Grandpas m’a fait parvenir ce
texte de Michel Poniatowski, écrit en 1991, et présenté comme prémonitoire. Plus
que l’écrit d’un « voyant » j’y vois un simple constat qu’il aurait
fallu être aveugle pour ne pas dresser il y a 21 ans et qu’il faudrait l’être plus
encore pour ne pas en voir la profonde vérité aujourd’hui. On peut, comme la
gôche, se réjouir de la disparition du « cher vieux pays ». On peut
aussi, comme ceux que l’on nomme « Réacs », la déplorer et la
combattre. Quoi qu’il en soit, ce qui, à mes yeux, fait l’intérêt de cet
extrait est qu’un éminent politicien de la droite dite « républicaine »
(comme s’il en existait une autre !) osait s’exprimer ainsi. En irait-il
de même aujourd’hui ?
« Cette âme, la France est en
train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et
surtout, à cause de la société à la fois pluriethnique et pluriculturelle que
l'on s'acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer. »
Si cet essai a permis à
quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous trouvons placés, il aura
déjà atteint son but. (...)
Ces pages peuvent apparaître
cruelles. Mais elles correspondent à un sentiment très profond.
Le moment est venu de traiter
énergiquement le problème de l'immigration africaine et notamment musulmane.
Si tel n'est pas le cas, la France
aura deux visages : celui du « cher et vieux pays » dont parle
le général de Gaulle et celui du campement avancé du tiers-monde africain. Si
nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre
leur cours. Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus
illégal, grignotera d'abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout
entier le ‘’cher vieux pays’’, dont la défaite sera annoncée du haut des
minarets de nos nombreuses mosquées. Nos temps sont assez graves pour ne pas
faire appel à de médiocres facilités politiciennes.
Nous allons vers des
Saint-Barthélemy si l'immigration africaine n'est pas strictement contrôlée,
limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un
effort d'intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression.
Les mesures à prendre sont sévères et il ne faudra pas que le ‘’vieux pays’’
frémisse de réprobation chaque fois qu'un charter rapatriera des envahisseurs
illégaux. Il faut donc ainsi que ce ‘’’cher vieux pays’’ restitue à l'État sa
place normale. Les libéraux l'ont affaibli, les socialistes l'ont détruit.
Où sont les grandes tâches
dévolues à l'État ? La Justice, l'Armée, l'Éducation nationale, la
Sécurité, la Police, notre place en Europe ?
En miettes !
La France est à l'abandon et en
décomposition à travers le monde. Sa recomposition est dans un retour énergique
à l'unité et à la cohérence, et de la Nation, et de l'État. »
Ce texte ma été transmis par mon ami Boutfil.
RépondreSupprimerMerci encore !
SupprimerIl faut donc ainsi que ce ‘’’cher vieux pays’’ restitue à l'État sa place normale. Les libéraux l'ont affaibli, les socialistes l'ont détruit.
RépondreSupprimerEn echo:
A la sottise des gens de gauche qui croient possible de combattre le capitalisme au nom du "progrès", répond l’imbécillité des gens de droite qui pensent possible de défendre à la fois des "valeurs traditionnelles" et une économie de marché qui ne cesse de les détruire.
Alain de Benoist.
Ah ces libéraux, quelle plaie !!
RépondreSupprimer« La mobilité perpétuelle des individus atomisés est l’aboutissement logique du mode de vie capitaliste, la condition anthropologique ultime sous laquelle sont censés pouvoir se réaliser l’adaptation parfaite de l’offre à la demande et l’"équilibre général" du Marché. Cette conjonction métaphysique d’une prescription religieuse (Lève toi et marche !) et d’un impératif policier (Circulez, il n’y a rien à voir !), trouve dans l’apologie moderne du "nomade" son habillage poétique le plus mensonger.
Jean-Claude Michéa.
Ce qui arrive au "cher vieux pays" est finalement assez simple: il a été vendu au veau d'or libéral. Pas n'importe quel libéralisme mais à celui qui n'en a jamais assez, qui dit "big is beautiful". Ce libéralisme qui a tué l'artisanat, les petits commerces, le monde paysan, tout ce qui faisait que pour des millions de gens la vie, si elle était dure, avait un sens. Ce libéralisme qui a transformé un peuple libre en chomeurs perdus, tatoués et percés pousseurs de caddy dans les hypermarchés, citoyens jetables consommant du jetable, remplaçable au pied levé par le dernier arrivé.
