Comme le montre la photo ci dessus, ma
maison de Corrèze possède un assez grand terrain planté d'arbres
d'ornement. Dire que j'en suis ravi serait exagéré. En effet, s'il
avait le bon goût de ne mesurer que la moitié de sa surface, cela
m'arrangerait car quand on n'est pas amateur de nature sauvage, cela
implique de longues corvées de tonte et de tailles de haie dont je
me passerais volontiers. C'est ce que j'ai fait l'an dernier en
délégant à un jardinier ces tâches. Le problème est que c'est
coûteux et qu'au rythme où progressent les retraites ça pourrait
devenir prohibitif. Je préfère donc mon petit terrain normand que
je vais bientôt retrouver avec l'espoir que mes gariguettes seront
sur le point de mûrir et que les frimas tardifs n'auront pas nui aux
haricots et aux pommes de terres que j'y avais semés.
Donc plus que me ravir, ce que je
pourrais pompeusement qualifier de « parc arboré » si sa
taille était plus grande, m'intrigue car je ne connais rien aux
arbres d'ornement. C'est pourquoi, si certains d'entre vous pouvaient
identifier les arbres en question, je leur en serais reconnaissant.
En voici un que je suis parvenu à
identifier :
Il s'agirait
d'un
Prunus cerasifera Pissardii. Et
il m'inquiète car, alors que ces dernières années il n'avait
produit que quelques rares prunes que je m'étais empressé de ne pas
goûter les craignant toxiques, cette année, comme le montre la
photo, ses branches croulent sous les fruits. M. Wikipédia les
décrit ainsi : « Le
fruit est une drupe de 2-3 cm de diamètre de couleur jaune ou rouge
(proche de la mirabelle qui est issue d'un croisement de prunus
cerasifera avec prunus domestica). Cette prune est comestible
quoiqu'un peu aigre, aqueuse et fade. Elle arrive à maturité à
partir de début juillet et jusqu'à la mi-septembre.
». Malgré ses faibles qualités, on peut donc le manger tel quel ou
sous forme de confitures. Seulement, si l'homme peut s'en repaître,
je suppose que les guêpes ne les dédaigneront pas. Étant
allergique à leur piqûre et le prunus se trouvant à immédiate
proximité de mon abris de jardin, je crains de me voir, en cas
d'invasion, réduit à l'abattre, sort que connut un poirier pour les
mêmes raisons.
Voici
les autres essences qui peuplent le terrain :
Pourpre comme le prunus, je ne l'ai pas
vu produire le moindre fruit. Toutefois, il semble porter des
inflorescences :
Un autre de mes pensionnaire est cet
énorme arbuste qui semble surtout se développer horizontalement, vu
que haut d'environ 3 à 4 mètres, il s'étend sur environ 6 mètres.
Au printemps, il produit de petites fleurs blanches formant des
sortes de pompons.
Il s'est tellement étendu qu'il a fini
par quasiment englober un autre arbuste à feuillage pourpre dont
je montre ensuite le feuillage:
Pour en finir avec les inconnus, voici
un arbre également volumineux dont les feuilles mêlent le
vert-tendre au jaune :
A part cela, on y trouve aussi un
tulipier agonisant, des lilas peu gaillard, quelques autres arbustes
et un magnifique forsythia qui connut son heure de gloire en mars
dernier :
Les iris viennent d'éclore et de
jolies pervenches fleurissent en mêlant leurs tiges à un des
hortensias :