Je lis ici et là que, quel qu'il soit,
le futur président (ou la future présidente), faute d'un réel soutien
populaire, ne pourra pas gouverner. On nous annonce levées de
boucliers, désordre dans les rues, émeutes, enfin le bazar. Voyez
ce qui se passe aux USA !
En fait le fameux bazar n'aura lieu que
si le (la) président (e) élue n'a pas l'heur de correspondre peu ou
prou aux attentes des syndicats et partis politiques de gauche ainsi qu'à
leurs relais médiatiques. L'électeur de droite, lui, ne descend pas
pour un oui ou pour un non dans la rue, il ne dispose pas de
courroies de transmission syndicales aptes à paralyser le pays.
Quand, exceptionnellement, il se mobilise, il le fait sur des points précis et de manière
paisible et ordonnée (cf. Manif pour tous).
Tant que CGT, Sud et autres seront en
mesure d'empêcher, par le truchement d'une faible minorité
d'employés, que les trains circulent, que l'électricité soit
distribuée, que l'on circule sur les routes, il y aura des troubles.
Tant que quelques dizaines ou centaines de milliers de gauchistes
vociférants seront confondus, grâce à la propagande médiatique,
avec l'opinion générale, ce sera la chienlit. Et ceci que les
responsables en place aient été ou non confortablement élus et
bénéficient d'une large majorité parlementaire.
J'en veux pour preuve le quinquennat de
M. Sarkozy. N'avait-il pas été bien élu ? N'était-il pas
parvenu à rallier à son panache (plus ou moins) blanc(-bleu) une
bonne partie de l'électorat Frontiste ? Ne se trouvait-il donc
pas en position de gouverner à droite, d'imposer les réformes
propres à remettre le pays sur les rails ? Et qu'a-t-il fait ?
Il s'est empressé de prendre des mesures aptes à séduire son
opposition et de pratiquer l' « ouverture » !
Ainsi, comme ce fut le cas de M. Giscard d'Estaing en son temps, il
perdit sur sa droite ce qu'il ne gagna pas sur sa gauche. Car il ne
faut pas se leurrer : avec une certaine gauche, on n'obtiendra
jamais le moindre consensus. Si vous lui cédez, elle vous méprise ;
si vous lui résistez, elle provoque le chaos ; si vous adoptez
ses positions, elle se sent victorieuse quand elle ne change pas de
revendications. Quoi que vous fassiez ny changera rien.
Bien ou mal élu, un (e) président (e)
de droite aura droit aux troubles, si rien ne les justifie, on leur
inventera des raisons. Refuser le combat ne sert donc à rien. Il
faut aller à l'affrontement, comme le fit Maggy Thatcher. Les
mineurs sont en grève ? Qu'ils continuent jusqu'à s'en
lasser ! Les terroristes de l'IRA font une grève de la faim ?
Qu'ils en assument les tristes conséquences ! Etc.
Mais vous allez mettre le pays à feu
et à sang, pauvre inconscient, m'objectera-t-on ! C'est ce
genre de frilosité qui rend la droite impuissante et engendre sa
résignation. Si conflit il doit y avoir, que conflit il y ait. On
verra bien qui en sortira vainqueur et ça clarifiera les choses. Si
les Français préfèrent vraiment la lente déchéance et l'anarchie
qui en résulte fatalement au redressement, qu'ils le fassent en
toute connaissance de cause. Que cessent les déclarations mi-chèvre
mi-chou, que cessent les revirements basés sur les sondages. Un
homme (une femme) d'État doit être inflexible. C'est d'une claire
volonté que nous avons besoin.
Oui !
RépondreSupprimerCe oui me semble franc et massif !
SupprimerVoilà qui est parler !
RépondreSupprimerN'est-ce pas ?
SupprimerOk mais c est un Gengis Khan qu'il nous faut
RépondreSupprimerEn moins arrangeant !
Supprimerrappelons nous, pour les plus anciens, la fin de la chienlit en 68 où De Gaulle a siffler la fin de la partie et la manif imposante qui a eu lieu, mais hélas, nous n'avons as un seul homme qui soit capable de faire ça
RépondreSupprimerpardon, a sifflé
SupprimerL'attitude de De Gaulle en 68 n'était pas aussi claire que tu la présentes. Il est toute de même allé se réfugier chez Massu avant, requinqué par l'assurance du soutien des troupes, de reprendre les choses en mains. Habitant alors à Beynes (Yvelines) le camp de Frileuse accueillit pendant cette période en plus du 5e RI un régiment de parachutistes (on n'est jamais trop prudent). Il paraît que des troupes étaient arrivées tout autour de Paris. De quoi calmer les cégétistes et les casseurs.
Supprimer"Peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux. Il regarde béatement sa Nation partir dans le tout à l’égout mais il est content de n’avoir jamais voté pour le Front National. Pour lui, autant disparaître que de voter pour le seul parti qui veut lui remonter son pantalon."
RépondreSupprimerCe n'est pas moi qui le dis c'est Aldo Stérone - un Algérien qui vit en grande Bretagne - dans un article de 2012 !
Eh oui, bien que plus de 40% d'entre eux envisagent de voter FN au deuxième tour...
SupprimerVoilà qui est bien écrit.
RépondreSupprimerPour Margaret Thatcher, vous avez oublié les argentins.
C'est vrai. La Guerre des Falklands a bien servi à redorer son blason.
Supprimerbonjour,
RépondreSupprimerje viens ici un peu par hasard étant un lecteur (peu fidèle de Pangloss)et découvre un blog calme posé et contrairement à ce qu'il affiche, sérieux. (la pommade c'est fini)
Excellent article qui dépeint le fonctionnement de notre "démocratie"
Hé oui le président de droite n'a quasiment aucune marge de manœuvre à cause de minorités gauchisantes nuisibles syndicats en général et associations diverses en particuliers .
Vous concluez que le président de droite devrait être inflexible énergique et ....que sais je..
Mais vous oubliez une particularité bien française : les cités, levier que la gauche extrême sait se servir habilement.
En 2005 sous Chirac les cités s'embrassèrent suite à un accident de deux jeunes et il à été par la suite démontrer l'engagement de l'extrême gauche dans ce déploiement de violence et comme si cela ne suffisait pas régulièrement il y a des piqures de rappel avec comme prétextes (avérés ou non) de brutalité policières, de contrôle au faciès, de racisme...etc..si bien que le gouvernement doit céder..
Maintenant l'opposition de gauche pour l'amélioration de la vie du pays sait très bien comment faire on met les jeunes dans la rue...et ça marche.
c'est pour cela que Sarkozy a fait l'erreur de l'ouverture il a donné le bâton qui allait le battre...
Voila mon analyse de retraité qui est fatigué du laxisme global de nos gouvernant
amicalement
Merci Géo, comme le disait volontiers Lao Tseu, "un peu de pommade requinque l'ego".
SupprimerJe pense sincèrement qu'en se montrant ferme avec les cités (en faisant donner la troupe, par exemple), elles retrouveraient bien vite le calme. Quand je dis inflexible, je veux dire inflexible.