Le Tarn est à feu et à sang ! Des échauffourées
opposent les forces de l’ordre aux opposants à la construction du barrage de
Sivens, projet soutenu par les conseils généraux des départements du Tarn et du
Tarn-et-Garonne et combattu par des écologistes dont le vice-président de la
région Midi-Pyrénées alliés à la Confédération Paysanne.
Pourquoi tant d’agitation ? Eh bien figurez-vous que la
réalisation de ce barrage créerait un lac de retenue de 40 ha qui submergerait
la zone humide du Testet laquelle abrite des espèces protégées dont des salamandres,
des couleuvres, des chauve-souris. En tout 94 ! Je ne serais qu’à moitié
étonné que parmi celles-ci figurent également le mouflard à crête mauve, la
capistrole chauve, le trifougnard visqueux, le Nyctamère bouffon, le
tire-chevillette, la bobinette chéra, le glapion rieur et de nombreuses espèces
de morbaques dont l’intérêt pour les zones humides n’est plus à démontrer. Mais pourquoi un barrage, me direz-vous ?
Eh bien pour irriguer les cultures. Les amis de Bové et les bons écolos
répliquent qu’irriguer les cultures participerait d’une agriculture
productiviste, modèle dépassé, vu qu’on peut très bien produire moins et plus
cher tout en sauvegardant glapions et trifougnards.
Les pro-barrage ont beau arguer qu’une fois submergée la zone
n’en sera que plus humide, rien n’y fait. La création d’une zone humide plus
étendue à quelque distance de là est considérée par les opposants comme
insuffisante. En effet, les espèces protégées sont, tout comme
le lombric, sujettes au mal du pays et, comme les Confédérés Paysans,
préfèreraient y crever que de vivre
ailleurs. D’où leur juste colère et leurs actions de résistance. Dans un
premier temps, certains se sont déguisés en clowns (bien qu’entre un écolo et
un clown il ne soit pas toujours aisé de faire la différence) et se sont cachés
dans les bois afin d’empêcher l’abattage des arbres. Ce que constatant, les
forces de l’ordre les en ont, comme il se doit, débusqués à coups de grenades lacrymogènes.
Le ton est monté, foin de clowneries, on passa au sérieux : cocktails Molotov,
barricades et tutti quanti. Évidemment, face à ces actions bon enfant, furent
envoyés des renforts de police. Et c’est là tout le paradoxe.
En effet, quand on est amoureux des couleuvres et des
capistroles, est-il bien raisonnable de venir en nombre piétiner leur
territoire, d’y attirer conséquemment des centaines de gardes mobiles chaussés
de godillots et de lancer sur iceux des liquides
inflammables ? Tout en voulant bien
faire ne risque-t-on pas ainsi de nuire à ceux que l’on veut protéger ? Combien
d’innocents morbaques, de joyeuses bobinettes, d’insouciants mouflards se
verront malencontreusement écrabouillés
par les forces de l’ordre comme par leurs défenseurs ? Il n’est que de
voir le triste état de la robuste salamandre une fois que la botte d’un CRS lui
est passée dessus pour imaginer celui de ces malingres bestioles. Combien de couleuvres
et de Tire-chevillettes, allergiques aux bruits d’explosion des grenades, quitteront à jamais leur patrie jadis paisible ? Combien
de glapions rieurs à qui leur
métabolisme permet de transformer les déchets végétaux en kérosène prendront spontanément
feu suite à la chaleur dégagée par les projectiles enflammés ?
Eh oui, on croit bien faire et on transforme en enfer le
paradis qu’on souhaitait sauver ! Ne serait-il pas plus raisonnable d’aller
manifester ailleurs ? Seulement, l’idée de ces opposants est d’empêcher
que soit ravagée la zone humide : s’ils s’en éloignaient, les bûcherons
pourraient la détruire en toute tranquillité. Quel dilemme ! Entre l’inefficacité d’une protestation
formelle et les dégâts qu’inflige à la nature sacrée une protestation musclée l’âme
de l’écolo doit être bien torturée. Je ne me féliciterai jamais assez de ne pas en être un !
