J’ai trouvé cette jolie image chez un ami Face Book.
Il faudrait avoir un cœur
de pierre pour ne pas être profondément ému en la regardant. Ce qui n’est pas
mon cas, Dieu merci !
Qu’y voyons-nous ?
Une jeune femme, égoïste, envieuse et faible tente de trouver dans l’alcool
un exutoire à la peine que provoque dans son cœur homophobe le bonheur d’un
prince charmant que sa concupiscence la poussait à désirer s’approprier.
Son esprit, prisonnier de stéréotypes dépassés, la laissait imaginer un bonheur rance fait de mariage et
de nombreuse descendance … Peut-on
être plus sclérosé ?
Le désespoir affiché par Blanche-Neige est d’un pessimisme
noir : « son » prince est peut-être bi ? Au nom de quoi lui
refuserait-elle de s’accomplir ?
Il serait urgent que les contes soient réécrits. Présenter
comme allant de soi l’union du prince, de la bergère ou de la princesse est
indigne de notre temps. Les rêves de nos enfants doivent être actualisés.
Faisons confiance à la théorie du genre pour promptement remédier
à ce regrettable état de fait. Le bonheur d’une minorité n’est-il pas préférable
au respect des conventions surannées d’une majorité ? Ceux qui répondent
par la négative à cette question n’ont rien compris au fonctionnement de notre
société et n’y ont plus leur place.
"Il serait urgent que les contes soient réécrits".
RépondreSupprimerOn ne peut pas vous en vouloir de ne pas le savoir mais c'est déjà fait.
Exemples :
Dans "Princes et princesses", un prince et une princesse s'embrassent et se transforment en animaux à tour de rôle.
Il y a aussi l'album "Papa porte une robe", recommandé aux enseignants pour "déconstruire les stéréotypes".
"Je ne suis pas une fille à papa" raconte l'histoire de Lucie qui a deux mamans : "J'aime deux mamans qui s'aiment, et c'est une pensée qui me donne envie de pleurer tellement je suis heureuse."
Source : Le Figaro du 29 mai 2013
L'album "Papa porte une robe", sans en connaître le contenu, peut être tout à fait anodin : en effet, il se peut qu'il la porte au pressing afin d'éviter à môman une corvée. S'il s'habille ainsi, je ne vois pas ce qu'il y a de mal : M. J-P Gaultier, talentueux couturier dont la virilité ne saurait être mise en cause, porte bien des jupes comme les highlanders et les gardes grecs.
SupprimerEt en plus, pour inciter encore plus a la haine de l'autre dans le cadre du vivre ensemble, elle fait un apéro saucisson pinard.
RépondreSupprimerHomophobe certes mais xénophobe par dessus le marche!
Averroes reviens! Ils sont devenus fous.
Ben oui. Cependant, il est plus malaisé de chercher l'oubli dans le thé à la menthe.
SupprimerLe comble de la misère est que cette pauvre Blanche-Neige en est réduite à s'entraîner à la fellation avec une bouteille…
RépondreSupprimerMourir avec son temps est une vraie consolation pour les générations qui se succèdent ! Encore faut-il se méfier de ne pas prendre goût aux assauts de la modernité ; on n'a jamais ri autant et ça pourrait s'avérer bon pour la longévité.
RépondreSupprimerC'est vrai. Survivre à son temps parce que ce dernier est risible constitue un réel danger.
SupprimerPfff, quel manque d'imagination cette pauvre fille. Elle n'a qu'a aller se consoler avec Cendrillon.
RépondreSupprimerEt pour ce qui est de la réécriture des contes pour enfants, j'espère que désormais les livres seront plus explicites concernant les activités auxquelles les sept nains se livrent entre eux.
Il faut en finir avec cette insupportable nanophobie.
Cendrillon, dites-vous ? Oui, pourquoi pas mais saura-t-elle combler ses ardeurs sado-maso ?
SupprimerQuand aux sept nains, j'attends de lire la suite du dernier billet de Didier Goux avant de me prononcer.
Prince Pédé, le roi du goûter!
RépondreSupprimerVous devriez vous lancer dans la pub !
SupprimerCe n'est qu'un plagiat mon bon Jacques. Ce sketch décrivait il y a 15 ou 20 ans une situation absurde, qui est aujourd'hui en passe de devenir une réalité.
SupprimerAh, mais pas du tout. La personne qui boit n'est que la possibilité d'une femme, et les deux femmes (là, c'est flagrant) qui s'embrassent sont en fait des bergères surclassées.
RépondreSupprimerCa ne va pas être facile tous les jours.
Il était temps en effet qu'arrive Flamby 1er pour remettre notre société sur les bons rails. N'en déplaise à Blanche Neige (héroïne pure, n'est-ce pas)l'avenir est à l'inversion. Le mariage par derrière n'est qu'un des aspects de ce progrès radieux vers lequel on nous conduit...de force, certes mais c'est pour notre bien.
RépondreSupprimerAmitiés.
Du moment que c'est pour notre bien...
SupprimerCe fil de discussion est définitivement le mieux fréquente de toute la toile. Sur votre colline se retrouvent métalent l'humour et l'esprit...
