..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 23 mars 2012

Produit du système ? Oui !

Un jeune homme est mort, hier à Toulouse. Qu’on ne compte pas sur moi pour verser un embryon d’hypocrite larme sur son sort. Ni pour regretter que dans quelques années, quand tout aurait été oublié, ait pu se tenir son procès : j’ai en la justice de mon pays toute la confiance  qu’elle mérite.

Le portrait de ce tueur, tel que nous l’esquissent peu à peu  les médias, est affligeant : un petit loubard de cité, condamné moult fois avant d’atteindre l’âge d’homme. Touché ensuite par la grâce islamiste. Percevant le RSA. Vivotant de petits boulots. Et accessoirement de casses et menus larcins. De quoi se payer un petit arsenal, des voitures et des voyages en terre djihadiste.  Un passionné de mécanique filmant ses exploits à moto ou au gymkhana. Bref, à mes yeux, un con total.

Des abrutis de son genre, notre société en produit à la pelle. Produits non tant de la misère que d’un laxisme institutionnalisé. D’une société pourrie par le gôchisme où plutôt que de prêcher l’assimilation et l’effort on encourage haine, communautarisme et ressentiment.  Où l’école n’apprend pas grand chose.

Notre nation accueille en son sein, au nom d’un absurde droit du sol, ceux que l’on a formés à la détester.

De temps en temps, un plus abruti que les autres pètera un plomb, tuera de sang froid, se croyant un  héros, d’innocents enfants ou des militaires pris au dépourvu. Un autre torturera  un Juif à mort. On fera mine de s’en étonner mais on continuera de tolérer voire d’encourager le système qui les produit. Au nom de valeurs « humanistes ». Mais au fond par imbécilité, aveuglement et/ou lâcheté.

Ainsi voguera notre galère, jusqu’au naufrage. A moins que l’on se réveille…

jeudi 22 mars 2012

Triste programme !



La fatigue de fin de journée poussant à bien des facilités et l’offre étant quasi-nulle, hier soir, j’ai regardé  l’émission D&co sur M6.

Une famille de loquedus avait acquis une longère. Seulement, vues leurs faibles capacités financières, ils n’étaient pas parvenus à en faire le paradis de leurs rêves. En fait, ça ressemblait plus à un taudis qu’à autre chose. Le peu qu’ils avaient fait pour « améliorer » le petit nid d’amour de leur famille semblait ni fait ni à faire.

Mais heureusement M6 est là avec sa grasse fée clochette. Il suffit de l’appeler et elle arrive avec sa benne. On balance toutes ses saloperies dedans et on pèse. Plus il y a de saloperies, plus le montant alloué aux travaux s’élève. A raison de 100 € du kilo. On se demande pourquoi les loquedus n’achètent pas, en vue du pesage, quelques dizaines de radiateurs en fonte. Non,  ils balancent sans états d’âme leurs meubles et possessions personnelles.  Le loquedu est couillon. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est loquedu.

Disposant ainsi d’un budget conséquent, toute l’équipe se met au travail. En une semaine, en l’absence des proprios (où sont-ils passés ?), ils vous transforment un taudis en palais. Mais, entendons-nous bien : en palais de loquedus. Le mauvais goût y est de mise mais on ne lésine pas.

L’équipe de télé fait mine de mettre la main à la pâte. On s’amuse… C’est pathétique : la grosse fée Clochette prétend peindre, visser, poser du carrelage, se livrer avec une maladresse émouvante à toutes sortes de bricolages. Il doit y avoir une équipe de secours pour réparer ses conneries.

A la fin de la semaine la famille se repointe. Il lui faut fermer les yeux. Pour une meilleure surprise. Quand ils les rouvrent, que voient-ils ? Loquedu Palace ! Évidemment ils ne se sentent plus chez eux… Ils n’y sont plus. Tout y est vulgaire et bas. Ils en sont heureux comme des phoques. Ils ont gagné le gros lot ! Alléluia !

Ce spectacle est affligeant. Une maison c’est quelque part l’image de qui l’habite.  Ce que l’émission propose c’est justement le contraire : un décor où peuvent errer des zombies décérébrés.

