L'un des nombreux avantages que présente la vie à la campagne est que l'on peut à vil prix s'offrir une maison dotée d'un jardin. Le printemps venu, il est bien agréable, le matin, d'aller y faire un tour, de voir l'évolution des semis et des plantations. Ça prend quelques minutes, le temps de cueillir une fraise, une poignée de haricots pour midi, un artichaut, quelques pommes-de-terre nouvelles au gré de leur maturation et aussi d'admirer l'éclosion des fleurs tout en déplorant la vitesse à laquelle elles se fanent. Toute une série de petits bonheurs dérisoires, certes, mais qui récompensent généreusement des efforts fournis pour préparer et entretenir son lopin de terre.
Je vous propose de partager ma promenade matinale :
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Coquelicots jaunes |
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Artichauts violets |
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Floraison prometteuse des fraisiers. Les cloportes en ont l'eau à la bouche ! |
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Plant de courgette |
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Bientôt des radis |
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Ancolies sur le déclin |
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Thym fleuri |
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Roses jaunes qui, comme disait Malherbe, ne vivent que l'espace d'un matin |
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Persil plat (le meilleur) :il pousse en abondance partout |
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Pommes de terres, rattes et bintje |
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Tomates sous leur abri |
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Rhododendron et fleur précoce d'hortensia
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Les haricots verts n'ont pas encore levé, les poireaux demeurent si petits qu'une photo ne saurait les montrer, jonquilles et clochettes ne sont plus qu'un souvenir mais d'autres roses s'apprêtent à éclore...
Quel veinard vous êtes, Oncle Jacques !
RépondreSupprimerC'est plus une question de choix que de chance, non ?
SupprimerMon cher Fredi, je ne voudrais pas vous contrarier mais ces fleurs n'ont RIEN à voir avec des boutons d'or (de la présence desquels je me passerais volontiers dans mon jardin vu qu'ils sont difficiles à éradiquer et se montrent envahissants) mais des eschscholtzias de Californie vulgairement nommés "pavots de Californie". Pour information : http://www.guide-phytosante.org/calmant-sedatif/eschscholtzia/
RépondreSupprimerDésolé, Fredi, mais la vie est dure, TRÈS dure, c'est comme ça.
RépondreSupprimerC'est apparemment un jardin bien ordinaire, sans canard qui parle anglais en remuant leur derrière, ni grenouille qui danse avec les primevères ?
RépondreSupprimerQuoique avec le pavot jaune de Californie... enfin, bon...
Comme eût pu dire Charlebois : un jardin ben ordinaire qui va bien avec le gars ben ordinaire qui le cultive.
SupprimerIl n'y a que ça de vrai, j'en suis ému!
RépondreSupprimerAmitiés.
Merci !
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