Est-ce à dire que ND des Landes c'est foutu, à ouvrir un second front humide dans le Sud ?
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on n'en parle plus !
SupprimerPas plus que de la guerre civile sud-soudanaise ...
SupprimerQuelle imagination pour les noms de bestioles! J'ai bien aimé le trifougnard visqueux en particulier (ça me rappelle certains membres de nos zélites) et j'ai bien ri.
RépondreSupprimerImagination ? Il s'agit simplement d'animaux rares et peu connus, ce qui n'ôte rien à leur mérite.
SupprimerBillet très drôle, merci !
RépondreSupprimerC'est moi qui vous remercie !
SupprimerL'enfer est pavé de bonnes intentions, dit-on -ça n'en reste pas moins l'enfer. Ceci posé, si comme vous l'écrivez les espèces protégées sont, tout comme le lombric, sujets au mal du pays et, comme les Confédérés Paysans, préfèreraient y crever que de vivre ailleurs (ce que je me garderais bien de contester), je ne comprends pas bien ce que l'édification de ce barrage pourrait changer.
RépondreSupprimerCela pourrait même les exaucer.
En effet !
SupprimerLes écolos n'aiment pas les couleuvres : la preuve, c'est qu'ils essaient de nous en faire avaler.
RépondreSupprimerC'est en effetune curieuse manière de les protéger !
SupprimerPour critiquer "l'agriculture productiviste"', il faut vraiment être un gros bourgeois richard obèse gavé de subventions. Des milliards de ces "paysans" qu'ils affectent de tant aimer, quand ils ne prétendent pas en être, ont rêvé pendant des millénaires que leur agriculture soit "productiviste", et là, ces jean-foutre bien nourris se permettent de cracher sur le "productivisme"...
RépondreSupprimerBah, la confédération paysanne, les écolos, attac, et tutti quanti sont les avatars du communisme, mort avec la chute du mur. Il n'y a donc rien d'étonnant en vérité à les voir contester une des branches du capitalisme occidental. Pour autant, sans remettre en question le productivisme, il serait intéressant de se pencher sur une de ses tares qui est l'emploi massif d'engrais et pesticides chimiques qui ne peuvent pas être sans effet sur le métabolisme humain. Je ne pense pas faire oeuvre impie en posant cette question.
SupprimerBien sûr que non. Mais on voit mal le rapport entre les pesticides et la construction d'un barrage destiné à l'irrigation. D'ailleurs, quand on offre aux écolos une vraie alternative aux pesticides, j'ai nommé les OGM, ils s'empressent de la rejeter, ce qui est bien la preuve que leur opposition est idéologique et non motivée par le bien-être des populations.
SupprimerQuel est l'un des tout premiers arguments que l'on entend contre les OGM ? "C'est Monsanto". Ah bon, donc en fait, le problème, ce n'est pas la santé des gens, c'est qu'une entreprise américaine risquerait de s'enrichir avec une invention remarquable ?
Et si ce n'était pas Monsanto, mais Alphonse Dupont SARL qui s'enrichissait avec les OGM ? Les écolos excluent d'emblée cette éventualité. Cépapossib. Les OGM, c'est forcément les méchants Américains qui vont s'engraisser avec (et il ne faudrait surtout pas que les Américains s'engraissent en faisant bénéficier le monde entier de leurs inventions, ça ce serait très mal).
Evidemment, si on détruit systématiquement tous les essais d'OGM en France, il y a peu de chances qu'un Alphonse Dupont SARL voie le jour pour concurrencer le vilain "monopole" de Monsanto.
Il n'y a pas de rapport parce que l'argument contre le barrage est débile, alors que la question de la chimie agricole est autrement plus épineuse.
SupprimerSur les OGM, je n'ai pas de religion établie sur le sujet. En revanche, ce qui me dérange c'est ce qui est en train de se mettre en place à côté de l'arrivée des OGM. On observe que les anciennes semences sont lentement mais sûrement interdites ou limitées dans leur utilisation et ce par des institutions comme l'UE ou des états. Or, non seulement ces vieilles espèces sont autrement plus résistantes que celles issues du tripatouillage scientifique, mais les fruits, graines, etc. qu'elles produisent sont gustativement plus riches. Comme si l'ancien et le moderne ne pouvaient pas se côtoyer, comme si on ne voulait pas permettre le choix au consommateur.