RépondreSupprimerChapeau a notre hôte, et a ses convives diserts et plaisants!
Pardon. Le talent.
RépondreSupprimerVoilà ce que j'appelle un commentaire objectif. Merci quand même car la vérité se fait rare !
SupprimerExcellent billet mais je préfère parler de moi chez vous.
RépondreSupprimerLes e-nénarrables – journal en ligne de Léon, gratuit, en teasing chez Jacques mais bientôt disponible en flux rss et flickr sur Facebook et twitter.
Episode 1 : Jeudi 30 mai 2013
Levé à 6h 30. Sans conviction comme d’habitude. Café, tarte aux pêches de la veille, pain. Pas d’appel de la journée, rien fait de particulier. Lu le journal de Goux et de Camus. Je connais moins de monde qu’eux et mon chauffage n’est pas en panne mais ça m’a donné l’idée d’écrire le mien (56 signes). Rien à signaler aujourd’hui en dehors de ces éléments. Couché 22h 46.
J'attends le flux avec une impatience que rien ne saurait tarir. Le flux, vite, le flux, Léon !
SupprimerJacques, votre princesse éplorée, c'est Loana -j'ai eu du mal à retrouver l'héroïne de la première -sauf erreur de ma part- émission de télé-réalité du paf, pour tout vous dire !
Et moi je suis prête à payer pour lire Léon en ligne…
RépondreSupprimerOn ne pourra même plus chanter ceci:
RépondreSupprimerElle est belle, tu l'aimes, tu veux te marier, vas-y
Mais je vais te donner un conseil d'ami
Au lieu de faire des yeux de merlan frit à ta poupée
C'est la belle mère que tu devrais bigler... Ah ah...
Avant d'épouser ta bergère
Regarde sa mère, regarde sa mère
Pour voir comment sera dans 20 ans
Ta régulière, regarde sa maman
Si la mère a l'air d'une rombière
Fais-toi la paire
Ça sera mieux frère
Tu auras la même dans 20 ans
Regarde sa mère toujours avant
Comme l'ont dit les poètes dans leur baratin
Les roses du matin ne vivent que l'espace d'un matin
(C'est joli ça)
La cuisse de nymphe, la taille de guêpe, les seins au ciel
Durent moins longtemps que le tiers provisionnel...
Ah ah...
Avant d'épouser ta bergère
Regarde sa mère, regarde sa mère
Pour voir comment sera dans 20 ans
Ta régulière regarde sa maman
Si la mère a l'air d'une rombière
Fais-toi la paire
Ça sera mieux frère
Tu auras la même dans 20 ans
Regarde sa mère toujours avant
Et puis jette un coup d'oeil sur le beau père aussi
Pour voir dans quel état sa femme l'a mis
Suivant qu'il est jovial ou complètement éteint
Tu sais déjà ce qui t'attend demain... Ah ah...
Avant d'épouser ta bergère
Regarde sa mère, regarde sa mère
Pour voir comment sera dans 20 ans
Ta régulière, regarde sa maman
Si la mère a l'air d'une rombière
Fais-toi la paire, fais-toi la paire
Et crois-moi reste en attendant
Célibataire pendant 100 ans.
À la page des textes d'Henri Salvador
À la page des textes
Mais c'était avant
Il est vrai qu'avec la GPA, scruter le beau père ne servira pas à grand chose...
SupprimerLes e-nénarrables – journal en ligne de Léon, gratuit, en teasing chez Jacques mais bientôt disponible en flux rss et flickr sur Facebook et twitter.
RépondreSupprimerJ’ai relu mon journal de la veille et l’ai trouvé intéressant mais trop long, inutilement surchargé. Par exemple l’expression de « levé sans conviction comme d’habitude » pour qualifier ma présence au monde au sortir du sommeil m’est venue spontanément – comme il convient sans doute à la forme du « journal ». Mais, à la réflexion, la notion d’absence de conviction est strictement allusive, presque inutilement redondante ; l’habitude interdit la conviction et réciproquement. Je me contenterai désormais d’un « levé ». D’ailleurs la seule information réellement surprenante est que je me lève. Ça n’est jamais devenu une habitude ; c’est depuis des années déjà un véritable arrachement. Le réveil est physiologique mais le levé est un acte de foi sans conviction. Il faudra revenir sur cette question de foi et de conviction un autre jour… Ce développement peut paraître long mais il prépare une économie de signes considérables pour les prochains jours ; on en jugera sur pièces.
Episode 2 : Vendredi 31 mai 2013
Levé à 6h 28 mais je me demande si l'horaire est vraiment important. Pour la journée c'est quasiment comme la veille sauf qu'il pleut, beaucoup. "Idem hier avec pluie" ferait l'affaire dans une version moins bavarde 38 signes). Chauffage pas en panne aujourd'hui. Ai deux lecteurs passionnés chez Jacques. C'est inespéré.
Couché, heureux, consentant.
Bravo !
SupprimerLéon, waouh, trop trop génial ton journal.
RépondreSupprimerEt samedi ? Samedi ? Samedi ? Samedi ?
Vite.
Les nouveaux mariés ont ils respecté la tradition en mangeant de la soupe à l'oignon après la nuit de noce et la tâche de sang sur le drap?
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