RépondreSupprimerPourquoi, durant cette campagne, Laurence Parisot a réservé ses piques à Marine Le Pen et aucune à Jean-luc Mélanchon ? Sans doute parce qu'elle est la seule à dénoncer réellement ce système.
J'ajoute pour finir, que ce libéralisme là n'en est pas à un paradoxe près puiqu'il n'a rien contre une fiscalité confiscatoire pourvu que cette dernière, précisément, permette aux derniers arrivés sans emploi de pousser eux aussi leur caddy dans les hypermarchés.
RépondreSupprimerL'image avilissante, abrutissante du libéralisme c'est l'hyper; l'hyper discount, la centrale d'achat, la foire à un euro, le supermarché du meuble en carton-pate, celui de l'écran plat made in china, là, juste à côté du Buffalo grill.
RépondreSupprimerFredi, Fredi, Fredi...
RépondreSupprimerSinon, Poniatowski visionnaire, prophète même, allons-y... Merci pour ce grand éclat de rire.
Oui je sais: ça fait beaucoup.
SupprimerMais dites moi plutôt si je dis des conneries, ça fera avancer le débat.
A Fredi :
RépondreSupprimerJe ne nie pas la pertinence ni l'exactitude des remarques que vous faites ou reportez sur certains effets pervers du libéralisme.
Toutefois, je demeure attaché au modèle libéral qui a été, reste et sera un formidable moteur de progrès économique.
Je suis également en faveur de la flexibilité "nomadique" laquelle peut s'exercer dans un cadre institutionnel défini (comme celui de l'Union Européenne) et non sans condition et mondialement. Ne serait-ce que parce que j'ai pu en bénéficier .
Je suis un client inconditionnel de la grande distri.
Cela n'empêche aucunement d'être attaché à certaines valeurs culturelles ni de s'inscrire dans une tradition.
Il est certain que réaliser l'évolution des valeurs et des traditions en fonction de changements socio-économiques pour moi inéluctables et globalement positifs n'est pas évident. Mais la solution n'est pas à chercher dans le passé. Pas plus que dans l'acceptation (passive ou enthousiaste) de tous les changements.
Je l'ai déjà dit, je suis pour un progressisme de droite et libéral dont le contenu reste à définir.
Et malgré tout cela, le temps d'une cérémonie aux Invalides, Hollande lui-même, nous a donné ce matin, l'illusion peut-être, que le "cher et vieux pays" n'était pas encore mort.
RépondreSupprimerNos pioupious doivent rentrer.
SupprimerLa dessus Hollande a raison.
Pendant qu'on discute, la banque italienne BNI a du jour au lendemain bloqué toute distribution d'argent pour un mois:
RépondreSupprimerhttp://www.bancanetwork.it/content/sospensione-dei-pagamenti
Bon, mais il y a bien les frasques de notre Première Valérie et le foot pour nous bercer.
Libéralisme-mondialisation-libre échangisme.
RépondreSupprimerOù faire vivre les valeurs de tradition, que peut bien vouloir dire la citoyenneté dans tout ce fatras où la règle est de détruire toutes les règles.
Et puis il y a les Chinois. Ils sont partout ! Concurrence déloyale !
Sache que là où il y a de l'argent à gagner il y a des Chinois.
Entre la porte St Martin et la porte St Denis, la chinoise disqualifie le vieux tapin ravagé de la rue Blondel, l'assigne au sous-emploi.
Rue d'Aboukir, Ho Tchang a repris l'atelier de Simon le vieil ashkénaze, y fait travailler des Tamouls.
Et tu me parles encore de France ? Mais qui est France ?
Fredi, Lettres Parisiennes.
Les haches sont encore en vente libre...
SupprimerCeux qui ne sont pas encore prêts ont intérêt à faire
vite, d'autant plus que cela demande un minimum d'entrainement
Ce texte présente le double mérite de mettre en évidence le temps précieux qui a été perdu à cause des criminels que la démocratie a placé à la tête de notre pays et aussi
RépondreSupprimerde bien faire mesurer à quel point la liberté d'expression a régressé en deux décennies.
Et aujourd'hui, loin de tenter une manoeuvre de la dernière chance, nous confions le pouvoir à la gauche!
Je ne voudrais pas avoir l'air de radoter mais on est foutus!
En France, on protège ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin.
RépondreSupprimerAlain