Ben il me semble que sur ces 40 hectares il y a des gens qui estiment y avoir quelques droits.
SupprimerQuant à Monsanto, que ce soit une entreprise américaine ne change rien au fait que ce sont des empoisonneurs, des escrocs déposant des brevets sur le vivant qui est un bien commun.
Les abeilles, les insectes et par voie de conséquence moult variétés d'oiseaux, mais aussi tout ceux qui se retrouvent enchaînés aux OGM, ne disent pas merci à Monsanto.
Il y a longtemps que la recherche scientifique travaille sur des alternatives à la chimie agricole. Avant les OGM, il y a eu l'utilisation d'insectes. L'agriculture biologique existe, et à ma connaissance non seulement elle n'est pas interdite, mais elle est encouragée par les autorités. Et le consommateur a parfaitement le choix : le bio est en vente chez les gros capitalisses du caca-rente tels que Carrefour ou Auchan -- et aussi sur le marché municipal. Evidemment, c'est deux fois plus cher.
SupprimerQuant à l'interdiction des anciennes semences, j'en entends toujours parler de façon allusive. Jamais lu d'enquête sur le sujet. Jamais lu la raison pour laquelle elles seraient interdites. C'est forcément pour faire plaisir aux Juifs et à Monsanto. Il y a peut-être d'excellentes raisons d'interdire les anciennes semences, après tout.
Si les OGM empoisonnent les populations, pourquoi les anciennes semences ne pourraient-elles pas les empoisonner ? Après tout, interdire des trucs, c'est de la "régulation" par "l'Etat protecteur et stratège", donc c'est bien, non ?
Je ne dis pas ça pour vous, vous vous êtes un crypto-libéral. Mais les écolos sont des étatistes endurcis.
Des escrocs déposant des brevets sur le vivant qui est un bien commun. (Fredi Maque)
SupprimerMais qu'est-ce que c'est que ce charabia d'arriérés superstitieux ? C'est quoi, "le vivant" ? Moi je connais les hommes, les animaux et les plantes. "Le vivant", connais pas. Remarquez à quel point les humanistes auto-proclamés objectifient "le vivant" en l'appelant, justement, le vivant. C'est comme les gauchos à qui ça arracherait la gueule de dire "l'homme" ou "les hommes", et qui nous parlent de "l'humain", démontrant à quel point, justement, les hommes pour eux ne sont que des choses, des concepts destinés à servir de matière première à leur idéologie mortifère.
Les brevets protègent le travail de l'homme, l'inventivité de l'être humain, et ça c'est une bonne chose. Ils sont une incitation à la recherche. La recherche peut s'exercer sur les plantes comme elle peut s'exercer sur les pierres.
L'homme n'a pas attendu Monsanto pour protéger le travail de l'homme sur "le vivant". Vous n'avez pas le droit de vendre un chien ou un cheval d'une race donnée s'il n'est pas inscrit sur un registre officiel prouvant qu'il appartient à cette race. Ca aussi, il faudrait le supprimer ?
C'est quoi votre problème, avec les brevets de Monsanto ? Vous voudriez utiliser gratuitement les semences de Monsanto, voler le travail des scientifiques de Monsanto, et vous prétendez en même temps que Monsanto empoisonne les populations avec ses semences ? Il faudrait savoir. Choisissez.
J'en ai ras le cul de la stupidité ambiante. Essayez de réfléchir deux secondes avant d'écrire des conneries.
Un peu de lecture pour Robert.
Supprimer@ Robert : d'accord avec vous.
Supprimer@ fredi : J'ai lu l'article sur l'"interdiction" des semences fermières. Je n'ai pas été choqué par cette mesure. A mon avis, elle se défend et rien n'interdit de se procurer des semences traditionnelles...
@ Fredi :
SupprimerJe me pemets de me citer :
Essayez de réfléchir deux secondes avant d'écrire des conneries.
