"Si le chienchien a sa mémère, si le gendarme a sa ta(ca ta ca tac tac)ctique, si le pirate a sa fiancée et si le pauvre a son piano, pourquoi le chou n'aurait-il pas sa piéride ?" Interrogera le ratiocineur.
Les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre, c’est bien connu. Revenons sur terre, voulez-vous ?
Parlons d’abord du chou. Les liens affectifs entre l’humain et le chou sont anciens, durables, intimes et forts. La langue en témoigne : n’appelle-t-on pas celle ou celui qu’on chérit « Mon petit chou » ? Nos chères têtes (plus ou moins) blondes ne les qualifions nous pas affectueusement de « petits bouts de choux » ? Lorsque notre œil contemple un objet, une scène touchante, ne nous écrions-nous pas : « C’est chou ! » ? De même, on « rentre dans le chou » de qui nous importune. Si quelqu’un nous assomme (par d’interminables billets sur la piéride, par exemple), ne dit-on pas qu’il nous « prend le chou » ?
C'est-y pas CHOU ?
Or donc, le chou symbolise tout ce que l’homme regarde avec tendresse, voire une sorte d’alter ego.
Trouvez-moi UNE expression, UNE SEULE suggérant un rapport affectif quelconque entre l’homme et la piéride. On fait moins le malin, là, hein !
Comment expliquer dès lors, que la vision de l’infâme piéride, ne provoque pas chez tout un chacun la réaction de fureur destructrice qu’on serait en droit d’attendre envers l’ennemi mortel d’un ami ?
Eh bien, chers amis, cela est dû à l’ignorance, ce cancer de l’âme.
Peu de gens font le lien entre l'apparemment innocent lépidoptère qui volette de fleur en fleur comme débonnaire ivrogne en goguette et la mort programmée de leur ami le chou. Et pourquoi cela ? Parce que le bougre en question est un habile transformiste. Ainsi parvient-il à abuser son monde.
J’explique : Le monstre ne se contente pas de butiner de fleur en fleur. Tandis que votre attention se porte sur quelque autre objet, profitant de votre distraction, de son vol apparemment erratique, le fourbe (ou plus exactement sa femelle fécondée) se dirige sans faillir vers un carré de chou. Là elle dépose vite fait une grappe de minuscules œufs jaunes sous une feuille. Puis elle retourne, comme si de rien n’était, faire le pitre butineur.
Le drame se noue. Bientôt des minuscules œufs JAUNES sortent d’infimes créatures … …de couleur VERT-CHOU (première fourberie qui leur permet de se dissimuler aux yeux du prédateur) ! Infimes, elles ne le restent pas longtemps car elles sont voraces les bougresses ! En quelques jours la chenille devient grasse et notre (VOTRE !) ami le chou n’est que l’ombre de lui-même ! Il n’est plus que nervures et s’éteint après une longue, inexorable, agonie tandis que, sublime ruse, l’infecte larve, devenue poilue, se transforme en chrysalide d’où sortira (presque) blanc comme neige, un « zoli » papillon dans lequel peu seront à même de reconnaître le meurtrier de leur ami.
Oeufs
La menace se précise
Elle engraisse, la bougresse !
Beuark !
Re-Beuark !
Le tour est joué !
Voilà les faits !
Je vous pose la question : Accorderiez-vous votre confiance à qui, après une jeunesse passée à piller, tuer, voler, se présenterait comme un honnête citoyen rangé des voitures ?
Ma réponse est : NON !
J’attends la votre.
Je suis un progressiste, je suis un libéral, je suis un être généreux qui veut croire en la rédemption de l'homme et en sa libération de ses fautes dûment expiées : OUI, Jacques, il vous faut accorder votre confiance en la piéride.
RépondreSupprimerÉvidemment, maintenant qu'on possède toutes les pièces du dossier, on regarde Dame Piéride autrement.
RépondreSupprimerQuestion importante : le procureur Cyrus Vance ira-t-il jusqu'au procès ?
