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lundi 26 décembre 2011

J'ai honte !



Retour de la grand ville, enfin, si tant est que Saint-Lô mérite le qualificatif de "Grand", je retrouvai mes collines avec l'espoir secret que mon nouveau réglage de piège me permettrait de faire une photo saisissante. Propre à impressionner les foules. Celle d'un rat pris au piège. 

En pénétrant dans la grange, je vis que le piège s'était comme espéré déclenché. Mais de gros rongeur point. En le retournant je vis qu'il avait mis fin aux jours d'une sorte de souris. Mais brune. Probablement un campagnol. Ecrabouillé à mi-corps par un instrument mal adapté à sa taille. 

J'ai eu honte. Comme un qui croyant se débarrasser de quelque dangereux agresseur aurait envoyé ad patres, à la Kalachnikov, un brave pompier vendeur de calendriers. Les menus ennuis judiciaires en moins.

La photo qui illustre mon billet n'est pas celle du drame ci-dessus évoqué. Je la trouvai sur Internet, histoire d'illustrer quand même. Mon caractère breton ne m'a pas, malgré tout, laissé découragé. J'ai réarmé le piège, mis un appât de fromage dans l'espoir que la prochaine fois...

A ceux qui me diraient que mes rats n'existent pas, qu'ils ne sont que fantasmes, que ce sont les campagnols qui bouffent mes patates, je dirai que des campagnols qui laisseraient des crottes de la taille de celles que je trouve dans la grange seraient des phénomènes de foire.

7 commentaires:

  1. Je peine (un peu) à identifier vos métaphores génocidaires:
    Patates = pognon, classique.
    Campagnol = arménien, facile.
    Pompier...ennuis judiciares = DSK, évident.
    Enormes crottes = films de Jamel de Bouse, bon.
    Mais le fromage ne peut que se rapporter à Edouard Balladur, et là j'ai du mal à suivre...

    Ah mais bien sûr ! Né en Turquie, d'où négation du génocide des campagnols.

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  2. Et si au lieu de tout ramener à la politique, vous nous parliez de la vie à la campagne, je ne sais pas moi, les tournantes avec les musaraignes, ce ne sont pas les sujets qui manquent ?

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  3. @ Jazzman : J'hésite entre le rire franc et l'inquiétude car, à quelques hypothèses amusantes près, vous avez parfaitement déchiffré mes métaphores !

    Parler d'autre chose que de politique ? Vous n'y songez pas ! Et puis, ce qui se passe en nos campagnes est bougrement plus inquiétant. Alors, je me divertis...

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  4. Mais vous êtes sûr qu'il n'y a pas, justement, une foire aux campagnols géants, dans votre région ?

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  5. Je le pense, Didier, enfin, vous pourrez enquêter par vous-même...

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  6. Dégommer un campagnol à la place d'un rat, c'est ce que nous appelons dans la police une bavure. Une fois, hein, pas deux !

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  7. Un Nuremberg expéditif pour une petite peste brune inoffensive en quelque sorte.
    La grosse bertha contre un ennemi imaginaire... Vous ne faites pas dans la dentelle J-E.

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