J'écris que la preuve de la mauvaise foi des écologistes, c'est que ce qui les dérange dans les OGM, ce n'est pas tant d'imaginaires menaces sur la santé humaine, mais le fait que ce soit une entreprise américaine, Monsanto, qui en produise une bonne partie, et pour me prouver que j'ai tort, vous nous montrez... un site qui s'appelle "Combat Monsanto, pour que le monde de Monsanto ne devienne jamais le nôtre".
Et vous ne vous donnez même pas la peine de donner un lien vers un article précis qui apporterait une information concrète à l'appui de vos thèses, qui suggérerait qu'au moins vous avez fait semblant d'étudier le sujet, non : vous nous dirigez... sur la page d'accueil.
Vous êtes vertigineux, Fredi.
"bien qu’entre un écolo et un clown il ne soit pas toujours aisé de faire la différence."
RépondreSupprimerVous ne croyez pas si bien dire :
http://www.laplumeagratter.fr/wp-content/uploads/2014/01/Esther-Benbassa-s%C3%A9natrice-%C3%A9cologiste-de-la-R%C3%A9publique-Fran%C3%A7aise...-si-si-.jpg
http://cinema.jeuxactu.com/datas/films/c/a/ca/vnc/ca-photo-52fb84d4632b2.jpg
Mais, Koltchak, j'avais la charmante Esther à l'esprit en écrivant cette phrase...
SupprimerDécidément le vert c'est la couleur des attardés voulant restés au moyen page, dans inventaire à la Prévert, c'est fou le nombre de bestioles que je ne connaissais pas, formidable!
RépondreSupprimerOn ne peut pas tout connaître...
SupprimerFichtre, cela semble concerner le Tarn et Garonne, donc le bled, euh pardon le patelin de Boutfil ...
RépondreSupprimerBoutfil ? En Tarn-et-Garonne ? Je ne crois pas !
SupprimerCertes, il y'a une boutade derrière ce propos, pas forcément sympathique mais trop tentante ! ...
SupprimerPuissiez-vous et votre amie m'en absoudre ?...
si je peux me permettre de venir dans cette conversation de grands savants dont la teneur vole beaucoup trop haut pour moi, en quoi suis-je concernée là ?
SupprimerChère Boutfil !
SupprimerCroyez bien que je n'ai rien contre vous, mais votre pseudonyme me tend magnifiquement la perche pour un énième calembour cette fois non pas lié au réseau électrique ou téléphonique mais à l'un des sept péchés capitaux homonyme d'une commune du Tarn et Garonne.
Bien à vous.
Dominique
(Sans pseudonyme, ce qui n'est pas une obligation, c'est parfois tellement plus simple ...)
Il y a une différence entre une zone humide et un lac de retenue.
RépondreSupprimerEt puis, je voudrais, pendant le peu de temps qui me reste à vivre, rencontrer des couleuvres, des salamandres et des orvets, voir un hérisson traverser ma pelouse, entendre le chant de quelques oiseaux, trouver des grenouilles dans les mares, regarder dormir des chauves-souris derrière mes volets, me faire bouffer quelques poules par le renard, manger le miel de ma ruche etc. Et tout ça ailleurs que dans des livres, dans des parcs zoologiques ou des réserves naturelles. Quand je serai mort, je n'en aurai plus rien à faire.
Serait-ce trop demander aux anti-écolos de patienter un peu?
Mais des salamandres, des grenouilles, des crapauds, des dizaines d'espèces d'oiseaux, j'ai ça dans mon jardin. Je ne vois pas en quoi la création d'un lac de retenue m'en priverait. D'autre part, vu qu'une nouvelle zone humide (plus grande) est prévue et qu'on se propose d'y transporter les espèces en question, je ne vois pas où est le problème, même là-bas.
SupprimerIl me semble cependant que ce qu'on appelle "nature" (et que j'apprécie beaucoup) est très largement, au moins dans nos pays, le résultat d'une interaction entre les activités humaines et les animaux : Sans les chênes plantés sur nos talus, point de geais des chênes, sans les fossés qui bordent nos routes, pas de grenouilles rousses, sans les haies que je plante et entretiens, pas de vols de moineaux qui s'y protègent, etc.
