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vendredi 3 février 2017

Mort aux privilèges ! Vive l'égalité !

L' « Affaire » Fillon démontre si nécessaire à quel point les Français, peuple de grande vertu, détestent les avantages dont bénéficie autrui et qu'avec véhémence il renomme « privilèges » afin de mieux les flétrir. Seulement, pour que lcette nation d'élite atteigne la pureté morale cristalline à laquelle elle aspire, il ne suffit pas de s'attaquer aux « privilèges » des mieux nantis. C'est certes nécessaire mais insuffisant et de plus, on pourrait soupçonner qu'entre dans la juste indignation de ceux qui les décrient une note, oh, très discrète, d'envie ce qui n'est évidemment pas le cas.

Toujours désireux d'aider mes semblables à mieux cheminer sur la route de la perfection dont ils rêvent et qu'ils chérissent, je prendrai quelques exemples parmi tant d'autres de ces « privilèges » dont bénéficient certaines professions et qu'une exigence d'égalité et de justice imposerait qu'on supprimât.

Je commencerai par une profession que je connais bien : les enseignants. Outre celui d'exercer le plus beau métier du monde, ces héros de la République bénéficient, par rapport au vulgus pecum d'un nombre inouï de semaines de vacances quand le péquin de base ne s'en voit octroyé que cinq malheureuses. Est-ce acceptable ? Bien sûr que non ! On me dira que ces vacances sont destinées à permettre aux enfants de se remettre des incroyables efforts qu'exigent d'eux leurs apprentissages. Certes. Mais les enseignants ne sont pas des enfants, ce sont de robustes gaillard(e)s qui n'ont pas plus besoin de repos qu'un terrassier ou un maçon. On pourrait donc réduire leurs congés à cinq semaines et le reste du temps les utiliser à des travaux d'intérêt général (ramassage des papiers gras, curage des fossés, comptage des p'tits zoziaux, etc.).

Et les cheminots ? Voilà des gens qui prennent leur retraite bien tôt ! De 50 à 57 ans suivant les catégories et les situations ! Sera-ce encore tolérable quand un enseignant, rompu par ses activités de ramassage des papiers gras, curage des fossés, comptage des p'tits zoziaux, etc. prendra la sienne à 62 ans ? Ces mêmes privilégiés et leur famille bénéficient, sous certaines conditions, de billets de train gratuits alors que si vous choisissez de voyager à l’œil, l'amende vous guette !

A l'EDF, agents et retraités ont un tarif spécial qui leur fait payer 5 à 10% du prix normal. Mais ce n'est là qu'un des multiples avantages dont ils bénéficient. La liste en serait trop longue, vous la trouverez ici.

Quant à ces saints laïcs qui, jour après jour, nous apportent la lumière avec une honnêteté que n'égale que leur impartialité, ces êtres célestes qui nous aident à démêler la complexité du monde, les journalistes puisqu'il faut les appeler par leur nom, ils bénéficient d'un abattement fiscal de 7650 €.

Vous, pauvre salarié ordinaire, qui vous n'avez que peu de vacances, dont la retraite s'éloigne à mesure que vous en approchez, qui payez vos transports, votre gaz et votre électricité, pour qui pas plus d'abattement fiscal que de beurre en broche, qu'attendez-vous pour réclamer une nouvelle nuit du quatre août où chacun, vous y compris si par extraordinaire vous bénéficiiez d'un quelconque « privilège » si minime soit-il, viendrait renoncer à des « privilèges » en attendant leur abolition ?

Mais ce serait encore insuffisant : resteraient (entre autres) les inégalités financières : il serait urgent que toute propriété individuelle soit abolie et qu'un salaire unique soit institué. Mais ça ne serait pas suffisant : nous ne serions encore égaux ni en beauté, ni en sagesse, mi en stature, ni en courage, ni en poids, ni en âge, ni en santé, ni, ni, ni, ni, ni...

Pas facile à établir l'Égalité, hein ? Heureusement, il y a, à part M. Fillon, des choses que partagent tous les Français : une moralité intransigeante , une honnêteté vétilleuse et surtout un amour inné de la justice.

33 commentaires:

  1. C'est bizarre qu'on n'entende jamais parler de l'âge du départ à la retraite de ces privilégiés que sont les médecins libéraux. C'est peut-être le moment et l'endroit pour combler cette lacune.

    Pour tous les médecins nés avant 1951 et auraient la prétention de vouloir bénéficier d'une retraite à taux plein, l'âge requis est 65 ans.
    Nés du 31 juillet 51 au 31 décembre 51, retraite à taux plein : 65 ans et 4 mois
    Nés en 1952, retraite à taux plein : 65 ans et 9 mois
    Nés en 1953, retraite à taux plein: 66 ans et 2 mois
    Nés en 1954, retraite à taux plein : 66 ans et 7 mois
    Ajoutons que dans le même temps, le nombre de trimestres de cotisation requis est passé de 165 pour ceux nés en 1951, à 172 pour ceux nés à partir de 1973 !

