L’opération Paris Plages a commencé samedi dernier pour la
plus grande joie des petits, des moyens et des grands. Grâce à cette
merveilleuse initiative, le Parisien et sa femelle peuvent, mollement étendus sur le sable blanc,
déguster des daikiris sous les palmiers tout en contemplant le déhanchement
suggestifs des vahinés et cela pendant un mois. Par souci de sécurité, la
baignade dans la Seine a été interdite car en cette saison les requins mangeurs
d’homme y pullulent. Cette heureuse initiative a été prise par la municipalité
menée par M. Bertrand Delanoë en 2002 afin que le prolétaire auquel ses faibles
moyens rendent un voyage aux Marquises hors de portée puisse bénéficier sans
bourse délier des mêmes avantages que les nantis. Peut-on rêver plus grande
cause ? Judicieusement, la circulation sur la voie sur berge fut
interdite. Il eût en effet été dommage que la fête risquât d’être gâchée par un
véhicule dont le conducteur, victime d’un arrêt cardiaque ou abîmé dans la
contemplation des hanches vahinéennes ne vînt écrabouiller dans sa course folle
quelques centaines d’amateurs de farniente…
Tout cela est bel et bon, seulement ça ne palie qu’une partie
des frustrations du citadin défavorisé. Comblé l’été, il n’en reste pas moins
amer l’hiver. Tandis qu’un flot de privilégiés se rue vers les zones montagneuses
afin de s’y casser une jambe livrer aux joies du ski, le loquedu, lui,
s’en voit privé. Il serait donc urgent que Mme Hidalgo, qui préside désormais avec
maestria aux destinées de notre belle capitale s’attaquât au problème.
Que faut-il pour skier ? Des skis, de la neige, des
pentes, des remonte-pentes, du vin chaud et de la fondue (savoyarde). De ces
composantes, une seule manque parfois à Paris : de la neige en quantité
suffisante. Mais à cette déficience, on remédie jusque dans les meilleures
stations alpines grâce aux canons à neige. L’objection ne tient pas. C’est,
comme vous l’aurez deviné à Montmartre (pour le ski alpin) et à la Montagne
Sainte-Geneviève (pour le ski de fond) que pourraient être installées les
premières stations. Imaginez la joie des enfants de pauvres découvrant les
plaisirs d’une descente tout schuss de la rue du Mont-Cenis avant de rejoindre
en bus la station basse du funiculaire en vue d’une nouvelle descente ! Pensez au plaisir que prendraient les moins aventureux
ou les plus âgés à parcourir à ski les douces pentes de la rue Saint-Jacques (fermée à la circulation automobile : on
n’est jamais trop prudent !) avant d’aller reprendre des forces dans un
restaurant à fondue de la rue Saint-Séverin (les grecs feraient l’effort de
s’associer à l’opération) !
Ce qui m’étonne dans cette affaire, c’est que les édiles de
la ville-lumière n’aient pas déjà mis l’idée en pratique. Vu que Mme Hidalgo,
comme toutes les élites du pays, lit probablement ce blog, je suis persuadé
qu’il ne faudra pas attendre longtemps avant que Paris-ski ne voit le jour.
Après tout, ça ne coûterait pas plus à mettre en œuvre que bien d’autres conneries
manifestations culturelles…
Cher oncle Jacques, je n(ai jamais mis les pieds dans ce vaste enclot à moutons, ma fille cadette y travailla durant deux années, c'est le seul avantage que cette opération nous donna, quant à Parsi-ski, que Dieu nous en garde pour doña Hidalgo rein n'est plus important que de s'occuper du bien être de son fils Arthur Germain-Hidalgo en réservant plusieurs lignes de bassin de la piscine Blomet pour le club où le triton fiston est inscrit, caprice de prince, jamais chez une socialiste.
RépondreSupprimerVotre fille cadette était une des vahinés? :-)
Supprimera l'époque où elle y travailla, les vahinés n'étaient pas de mise fautes de Marquises.
