Depuis quelque temps déjà une
personne (qui s'est revendiquée féminine) s'amuse, du moins je
l'espère, à déposer force commentaires sur mon blog. Il semblerait
que je ne sois pas le seul bénéficiaire de ses délicates
attentions. Vu le côté totalement inepte de ses interventions, j'en
retire une certaine perplexité.
Au temps béni des multiples et divers
Léon, l'intention était maligne. Quels qu'ils soient, les Léon se
montraient agressifs, critiquaient le manque d'intérêt de ma prose.
Mais là, c'est tout autre chose. Ça va du néant à
l'incompréhensible en passant par l'intempestif. Au point qu'on est
amené à se poser des questions. La personne serait-elle démente ?
Cherche-t-elle à nuire ? Ou au contraire, émue par la relative
oisiveté qu'impose une météo défavorable, cherche-t-elle, en
toute charité à me procurer un peu d'activité ? Supprimer ses
interventions m'occupe, c'est vrai...
Pourtant, à la longue, ces
suppressions s'avèrent un rien fastidieuses et quelque nobles que
soient les motivations de la dame, s'installe une certaine lassitude.
Seulement, comment s'en débarrasser ? Modérer les commentaires
ne fait pas partie des habitudes du lieu et ne me dispenserait
aucunement de la corvée d'effacement. Mettre des captchas ne ferait
que compliquer l'accès à tous et n'empêcherait aucunement l'
« Anonyme » d'intervenir.
La seule solution me paraît donc de
prendre mon mal en patience. Tout finit par lasser... S'il faut pour
cela des mois, eh bien on attendra. Le proverbe ne dit-il pas que
« Si tu t'assois au bord d'une rivière et que tu attends assez
longtemps, tu verras passez les corps de tes trolls » ?
PS : Il se peut qu'emporté par ma fougue épurative je supprime des commentaires qui n'émaneraient pas de la personne en question. Je prie les éventuelles victimes de ces inadmissibles censures de m'en excuser. Tant il est vrai que, comme disait mon professeur d'histoire-géo en Terminale, "on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs" (il parlait en l’occurrence des menues erreurs du stalinisme).
PS : Il se peut qu'emporté par ma fougue épurative je supprime des commentaires qui n'émaneraient pas de la personne en question. Je prie les éventuelles victimes de ces inadmissibles censures de m'en excuser. Tant il est vrai que, comme disait mon professeur d'histoire-géo en Terminale, "on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs" (il parlait en l’occurrence des menues erreurs du stalinisme).
Ah, mais les bourrins ça osent tout et je sais de quoi je parle.
RépondreSupprimerUne amoureuse éconduit peut-être, le vengeance des femmes est souvent incontrôlable.
J'ai, hélas, de moins en moins d'amoureuses à éconduire...
SupprimerJe ne voudrais pas ternir votre belle humeur dominicale, mon cher, mais voilà maintenant deux mois (au minimum) que l'ectoplasme sévit chez moi et qu'il ne semble pas se lasser, bien que je n'aie jamais validé la moindre de ses interventions.
RépondreSupprimerJe pense d'ailleurs être le fautif, en ce sens que c'est à partir de mon blog que la chose semble se répandre sur les divers blogs de ma roll.
Ainsi tout cela serait de votre faute ? Honte à vous !
SupprimerN'y a-t-il aucun moyen de considérer les commentaires anonymes comme indésirables et donc être éliminés d'office ?
RépondreSupprimerOn peut n'accepter que les commentaires provenant de comptes (Google ou autres) mais le commentateur bourrin saute le pas, en général, et s'offre un compte. Il n'y a rien à faire. La loi ni les hébergeurs ne punissent la logorrhée débilomaniaque. La modération des commentaires est un frein puissant au désir de répondre, on ne peut pas s'insérer dans une conversation, on n'ose plus écrire ce qui passe par la tête parce que ça arrivera comme un cheveu sur la soupe, ou à contre-sens. Mille fois pire encore, Toto du Limousin aura en vingt mots pondu un truc vachement intelligent et vous aurez abusé de la gentille patience des autres commentateurs et de l'auteur du blog en vous défaussant de quinze lignes broussailleuses et stupides.
Supprimerou comment feindre d'oublier la différence entre l'essentiel et l'accessoire et refaire l'histoire en sautant sur ce qui n'est pas hors de portée n'est-ce pas. Car il arrive que parfois, on arrive en territoire inconnu, qu'on fasse des choix dont on doit comprendre qu'ils ne seront, quoi qu'il en soit, pas les nôtres et que cela sera tellement imposé par tous que pour que ça ne soit pas perçu de cette manière: comme une réalité détestable, inadmissible, on fera appel à la responsabilité de chacun à bien faire sentir la légitimité de ce choix collectif qui a précédé l'arrivée même du futur indésirable afin qu'il fasse lui-même ce qui permettra de justifier cette exclusion préméditée qui est la vraie imposture, sachant faire croire que l'écriture, c'est cela, ce à quoi seuls ces êtres responsables ont accès. Incohérent, pas comme il faut, gauche, "nous on sait l'faire" qu'ils disent en coeur.
SupprimerAlors ça finit par ce type de commentaires sur les torchons et les serviettes, et ça fait causer mais c'est pas soi, jamais, n'y étant pas, sachant de pas y être, puisqu'il y a quoi? Ce qui permet de donner une raison à tout ce travail, cette patience, assistance, gardiennage.
Garde-chiourme, voilà.
Salutations distinguées serait la marque d'un message parfait.
En bleu.
@ Mildred : Il me semble que Suzanne a bien résumé le problème.
SupprimerSinon, je garde ce commentaire de Jean-l'Anonyme, tant il me semble atteindre les sommets du genre.
Ce n'est pas si grave, on abandonne au bout de deux lignes !
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