Refrain
Si tous les gars du monde
Décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain.
Si tous les gars du monde
Décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain.
- 1 -
Ne parlez pas de différence
Ne dites pas qu'il est trop blond
Ou qu'il est noir comme du charbon
Ni même qu'il n'est pas né en France
Aimez-les n'importe comment
Même si leur gueule doit vos surprendre
L'amour c'est comme au régiment
Il n'faut pas chercher à comprendre
Ne parlez pas de différence
Ne dites pas qu'il est trop blond
Ou qu'il est noir comme du charbon
Ni même qu'il n'est pas né en France
Aimez-les n'importe comment
Même si leur gueule doit vos surprendre
L'amour c'est comme au régiment
Il n'faut pas chercher à comprendre
- 2 -
J'ai mes ennuis et vous les vôtres
Mais moi je compte sur les gars
Les copains qu'on ne connaît pas
Peuvent nous consoler des autres
Tous les espoirs nous sont permis
Le bonheur c'est une habitude
Avec deux cent millions d'amis
On ne craint pas la solitude.
J'ai mes ennuis et vous les vôtres
Mais moi je compte sur les gars
Les copains qu'on ne connaît pas
Peuvent nous consoler des autres
Tous les espoirs nous sont permis
Le bonheur c'est une habitude
Avec deux cent millions d'amis
On ne craint pas la solitude.
Pour finir
Si tous les gars du monde
Devenaient des copains.
Si tous les gars du monde
Devenaient des copains.
Cette jolie chanson berça ma jeunesse. Au centre aéré de
Sartrouville on nous l’avait apprise. En 1957, la guerre n’était pas encore si
loin, et la parité n’était pas une priorité ce qui explique bien des choses.
Qui se plaint aujourd’hui que certaines têtes soient trop blondes ? Et toutes
les filles du monde, elles pouvaient continuer de se crêper le chignon
allégrement ?
Moi je veux bien tout ce qu’on veut, mais quand on voit la
haine qui dresse les uns contre les autres les gens de notre pays, ça laisse
sceptique. Alors que normalement, le partage des mêmes bases culturelles et un
langage commun* devraient faciliter notre compréhension mutuelle. A moins que ce
soit plus un problème qu’une solution : le fait que nous comprenions ce
que dit l’autre nous permet de noter en lui tous les détails qui séparent. Le fait que nous n’ayons rien à battre de ce
que peuvent bien décider ou vivre les étrangers chez eux favorise la tolérance…
Toutefois, si tous les gars du mon-on-de (ainsi que les fi-i-lles)
faute de devenir copains, pouvaient s’unir sur certains points, ça résoudrait
quelques problèmes :
Si tous les gars du mon-on-de (et les fi-i-lles aussi) décidaient
d’acheter une voiture made in France, ça permettrait peut-être de sauver
quelques emplois à Aulnay-sous-Bois.
Si tous les gars du mon-on-de (et les fi-i-lles aussi) décidaient
de marcher à cloche-pied, on résoudrait le problème des mal-chaussés.
Si tous les gars du mon-on-de (et les fi-i-lles aussi)
décidaient de donner 10 cents à M. Delanoë, il pourrait refaire la pelouse du
Champ de mars et il lui resterait plein de sous pour ses bonnes œuvres.
D’autre part, ça pourrait poser de graves problèmes :
Si tous les gars du mon-on-de (et les fi-i-lles aussi)
faisaient leurs courses le mardi, on serait contraint de fermer les magasins les autres jours.
Si tous les gars du
mon-on-de (et les fi-i-lles aussi) étaient élus président, il serait difficile
d’offrir un chameau à chacun.
Si tous les gars du mon-on-de (et les fi-i-lles aussi)
arrêtaient de dire des conneries je n’aurais pas écrit ce billet.
*Qu'on ne mette pas tout sur le compte du multiculturalisme : on s'étripait très bien du temps de la Révolution et à la Libération, dans une France relativement homogène du point de vue culturel.
Je suis sûr que ça vous manquerait de ne pas écrire de billet sur les conneries de tous les gars (et les fi-i-lles) du monde. Cela manquerait probablement à vos lecteurs, à l'humanité toute entiè-èreuh et à tout l'univers.
RépondreSupprimerMais je suis sûr également que la chanson n'était qu'un prétexte.
Il est vrai que si je cessais d'écrire, cala relèverait de la nono-assistance à humanité en danger. Bien que je doute de l'existence de l'humanité, mais c'est une autre histoire.
SupprimerMa chanson fétiche c'était : "J'emmerde les gendarmes et la maréchaussée..."
RépondreSupprimerL'avantage qu'elle a sur la vôtre c'est qu'elle est de toutes les époques, qu'elle transcende toutes les races et toutes les religions.
Une chanson oecuménique, en somme !
Les trouble à l'ordre public séduisent plus que les appels à l'amour universel. Et c'est bien triste !
SupprimerJe préfère la version de Renaud: "Si tous les gars du monde voulaient me lâcher la grappe"
RépondreSupprimerRenaud est un mauvais garçon. A part "Mistral gagnant", je n'apprécie guère ses productions...
SupprimerMême tout petit, je considérais cette chanson comme dégoulinante de politiquement-correct bien-pensant.
RépondreSupprimerEvidemment, on peut tout souhaiter, on peut même essayer de
faire entrer l'altruisme et l'esprit de camaraderie universel dans le crâne des jeunes.
Mais comparé à la capacité de persuasion qui caractérise les Salafistes, ça fait juste rigoler doucement.
Si tous les Mérah du monde...
Amitiés.
Je suis bien d'accord : c'est sirupeux et gnian-gnian au possible.
SupprimerMais à sept ans je ne réfléchissais pas beaucoup. C'est de l'endoctrinement soft.
Je préfère "mon nain de jardin" et "le Père Noël Noir" (hilarant)
SupprimerSi tous les gars du monde se battaient pour défendre leur pays au lieu de venir chez nous, nos petits gars n'auraient plus à laisser leur peau dans des contrées lointaines, pour rien.
RépondreSupprimerCela me rappelle ce petit extrait de chez Audiard:
RépondreSupprimer[youtube=http://www.youtube.com watch?feature=player_embedded&v=pVdnTc4HyF4]