    Vous me direz que pour un métier de tout repos comme celui-ci, il n'y a pas de quoi en faire une pendule s'ils triment plus longtemps que tous les autres !

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    1. Avantage des médecins : ils peuvent, tout en ayant pris leur retraite, continuer à faire tourner leur cabinet comme ils l'entendent, ce qui leur permet de gagner plus d'argent en étant retraité que quand ils ne l'étaient pas.

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    2. Désinformation totale : ce choix peut être fait par tous les salariés retraités et bien d'autres. La minuscule cohorte des médecins libéraux est loin d'être isolée.

      GDAT

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    3. @ Midred : Les médecins se la coulent douce, c'est bien connu. Étant bien suivis médicalement, il se pourrait qu'ils soient immortels. Ils peuvent donc travailler jusqu'au gâtisme sans que ça pose le moindre problème.

      @ Didier : Avantage que n'a pas saisi le mien qui le jour de ses 65 ans a cessé toute activité. Je le comprends ! Il n'y a pas que l'argent dans la vie. La liberté qu'apporte une totale inactivité est une richesse qui ne se mesure pas en Euros (ni, aussi curieux que ça puisse sembler, en terrains de football).

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  2. Assez hypocrite votre défense de Pénélope : vous mettez en évidence les éléments (très) avantageux de certaines professions comme les enseignants,SNCF, EDF, journalistes... en les comparant plus ou moins à ce qu'a fait monsieur Fillon.

    Ce politicien pur jus qui, après de remarquables études à l'université du Maine (pas aux USA hein, au pays des rillettes, relativisons) entre à 22 ans dans la carrière politique pour ne plus en sortir après 40 ans de vie au service (et aux crochets) de la République : il a en effet atteint l'age de la retraite des sans-dents.

    Selon vous, il aurait fait ni plus ni moins que les honorables professions citées plus haut. Grave erreur à mon sens car si employer sa femme comme assistante est légal (à défaut d'être moral, mais c'est une notion en voie de disparition) le problème semble être que le salaire était versé sans aucune contrepartie de travail. On est donc là dans ce que l'on appelle dans le privé 'abus de bien social' et j'imagine que si le président de Renault ou d'AXA ou de n'importe quelle grande entreprise payait 5000 € par mois à bobonne pour qu'elle reste chez elle cela ferait quelque bruit et quelque indignation. A juste titre d'ailleurs.

    Dans le premier cas, les gens bénéficient d'avantages collectifs liés seulement à leurs appartenance à une profession (et je suis tout à fait d'avis qu'il serait grand temps d'effacer tous ces privilèges). Dans le second cas il s'agit de la décision personnelle d'un élu d'engager de l'argent public (le votre et le mien prélevé par l'impôt d'ailleurs votés par le sieur en question) pour sa galloise et donc au fond pour lui-même puisque, parait-il, ils ont un seul compte bancaire en commun au Crédit Agricole de Sablé-sur-Sarthe...

    Jacques Etienne, je n'imagine pas qu'à la place du sarthois vous ayez fait de même. Mais, je l'avoue, je n'imagine pas non plus qu' appartenant à EDF vous ayez refuser une ristourne de 90% sur la facture électricité, qu'enseignant vous soyez venu volontairement effectuer quelques semaines de travaux d'intérêt généraux, qu'agent SNCF vous ayez, vous et votre famille proche, payé les billets plein pot ou, que journaliste, vous n'ayez jamais noté sur votre feuille d'impôts le fameux rabais.

    En résumé, je ne mets pas sur le même plan ceux qui usent d'avantages acquis (largement indus selon moi mais tout à fait légaux en attendant que ça change) et un politicien rémunéré à plus de 20.000€ par mois et qui fait le choix immoral (?) d'en faire bénéficier son épouse et illégal si cet emploi se révèle être effectivement fictif.

    GDAT

    Et c'est cet homme, moral et intègre, qui viendrait expliquer avec ses gros sourcils qu'il faut faire des efforts à des gens qui gagnent 2000 € par mois ?

    Et dire qu'il me semblait d'une autre trempe...

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    1. Cher M. GDAT,

      votre long commentaire m'honore en ce qu'il témoigne du grand intérêt que vous portez à mes bavardages. Il semblerait cependant que vous n'ayez pas remarqué le côté ironique de mon article. Par exemple, je ne suis pas vraiment convaincu que les enseignants feraient de bons ramasseurs de papiers gras.