Ma réponse est hypocritement : "ptêt ben qu'oui ptêt ben qu'non"
RépondreSupprimerNe s'agirait il pas là d'un subtile mais néanmoins nauséabond billet, habilement dissimulé sous les traits sympathiques d'un article pour jardiniers, je vous le demande !
En tout cas, j'en connais, qui voudront se renseigner simplement sur google sur les ennuis potentiels de leurs légumes ...et qui seront bien surpris.
Pour moi, le chou est un citoyen tout ce qu'il y a de plus honnête. Sans lui, ni digestion pénible, ni pets rigolards, limite foireux, odorants en diable, qui divertissent tant les petits nenfants et même parfois les grands. Le chou est un gaillard : sa verdeur le prouve. Un immense artiste, nommé Serge Gainschou, lui a même consacré tout un album, à lui et à ses qualités anthropomorphes. Le souvenir ému que je conserve de ma naissance dans un vert chou plaide en faveur de ce pétulant légume. La piéride, comme votre pamphlet le renseigne, n'est que malignité, fourberie, perfidie, cruauté, etc. Je vois mal comment défendre, ni qui peut défendre ce vilain coléoptère. Nous demandons ni plus ni moins que la mort. Et que Justice soit faite, au nom du Tout-Puissant !
RépondreSupprimer@ Pascal : Votre indulgence NOUS perdra : Ne voyez-vous pas qu'en pardonnant à l'adulte, vous permettez que ce cycle odieux se perpétue?
RépondreSupprimer@ Didier : Cyrus Vance, tout timoré qu'il soit, sauf à nier l'évidence, ne pourra que mener les poursuites à terme.
@Dxdiag : Vous n'êtes pas la seule à soupçonner un contenu métaphorique à cette campagne : il n'en est rien. Je ne fais pas dans la métaphore, sachez-le. Je fais dans le chou.
@ Ygor : Voilà qui est parler ! Foin des circonlocutions : la mort est le châtiment qui s'impose.
le vilain Piéride, durant sa prime jeunesse, il est blanc encore une piece dans l’escarcelle des partisans sur les méfaits des blancs dans le monde.
RépondreSupprimerJe cite: "Je vous pose la question : Accorderiez-vous votre confiance à qui, après une jeunesse passée à piller, tuer, voler, se présenterait comme un honnête citoyen rangé des voitures ?"; certain politiciens ont fait pire et pourtant!
Je vois que vous faites vos choux gras avec cette triste histoire !
RépondreSupprimer@ Grandpas : La piéride ne fait pas de politique.
RépondreSupprimer@ Marco : C'est totalement l'inverse : ELLE fait mes choux maigres.
Je me souviens que dans mon village il y avait des "arbres à papillons" aux grappes de fleurs mauves. Petits jaunes, flambés, petits bleus tournoyaient autour à chaque printemps.
RépondreSupprimerPuis les agriculteurs se mirent à expérimenter la chimie américaine pleine de promesses de rendements profitables. Les rendements furent bien au rendez-vous, mais, si l'arbre à papillons est toujours là, de papillons il n'y a plus.
Monsieur Jacques Etienne,
RépondreSupprimerComment ça pas de politique
Vous oubliez le choux blanc:(brassica oleracea convar. capitata var alba )
Alors pas de politique la piéride ou alors si elle ne s'en prend qu'aux choux verts, c'est un allié des pollueurs .
Le choux jaune ou choux rave:(Brassica oleracea L. var. gongylodes)
Alors pas de politique
Une erreur de manipulation a effacé le choux rouge:(Brassica oleracea var capitata Rubyball)
RépondreSupprimer"Vertuchou! ou jarnicoton!" comme disait notre bon roi henri le quatrième... Geargies
RépondreSupprimerPieride delenda est.
RépondreSupprimerLe procureur Yanka a très logiquement parlé.
Le juré Popeye, en son âme et conscience et fort de son intime conviction, vote la mort de la pieride.
Elle a qu'à les planter elle-même ses choux (hiboux, cailloux, genoux etc...)ce'te feignasse.
Merci Popeye de rejoindre mon combat !
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