Entendons nous bien : je ne déplore pas les ravages des médias sur des cerveaux malléables. Les médias ne font qu’aller à la pêche de ce qui marche. Si les conneries marchent c’est qu’on ne manque pas de cons.  Ils doivent être chaque jour des milliers à écrire à la bonne dame de la télé pour qu’elle vienne avec son équipe se substituer à leur effort.  Il y a des gens dont je trouve les rêves obscènes et déprimants.

mercredi 21 mars 2012

Seul le silence est grand...


Imaginez le vacarme médiatique si le tueur fou de Toulouse avait été d’extrême droite.

Il semble que ce ne soit pas le cas.

J’espère que le silence des gens de droite, dont je suis, montrera clairement ce qui nous sépare  d’une  gôche  toujours prompte à l’amalgame.

Là-dessus, je vais finir de poser le papier peint.

Bonne journée !

mardi 20 mars 2012

Votez Mélenchon (et accessoirement Eva) !




M.  Mélenchon est considéré par la médiaterie comme un tribun très cultivé qui selon elle ferait belle campagne. Il est également très bien vu par l’ « opinion publique » car il s’intéresse aux vrais problèmes des français. De plus il a réuni quelques dizaines de millions de supporter à la Bastille dimanche.

C’est curieux car depuis que j’ai eu la joie et l’honneur de le découvrir à la radio, il y a déjà quelques années, je l’ai trouvé nul. Plutôt qu’un tribun cultivé, j’ai entendu un olibrius alignant d’une voix de rogomme les habituelles âneries populistes du va-de-la-gueule révolutionnaire de troquet. Généralement impoli et vulgaire, ses prestations étaient par cela remarquables. 

Il était alors sénateur PS.  Je me demandais ce qu’il  faisait dans cette honorable formation politique,  la règle y étant  de paraître policé. Lui aussi  a fini par se poser la question et a fondé son propre mouvement.

Il n’est pas allé jusqu’à démissionner du siège au sénat que lui avaient offert  ses ex-amis. Je le comprends : passée la cinquantaine, il est difficile de trouver du boulot. L’honnêteté intellectuelle, c’est beau mais ça ne se mange pas en salade. Il a donc attendu sagement sous les ors du palais du Luxembourg que des élections européennes lui procurent  un siège pour se mettre en règle avec sa conscience. Comme quoi l’énergumène peut se montrer raisonnable quand la nécessité l’y contraint.

Ce qui me chagrine, c’est qu’avec toutes ces qualités il réunisse si peu d’intentions de vote.  Car quoi, 10 ou 11 % pour un gars qui comprend les français, c’est faible. Un tel homme mérite mieux.  J’appelle donc tous les électeurs de la véritable gôche à rejoindre Mélenchon ne laissant qu’aux opportunistes le vote utile.

La situation actuelle est la suivante : Le Candidat Normal® disposerait d’entre  26 et 28 % des intentions de vote. Celui du Front de Gauche de 10 à 11 %.  Ajoutons leur 2.5 % pour la triste Eva. Soit un total de 38.5  à 41.5 %. C’est beaucoup, ce n’est pas trop. Si ce peuple de gauche, un peu minoritaire (mais il ne faut pas le dire, ça lui ferait de la peine), voulait  bien voter selon son cœur (et quoi de plus important que le cœur pour un de gôche ?) ça nous permettrait peut-être de nous  passer de lui au deuxième tour …

lundi 19 mars 2012

De Brick Lane et d'Edith Piaf



Hier soir, j’ai regardé La Môme. Que dire de ce film virevoltant ou les temps se mêlent au fil des émotions, semé de scènes poignantes, hallucinantes parfois ?

J’ai toujours aimé Piaf. La magie de sa voix. Chanteuse « réaliste », c’est daté. M. Romain Gary a écrit de belles choses là-dessus dans « L’Angoisse du roi Salomon ». Qu’importe ? Je me souviens l’avoir vue à la télé chez un voisin (nous ne l’avions pas encore en ce début des années soixante), à Cinq colonnes à la une, si je me souviens bien, entonner pour son retour à la scène « Non, je ne regrette rien » avec son intro lancinante. Je me souviens aussi de la déception de ce copain de mon frère qui se faisant une fête d’aller voir son idole sur scène ne vit qu’une loque s’écrouler au sol après quelques chansons. Quel spectacle !