      Ce que je raillais, c'est les gens qui sont pour l'abolition de tous les privilèges sauf les leurs et qui souhaitent l'égalité, surtout avec les mieux lotis.

      Personnellement, je dirais à ceux qui veulent plus de vacances de passer le CAPES, à ceux qui veulent du courant pas cher de se faire embaucher chez EDF, à ceux qui rêvent d'une précoce retraite de rejoindre la SNCF et à ceux qui vilipendent les députés de se présenter aux élections. Et, s'ils en sont incapables, de la fermer.

      Ce que je raillais également, c'est les overdoses de moraline dont souffrent nos bons Français, toujours prompts à exiger une morale exemplaire des politiciens sans toutefois renoncer à leurs pitoyables magouilles.

      Pour ce qui concerne l'affaire Fillon, renseignez vous et vous verrez, ne serait-ce que dans le deuxième témoignage que je reproduis dans non billet d'hier qu'au lieu de salarier son épouse, M. Fillon aurait pu garder l'ensemble de l'enveloppe par devers lui comme la loi l'y autorisait jusqu'en 2013, ce qui lui aurait évité d'amputer la somme de charges salariales.

      De plus, bien que mes ressources n'atteignent pas les 2000€, je suis prêt à consentir des sacrifices s'ils permettent de participer au redressement de ce pays que j'aime. Enfin, si je soutiens M. Fillon c'est que, dans l'éventail de choix qui nous est offert c'est celui dont le programme s'approche le plus de mes attentes et non parce que je le sens en bonne voie pour être canonisé.

      Là-dessus, je vais repeindre mon Plafond.

      Bonne fin de journée !

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    2. GDAT: les gens qui gagnent 2000 € par mois en gagnent, en fait, au moins 31200 bruts (sur 12 mois) ou 33800 (sur 13 mois). Soit plus de 300 000€ en 10 ans, ce qui est proprement scandaleux quand on pense à ceux qui ont une petite retraite.

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  3. L'égalité, dans notre pauvre monde, étant un vrai privilège, je propose que, pour rester cohérents avec nous-mêmes, nous abolissions l'égalité.

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    1. Abolir quelque chose qui n'a pas plus existé qu'elle n'existera, je vous trouve bien audacieux, Didier ! Autant réguler le nudisme chez les Inuits du grand nord !

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  4. Sur les bancs de l'Assemblée, nombreux sont ceux qui doivent sûrement, en ce moment, faire la collecte de justificatifs correspondants aux sommes "utilisées"...
    (D'ailleurs, Bartolone n'avait pas l'air très à l'aise sur son perchoir, cette semaine...)
    Et puis, l'Égalité, aux frontons de nos mairies...

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    1. Comme je l'ai signalé sur fb, les députés interrogés sur la question se sont montrés peu virulents. Combien se sont mis l'enveloppe dans la poche en faisant bosser des militants ?

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  5. Ma femme, qui était médecin de la Sécu, a eu à faire à un agent d' EDF (lesquels, comme vous le savez, ont droit à l'électricité gratuite) qui n'a jamais voulu croire qu'elle devait payer ses cotisations de Sécu comme tout assuré social.

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    1. C'est toujours la même chose : on envie les "privilèges" (même supposés) des autres et on oublie les siens (parfois réels et conséquents).

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  6. Déjà commençons par l'égalité des zizis, y en a mare que tous les hommes n'aient pas la même longueur de bistouquette.
    Voilà, c'est dit.

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    1. Celle des nibards est également une vraie question.

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    2. Oui, mais il y en a qui aiment les petits nibards, tandis que les petites bistouquettes, je me demande ?

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    3. Personnellement je n'aime ni les uns ni les autres.

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  7. Disposer de sa réserve parlementaire pour enrichir sa famille n'est pas un privilège. Cela ne fait pas partie des privilèges dont bénéficient effectivement les députés.

    La nuit du 4 août a aboli pêle-mêle des privilèges iniques, qui n'avaient plus lieu d'être, et d'autres qui s'inscrivaient dans un contexte, et étaient justifiés.

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    1. "Disposer de sa réserve parlementaire pour enrichir sa famille n'est pas un privilège. Cela ne fait pas partie des privilèges dont bénéficient effectivement les députés." Lisez le 2e témoignage de mon article d'hier et vous verrez que rien n'empêchait, jusqu'à 2013, le parlementaire de garder l'enveloppe pour lui. C'est un député qui l'affirme. Seulement personne ne tient à insister là-dessus car en épluchant TOUS les dossiers, beaucoup seraient mouillés.

