ses railleries.
SupprimerD'après mon expérience, pourtant, le merle est un volatile pacifique et aimable (bien que très noir), cohabitant sans problème avec les autres espèces.
RépondreSupprimerLe merle des collines est batailleur et voleur. Je ne serais pas étonné qu'il se livre à des pratiques contre nature sur les tourterelles. Ce qui expliquerait pourquoi elles l'évitent.
SupprimerOh vous savez, moi, d'un merle j'attends qu'il fasse son boulot de merle.
RépondreSupprimerLe vrai professionnel est rare...
SupprimerBoulot qui consiste à siffler et non à oppresser les plus faibles.
SupprimerUne fois de plus il faut rétablir la vérité face à des critiques discriminantes.
RépondreSupprimerLa vraie couleur du merle est le blanc, comme chacun sait, même s'il est difficile d'en rencontrer dans la plupart des quartiers. C'est pour cela qu'il cohabite sans difficulté . La couleur noire qu'il revêt vient de son bronzage, à la fois effet de mode et déguisement de survie.
Blanc ou noir, c'est un bien triste sire !
SupprimerC'est moche d'user de parabole pour moquer Valls...
RépondreSupprimerJe ne suis pas homme à tirer sur les ambulances !
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