Si je suis anti-écolo, ce n'est pas que je souhaite voir la "nature" détruite mais que je considère ces gens comme davantage animés par des motivations politiques collectivistes et par la foi en un "age d'or" fantasmé que par le souci de préserver la "nature".
L'écologie dite "politique" s'est approprié la défense de l'environnement et, c'est vrai, s'en sert pour peindre en vert un gauchisme rétrograde. Mais combattre ces écolos ne doit pas revenir à combattre ce qu'ils feignent défendre.
SupprimerQuant au "transport" des habitants de cette zone humide dans une autre, je suis sceptique pour ne pas dire plus. Cette idée démontre une méconnaissance de ce qu'est un milieu et les interactions entre toutes les espèces animales (jusqu'au plus petit insecte et à la plus microscopique bactérie) et végétales. Sans parler de la terre. Il ne suffit pas de trimballer quelques batraciens et d'inonder quelques sols arides pour recréer ce qu'on a détruit.
Il faut détruire, Pangloss : on ne sait pas construire sans détruire. Votre revendication d'avoir à cesser toute construction jusqu'à ce que vous ne soyez plus là pour vous en préoccuper me frappe par son extrême égoïsme.
SupprimerVous avez bénéficié, et vous bénéficiez comme tout le monde, d'un certain niveau de confort et de développement économique qui n'aurait jamais été atteint si nos ancêtres avaient refusé de "détruire" quoi que ce soit pour construire des barrages, tracer des routes, défricher des forêts, creuser des canaux, planter des lignes électriques, bâtir des usines, etc.
Croyez-vous que les moines cisterciens, lorsqu'ils construisaient des barrages sur les cours d'eau pour produire de l'énergie il y a, allez, mille ans à la louche, se préoccupaient des grenouilles qu'ils allaient tuer ce faisant ?
A l'époque où les moines cisterciens défrichaient, il y avait beaucoup moins de monde en France et sur terre. Il fallait se battre contre la nature pour vivre. Ce n'est plus le cas: maintenant on est contraint de la protéger. Egoïsme? Réaction ironique devant un combat perdu contre d'autres égoïsmes: ceux des défenseurs de leur confort présent au détriment des conditions de vie de leurs enfants.
SupprimerPangloss, si on arrête de se battre contre la nature, elle ramène très vite la sauvagerie !
SupprimerNe pas confondre zone humide et zoo numide !
RépondreSupprimerA ce propos le meilleur Ouzo ne vient pas de Grèce mais de Vincennes.
Pour ma part si la zone est humide et érogène ...
Il est évident que la préservation de certaines zones humides est fondamentale. Ne serait-ce que pour les énormes économies de vaseline qu'elle induirait !
SupprimerVous avez oublié le pignouf juteux.
RépondreSupprimerJe me suis contenté de n'en citer que quelques uns.
SupprimerLe pignouf juteux, lui aussi fervent des zones humides ...
SupprimerLa ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a demandé aujourd'hui que soient vérifiées "les conditions que le ministère met sur les retenues de substitution", à propos du dossier conflictuel avec les écologistes du barrage de Sivens, dans le Tarn.
RépondreSupprimerPutain, je ne comprends même pas ce qu'elle raconte, l'ex du président. C'est quoi, une "retenue de substitution" ?
"Les instructions du ministère sont d'encourager les retenues de substitution à condition de ne pas encourager l'agriculture intensive", a-t-elle rappelé à Rochefort (Charente-Maritime).
Rhâââ, ben nan ! Surtout pas ! Surtout n'encourageons pas l'agriculture intensive !
Donc, l'agriculture "intensive" c'est haram, l'agriculture "productiviste" c'est péché, je suppose que l'agriculture "extensive" est elle aussi exclue, alors il reste quoi ? L'agriculture qui produit un peu mais pas trop ? L'agriculture non rentable ? L'agriculture pour rire, celle où les paysans font joujou à faire pousser des plantes dans un carrré de jardin mais ne produisent pour ainsi dire rien ? L'agriculture de misère où les paysans crèvent la faim ? L'agriculture de ville où l'on fait pousser trois poireaux sur le toit d'un immeuble (authentique...) ? L'agriculture subventionnée qui transforme les paysans en fonctionnaires ?