SupprimerJe ne voudrais pas vous vexer, loin de moi cette méchante intention, mais votre idée n'est pas originale. En effet, Gérard Macé avait en 2005 envoyé un courrier à la Mairie de Paris où il écrivait :"Paris-Plage a pris fin, et sauf bouleversement climatique imprévu, il faut patienter un an pour voir se renouveler l'opération. En attendant, je me permets une suggestion de bon sens : Paris-Neige, sur les hauteurs de la butte Montmartre. Il suffirait de barrer quelques rues à la circulation et de transformer le funiculaire en remonte-pente...
RépondreSupprimerLe plus drôle, c'est qu'il a reçu une réponse de Vaillant, maire du 18e, lui expliquant que "ces projets sont actuellement à l'étude au service des événements de la ville de Paris mais se heurtent à des problèmes de coût"... Espérons que les problèmes de coût subsisteront éternellement !
Limiter l'opération au XVIIIe me parait petit bras. C'est progressivement toutes les parties dénivelées de la ville qui devraient être concernées. Quant à la piètre excuse du coût, laissez moi rire : Les retombées économiques seraient telles que le petit déficit accumulé au fil des années serait bien vite résorbé.
Supprimermais ça existe ! d'abord une immense patinoire sur la place de l'hôtel de ville, et ensuite un grand magasin avait organisé une piste sur son toit terrasse, il y a eu aussi une piste dans le complexe de Bercy
RépondreSupprimerParis plages est aussi installé sur le bassin de la Villette , dédié aux joies des sports nautiques, pédalos, petites embarcations à moteur électrique, jeux divers et variés dans le canal qui, pour l'occasion à été nettoyé , tout cela en plus des autres activités bien sûr
Il est tout de même à noter cette année un doublement des gros bras de la sécurité, sans doute par crainte que le vivre ensemble en prenne encore un coup dans les manettes
Ah ! qu'il est bon de savoir ainsi nos impôts si bien utilisés......
Toute ville digne (et même indigne) de ce nom monte une patinoire en plein air en hiver. Je ne sais pas si c'est obligatoire, mais ça doit être fortement conseillé Mon projet est bien plus ambitieux ! Quant à l'argent, il est merveilleusement bien utilisé selon eux, vu qu'ils viennent de reconduire les socialistes (il faut dire qu'un savant mélange de bobos et d'assistés assure leur victoire).
SupprimerPourvu qu'on ne vous lise pas à l'Hôtel de ville! On risquerait de vous prendre au sérieux. Certes, l'idée est dans l'air mais qu'un adversaire comme vous de la municipalité socialiste s'y montre favorable pourrait laisser croire que sa mise en œuvre ne rencontrerait pas d'opposition. Il y a des gens qui ne comprennent pas l'ironie.
RépondreSupprimerQu'est-ce qui vous permet de penser que je ne suis pas sérieux ?
SupprimerJacques, vous-même. Je cite (c'est écrit en gras en haut de votre blog) : "..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux.". Pour le reste, on pourrait peut-être demander quelques sous -ou une aide technique- au grand frère de Dubaï, ils ont monté une piste de ski dans leur désert. Bon, le bilan carbone, c'est une chose, mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (d'autant plus qu'à Dubaï, leur piste, elle fonctionne été -qui dure toute l'année- comme hiver -qui n'existe pas !)
SupprimerEt puis, comme l'a dit le président Sarkozy, font chier, les écolos !
En voilà une idée qu'elle est bonne !
RépondreSupprimerElle permettra au "loquedu" parisien de tenir, à Paris-plage, des conversations sur Paris-ski, et vice-versa.
En effet, j'avais remarqué que le bourgeois dégénéré, dans les queues des tire-fesses, aimait à détailler ses vacances en voilier, et l'été en bateau racontait ses exploits à skis de l'hiver précédent.
C'est en effet une manière de plus de rapprocher culturellement les défavorisés des nantis.
SupprimerParis-ski la sortie.
RépondreSupprimer(Cela ne sert à rien... mais pas voulu m'en priver...)
Majeur
Et Paris-ski la bonne soupe !
SupprimerParissky ? Ca y est ? Les chars russes sont déjà sur les Champs-Elysées ?
RépondreSupprimerÇa ne saurait tarder et, curieusement, ils y seront accueillis par les vivats des nazis !
SupprimerLesquels nazis soutiennent la lutte de Poutine contre les nazis en Ukraine. C'est à n'y rien comprendre.
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