Il est des moments dans la vie d'un
homme où de graves décisions s'imposent. Ils ne sont pas nombreux
mais marquent des étapes. Il font qu'existe un avant et un
après. Ainsi, moi qui vous parle, me suis-je récemment trouvé
contraint à prendre position. Il y a un peu plus de huit ans, j'ai
acquis cette modeste demeure qui me permet de profiter pleinement des
agréments du bocage normand et de son climat vivifiant. Après
plusieurs années de travaux, j'en ai fait un logement confortable.
Seulement le temps passe et il me fallut bien reconnaître qu'avec
lui la fraîcheur de la décoration s'étiolait. Soumis aux assauts
des fumées de cigarette, tout commençait à perdre de son éclat.
Que faire ? Se résigner à une lente déchéance ? Refaire
à neuf les premiers aménagements ?
L'une comme l'autre solution me
parurent inacceptables. Accepter que peu à peu tout se détériore
est peut-être le fait du sage mais je lui en laisse le plaisir. Me
lancer dans de nouveaux et coûteux travaux n'est pas très
raisonnable à l'heure où je m'apprête à partir pour la Corrèze
retaper ma nouvelle maison. C'est alors que me vint l'idée d'un
compromis : l'opération GMH ou Grand Ménage d'Hiver. Elle
consisterait à tout nettoyer du sol au plafond. Murs, meubles, tout
serait récuré afin de retrouver un peu du pimpant originel. Depuis
deux semaines, à raison de quelques heures par jour, armé
d'éponges, de chiffons, de seaux, d'une serpillière, d'un escabeau,
je déplace les meubles, récure jusqu'au moindre coin et peu à peu,
pièce après pièce, tout s'améliore.
Dire qu'il s'agit d'une partie de plaisir serait exagéré. En fait, ménage et entretien m'ennuient profondément. Je préfère probablement créer mon environnement à y vivre. D'où l'idée de ma rénovation corrézienne. Et puis ça occupe plus utilement que les mots-croisés et la belote sur Internet qui m'aident à tuer l'ennui de cette interminable mauvaise saison.
Dire qu'il s'agit d'une partie de plaisir serait exagéré. En fait, ménage et entretien m'ennuient profondément. Je préfère probablement créer mon environnement à y vivre. D'où l'idée de ma rénovation corrézienne. Et puis ça occupe plus utilement que les mots-croisés et la belote sur Internet qui m'aident à tuer l'ennui de cette interminable mauvaise saison.
Quelle que soit la saison, quelle que soit la décision, quelle que soit la location, je vous trouve admirable !
RépondreSupprimerJ'admire votre clairvoyance !
SupprimerCe n'est pas la saison qui est mauvaise, c'est la région. Chez moi, ça va. Un exemple: mes pieds de strelitzia fleurissent. En pleine terre s'il vous plaît.
RépondreSupprimerLa normandophobie devrait être punie par la loi.
SupprimerVous êtes admirable.
RépondreSupprimerC'est vrai !
SupprimerHeureux homme. Vous annoncez sur votre blog que vous faites le ménage et vous avez déjà deux commentateurs qui vous trouvent admirables.
RépondreSupprimerMon côté fée du logis impressionne.
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