Et bien sûr, il faut assurer notre "souveraineté alimentaire", je suppose ? Il ne faut surtout pas importer de l'agneau de Nouvelle-Zélande, du blé d'Ukraine ou du riz du Vietnam, parce que ça ferait de la peine aux ours polaires, et puis nous savons bien que tous ces étrangers produisent de la nourriture empoisonnée, contrairement à notre prodigieux claquos au lait cru bourré de listeria ? Alors comment on va faire, si on s'interdit à la fois l'agriculture "intensive", l'agriculture "productiviste" et les "grandes exploitations" ? La mère Ségolène va claquer dans ses mains, et le bifteck tout emballé va faire son apparition dans le frigo ? J'en ai marre qu'on me prenne pour un con...
"L'eau est un bien précieux et rare qui doit faciliter l'agriculture..."
S'il y a un truc que l'eau n'est pas, c'est un bien rare (il est inépuisable, et la terre est noyée sous les océans !) ou un bien précieux (citez-moi donc un bien qui, après traitement sophistiqué et transport sur des centaines de kilomètres, ne coûte que 2 ou 3 euros la tonne...).
"...mais pas pour que certains pratiquent l'agriculture intensive dans des grandes exploitations en s'appropriant un investissement public", a-t-elle ajouté.
Qu'est-ce que je disais ? Haro sur les "grandes exploitations" ! Grand, c'est mal, et exploitation, c'est une offense à Marx !
Et bien sûr, pas question de "s'approprier un investissement public". Les investissements publics doivent rester à l'usage exclusif des fonctionnaires et des politiciens. Il ferait beau voir que de simples citoyens puissent tirer avantage d'un "investissement public" qui a été réalisé avec leurs impôts !
Je ne comprends pas cette histoire : il est question que de vilains agriculteurs ultra-libéraux, envoyés par Wall Street, volent l'eau du barrage en posant des tuyaux sauvages et en omettant de payer leur facture ? Qu'est-ce que c'est que ces salades (pas fraîches) ?
J'en ai marre de me faire raconter des conneries à l'année longue par des gens qui vivent de mon travail. Et me font la morale, en plus.
C'est d'un ridicule...
SupprimerMauvaise nouvelle pour vous, mon vieux : les importations étant interdites en même temps que "l'agriculture intensive", vous êtes chargé de nourrir la France avec votre carré d'artichauts. Démerdez-vous, j'veux pas l'savoir, c'est un ordre du gouvernement.
SupprimerLes escrologistes en action :
RépondreSupprimerLes gendarmes qui sont intervenus pour démonter des barrages mis en place par les manifestants ont essuyé mercredi des jets de 80 cocktails Molotov, de bouteilles contenant de l'acide chlorhydrique, des bonbonnes d'essence et des pierres.
Ah oui, ça c'est sûr que de déverser des litres et des litres d'essence enflammée et d'acide chlorhydrique dans la nature, ça va contribuer à protéger les grenouilles...
Le département, qui a eu toutes les autorisations pour ce projet, met en avant son caractère nécessaire pour résoudre des problèmes d'eau qui affectent notamment les agriculteurs. «Depuis de nombreuses années, le Tescou (nom de la rivière, NDLR) rencontre des situations d'assèchement estival qui perturbent à la fois sa qualité biologique et les activités économiques présentes localement», écrit-il dans un communiqué.
Donc il fait tellement sec que les gens n'ont plus d'eau en été, mais à part ça il faut protéger la "zone humide". Bande de trous du cul vérolés...
«On va massacrer 24 hectares de forêt et 94 espèces sont menacées. Tout ça pour une poignée de paysans qui s'obstinent à faire du maïs», se désole Yassine, 18 ans, résolu à barrer la route aux tronçonneuses.
Okkkaaayyy... "Yassine", 18 ans, qui doit être incapable de faire la différence entre un épi de maïs et un spliff de hasch, fait la leçon aux agriculteurs sur ce qu'ils doivent faire pousser ou pas.
