A la veille de me lancer dans une croisade contre la piéride du chou (pieris brassicae) je pense nécessaire de prendre un peu de recul, comme le fit le bon Don Quichotte avant d'entamer ses aventures. Mener un tel combat sans un plan de campagne précis serait courir à l'échec car l'ennemi est rude, déterminé et, surtout, fourbe.
Je me contenterai donc, pour l'instant de vous présenter deux documents:
D'abord une photo de l'animal abhorré :
Comme tous les grands criminels, il inspire la confiance. Quand j'aurai révélé l'ampleur de ses méfaits, quand vous aurez réalisé la menace qu'il représente pour le monde tel que nous l'avons connu et aimé, vous direz : "on ne se doutait de rien, il avait l'air très bien". Un détail pourtant devrait attirer votre attention : le rascal ne se laisse JAMAIS photographier en compagnie de ses victimes : hypocritement, il semble ne s'intéresser qu'aux fleurs. Ça en dit long sur le lascar....
Maintenant, une image atroce. Si vous avez des enfants, de grâce, éloignez-les de l'écran. Voilà ce à quoi ressemblent des plants de chou, une fois que que cet individu, car il s'agit bien d'un individu*, en a fini avec elle.
*Vous l'aurez noté : les crimes les plus atroces sont TOUS perpétrés par des INDIVIDUS. C'est à se demander pourquoi la police n’arrête pas les individus avant qu'ils ne frappent.
Sans commentaires....
Là-dessus, je pars méditer. A bientôt les enfants !
Ça fait effectivement peur !
RépondreSupprimerIl reste les tiges, les rats ne laissent rien mais c'est que la bestiole est jolie pourtant la couleur jaune devrait mettre le doute dans le langage des fleurs , c'est la traîtrise, la souffrance mais chez les papillons la guerre biologique.
RépondreSupprimerJe suis complètement sous le choc ! Il avait l'air si gentil, il disait toujours bonjour, et tout le monde l'aimait bien, dans le quartier.
RépondreSupprimerIl faudrait peut-être penser à une cellule de soutien psychologique ainsi qu'à organiser une marche blanche.
La bête est fourbe en plus!
RépondreSupprimerJ'espère que d'autres aussi bien intentionnées ne viendront pas ruiner votre récolte de courges et autres potimarrons.
Courage.
J'ai toujours pensé que la piéride était un féroce crustacé, mais là, là, franchement, c'est un carnage. Le 11 septembre du chou ! Je suggère un Grenelle de la piéride. Il faut que cela cesse !
RépondreSupprimerVous avez essayé le purin d'orties ?
RépondreSupprimerMiss Angola-Univers a dit qu'elle aimerait être un papillon.
RépondreSupprimerHorreur, malheur !
Elle n'a pas dit si elle aurait aimé être un papillon jaune. Ouf, elle n'est pas un avatar de Piéride. Méfions-nous, elle est partout !
Qui a lu la BD Ergün l'errant de Comes,deux tomes: le Dieu Vivant et le maître des ténèbres, dans l'un on y voit des hommes-papillons et des femmes fleurs, dans l'autre des personnages issus des tableaux de Jérôme Bosch.
RépondreSupprimerD'accord c'est de la BD mais c'est quand même sublime.
"C'est à se demander pourquoi la police n’arrête pas les individus avant qu'ils ne frappent"
RépondreSupprimerNous sommes bien sur un blog ultra-réactionnaire et pire encore, pas d'erreur.
Arrêter les papillons. Emprisonner les papillons. rien que d'y penser... Vous la voyez, l'image, vous le voyez, le symbole ?
D'un ot'côté un papillon ça vit 15 jours non?
RépondreSupprimerGeargies
Geargies, mais vous avez vu les dégâts qu'ils commettent en 15 jours, mais que fait la police!
RépondreSupprimerD'abord, merci à tous pour votre intérêt. Comme quoi, lorsqu'on s'intéresse aux vrais problèmes...
RépondreSupprimer@ Grandpas : Leurs dégâts sont horribles. Et ça ne prend même pas 15 jours...
@ didier : Oui, une marche blanche. Et si ça ne suffit pas : un lâcher de ballon sous contrôle (bien entendu) d'une cellule de soutien.
@ Valérie : Si vous me rendez visite, vous pourrez constater de vos propres yeux. C'est HO-RRI-BLE !
@ Ygor : On pourrait parler de Saint-Barthélémy, même...
@ Fredi Maque : Pensez-vous vraiment que l'on puisse appliquer des remèdes doux aux drames tragiques ?
@ Carine : Écrasons-la tant qu'elle n'est que chenille...
@ Suzanne : Quelle lucidité ! Vous ne vous en laissez pas compter, hein ?
@ Geargies : Et le stade larvaire, qu'en faites-vous ?
@ Fredi Maque : Pensez-vous vraiment que l'on puisse appliquer des remèdes doux aux drames tragiques ?
RépondreSupprimerNon. C'est vrai.
J'en parlais avec Claude Guéant tout à l'heure.
Ceci dit prévenez nous si vous avez décidé de tenir un blog allégorique.
RépondreSupprimerJe suis du genre premier degré et considère que le style métaphorique est réservé aux poètes dissidents tibétains.
@ Fredi Maque : Il ne saurait s'agir ici de métaphore ni d'allégorie. La piéride est un problème concret, une menace sérieuse et aucunement un symbole. Si je vous produisais une photo de mon carré de choux après son passage, vous verriez clairement à quel point le problème ne saurait s'assimiler à une quelconque figure de style.
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