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    2. J'ai lu le deuxième témoignage de votre billet d'hier (mais ailleurs, car il a été largement diffusé). Disposer de sa réserve parlementaire à son gré certes, mais dans la limite de ce qui est moralement accepté, était le privilège des parlementaires jusqu'en 2013.

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    3. Il ne s'agit nullement de la réserve parlementaire mais de l'enveloppe collaborateur. Votre "limite de ce qui est moralement accepté" est un concept flou parce qu’extrêmement variable. Maintenant, vu que vous tenez à condamner M. Fillon, faites-le, c'est votre droit le plus strict.

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    4. Oui bon, de la réserve d'argent dont ils disposent. Bien sûr que Fillon ne pouvait pas vraiment empocher directement le contenu de cette enveloppe, même si c'est ce qui était légalement prévu. Malheureusement le droit repose sur ce genre de concepts flous (la décence morale, d'autres règles coutumières...)

      Je ne tiens pas absolument à condamner M. Fillon.

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    5. Mais qui imaginerait le général De Gaulle piquer dans la caisse ?

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    6. Oui...
      Et si je n'éprouve pas d'animosité particulière à son égard, si vous jetez un œil sur mon blogue vous verrez que je n'ai jamais non plus éprouvé de sympathie particulière pour lui.

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  8. Bagatelles et peccadilles que tout cela! Au risque de pousser le paradoxe un peu loin, si FF a - médiocrement certes - abusé de certaines facilités de fonction (comme tant d'autres), n'est-ce pas précisément la preuve qu'il n'a pas "touché" sur le reste, combien plus lucratif... La moindre commission sur un marché public ou un contrat d'armement rend cent fois plus que ce qu'il aura empoché en 10 ans, et les exemples sont hélas légions et connus de tous. Loin de moi l'idée d'absoudre les égarements coupables de FF mais, faute de meilleur candidat, sachons garder un sens des proportions. Sans vouloir tomber dans le cynisme ni faire l'apologie de l'indélicatesse, l'un des ministres qui auront fort convenablement servi la France était précisément l'un de ses plus vénaux: Talleyrand...Si on veut prendre quelque hauteur, la question de fond n'est pas de savoir si FF a abusé ou non (il a abusé) mais s'il aura le cran de résister à l'hallali (ce qui reste à démontrer)

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    2. Oui en effet, ça reste à démontrer. Sa défense, jusque-là, n'a pas démontré qu'il avait l'étoffe d'un chef d'État. Quand on avait reproché à Trump d'avoir été partiellement exempté de taxes pour je ne sais plus quelle raison légale, il avait dit : Et alors ? C'est la preuve que je suis un bon businessman...
      La réaction de Fillon a manqué cruellement de panache. Alors qu'il aurait pu désamorcer l'affaire en disant : « Oui j'ai profité de certains avantages légaux. Je comprends que cela choque les Français. Je suis prêt à rendre l'intégralité des sommes. ». Non, il brandit la misogynie. « J'aime ma femme » (alors que c'est lui qui est en cause)...

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  9. Talleyrand, tout de suite Talleyrand ! Et Sully, Colbert et Mazarin, ils ne se sont pas somptueusement garni les poches ? Ça ne les a pas empêché d'être de grands hommes d'État. Qu'ils arrêtent avec leur moraline à deux balles !

    S'il ne résiste pas, Fillon apparaîtra comme une fiote et non comme un home d'État.

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    1. Désolé d'insister mais je ne vois pas le rapport entre Talleyrand, Sully, etc.... Et Fillon.

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  10. Il faut garder la tête froide ! Du temps de Sully, Colbert, Mazarin ou que sais-je, le peuple n'avait pas de bulletin de vote. Aujourd'hui, il en a un. Il suffit donc de se rappeler ces élections "imperdables" perdues à cause "des affaires" - "affaire de la feuille d'impôts de Chaban, "affaire des diamants de Bokassa", "affaire DSK" - pour deviner ce qu'il va en advenir, si toutefois cette élection peut encore avoir lieu dans le climat de crise politique, morale et institutionnelle où nous nous trouvons.

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    1. Les "affaires" Chaban et Giscard étaient basées sur rien. M. DSK avait tout de même été emprisonné dans un pays étranger, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Et puis du temps de Chaban et de Giscard, le pays ne se trouvait pas aussi bien engagé dans sa marche vers l'abîme.

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    2. Justement, si les "affaires Chaban et Giscard n'étaient basées sur rien" et que de plus "le pays ne se trouvait pas aussi engagé dans sa marche vers l'abîme" et qu'elles aient pu faire perdre des élections, qu'en sera-t-il de celle-ci ?

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    3. Je n'ai aucune idée sur la question, je me contente de déplorer la situation.

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