"Tout ça pour une poignée de paysans". Bah oui, gros con, les kebabs dont tu t'empiffres, ils poussent pas sur la broche... faut du maïs, pour nourrir les vaches qui vont dans tes McDo... Et Ségolène Royal fait des pipes à des abrutis pareils, dont lémédias ("de droite") recueillent religieusement les "opinions"...
Passez-moi tout ça au napalm, et construisez-moi un parking dessus...
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/29/01016-20140829ARTFIG00059-tarn-un-projet-de-barrage-dechaine-la-violence.php
Tout à! fait dans le sens de mon billet !
SupprimerSi le napalm est français alors c'est okkkkkkayyy Marché-noir !
Supprimerje dois dire que cette saine colère me plait beaucoup , le " passez moi tout ça au napalm et construisez un parking dessus " m'a bien fait rire ! merci et pendant qu'ils y seront, s'ils pouvaient aussi faire ND des Landes en même temps qu'on en entende plus parler ce serait salutaire
RépondreSupprimerHier, j'écrivais :
RépondreSupprimerIl reste quoi ? L'agriculture de ville où l'on fait pousser trois poireaux sur le toit d'un immeuble ?
Aujourd'hui même, Bernard Maris, journaliste d'extrême-gauche nommé par le président socialiste du Sénat au conseil général de la Banque de France, a expliqué, sur BFM, que la solution à la crise consistait à mettre des jardins suspendus sur le toit des immeubles parisiens, pour "créer du lien social".
Je vous jure que je n'invente rien.
Bernard Maris, qui prétend être économiste et a effectivement enseigné cette discipline à l'université française, a mis en garde, durant cette émission, contre le sort des pauvres, qui souffrent beaucoup en France en ce moment. Dans la même émission, il s'est prononcé en faveur d'une hausse de la TVA, parce que "c'est un très bon impôt", qu'il est "indolore" et que "de toutes façons l'inflation est presque nulle". Il en a profité pour faire la leçon aux journalistes qui l'interrogeaient, parce qu'eux avaient des métiers confortables.
Il a aussi approuvé la libération de Jérôme Kerviel, parce qu'il est "sympathique".
D'après Wikipedia, Bernard Maris habite dans le 16e arrondissement de Paris. Il a longtemps écrit une chronique signée "Oncle Bernard" dans Charlie-Hebdo.
Il participe également au débat économique sur France Inter le vendredi matin.
SupprimerIl est certain que les jardins suspendus résoudront les problèmes d'alimentation des urbains tout en créant du lien social... Plus con que ça on meurt ! Les petits carrés plantés sur les trottoirs des villes où chacun est censé pouvoir se servir librement sont un summum du gag.
Bien que jardinier actif je sais qu'il ne s'agit que d'un passe-temps. Vienne le mildiou, l'oïdium , quelque maladie cryptogamique ou une invasion de nuisibles divers et tous vos efforts mènent à néant. Heureusement, on trouve tout ce qu'on veut au supermarché du coin. Ce n'était pas le cas dans le bon vieux temps où ça se soldait par des famines...
Des opposants au projet de barrage de Sivens ont été évacués de force par la police, aujourd'hui à Albi, du Conseil général du Tarn qu'ils avaient envahi, et un manifestant a été placé en garde à vue pour violence sur agent, a-t-on appris de sources concordantes. Un manifestant a été interpellé et placé en garde à vue, soupçonné d'avoir blessé un commandant de police pendant la bousculade, a indiqué à l'AFP le commissaire Pierre-Marc Panazio, directeur départemental de la sécurité publique. Le policier blessé avait reçu "un coup de tête volontaire" et a été conduit aux urgences.
RépondreSupprimerAh. Il y a du mieux. Le coup de boule, ça c'est de la castagne bio.
Pas de cailloux, pas de cocktails Molotov, pas de bâtons... Circuit court : direct du producteur au consommateur, empreinte carbone très faible (contrairement à celle faite dans la tronche du flic), aucun ours polaire maltraité dans la bagarre...