Edith Piaf connut le succès mondial.

J’en veux pour preuve la surprise que j’eus à Spitalfieds. Ce charmant quartier de l’East End a toujours accueilli les immigrés depuis les Huguenots chassés par  Louis XIV jusqu’aux Bangladais  aujourd’hui en passant par les Juifs d’Europe de l’Est à la fin du dix-neuvième siècle. Quartier de misère qui vous rend Saint-Ouen pimpant par comparaison où fleurissent mosquées et barbus en tenues exotiques  tandis que des clodos étiques se régalent de restes de fish and chips pêchés dans les poubelles de Whitechapel Road. C’est du moins le souvenir que je garde du lieu en ce début des années quatre-vingt-dix.

Je m’y rendais au marché de Brick Lane, le dimanche matin. C’était une sorte de marché aux puces et à tout. On pouvait y acheter, aux enchères, de la viande venue par camions entiers, des vêtements neufs ou de la fripe, des rognures de saumon fumé, des meubles bancals, des clous rouillés et tordus et bien d’autres merveilles. Non loin de là on trouve Petticoat  Lane, sa version édulcorée, spéciale  touriste. Sur Brick Lane et les rues adjacentes où s’étale le marché, pas de touristes. Des gens de toutes couleurs s’y bousculent devant des étals aussi variés que leur éventuelle clientèle. Au fond de terrains laissés vagues par des maisons ou ateliers depuis longtemps écroulés, des semi-clochards proposent à la concupiscence des badauds, étalées sur un bout de tissu sale,  de telles saloperies qu’au cas improbable où ils vendraient tout ils ne toucheraient rien.

Voilà le décor. Et c’est là qu’un dimanche, au fond d’une cour sordide, d’un tourne-disque genre Teppaz local, s’éleva, incongru,  un chant en français. De sa voix à vous nouer  les tripes, Edith clamait qu’elle ne regrettait rien…  Du coup, de ce rabicoin bizarroïde, c’est toute ma France qui revint. Moi non plus  je ne regrettais rien !

dimanche 18 mars 2012

Entraînement



Notre bien aimé président Hollande, accueilli par des youyous frénétiques,  a inauguré ce matin la grande mosquée de La  Pérouille , petit village de l’Indre…

Le président Hollande se rendra demain à Berlin pour renégocier les traités, nul doute que son immense talent saura convaincre la chancelière de…

Accueilli par une foule enthousiaste,  le bon président Hollande est venu réconforter les ouvriers après la fermeture de leur usine à…

C’est avec sa fermeté coutumière que le président Hollande a mis en garde les policiers qui tendraient à sur-réagir face  à la vague de criminalité qui affecte depuis peu le pays…

Toujours jovial et bonhomme,  le président François Hollande a déclaré qu’après le changement ça ne serait pas tout à fait pareil…

La population moscovite réserve un accueil triomphal au Président Hollande venu aider de ses conseils avisés son homologue russe…

Au dîner de l’Amicale Bouliste de Romorantin, le président Hollande, a prononcé un discours où il exposait son programme de réforme de la boule lyonnaise, unanimement ovationné…


Mais qu’écrivez-vous là malheureux, s’interrogera mon fidèle lecteur ? Perdriez-vous la tête ?

Qu’il se rassure j’essaie simplement de m’imaginer ce que donneraient les bulletins de déformations de la RSC ® en cas de victoire du candidat normal. Une sorte de mithridatisation, en quelque sorte. Pour souffrir un peu moins au cas où ça se produirait.

Mais ça ne marche pas.

Je continue de trouver que quelque chose cloche là-dedans. Plus qu’un hiatus : un oxymore.  Pour moi, Hollande et président de la république ça ne va pas ensemble.  Mais alors là pas du tout. Je n’arrive pas à m’y faire.

samedi 17 mars 2012

On aura tout entendu !



Erreur de casting ? Accès de folie passagère ?

Je n’en ai pas cru mes oreilles. Hier matin, sur la RSC ®, dans l’émission « Service public » de Guillaume Erner, on a donné la parole à des gens qui  ne hurlaient pas avec les loups. Le sujet en était « Ces pieds noirs qu’on ne voulait pas voir » et les invités Guy Sitbon, communiste repenti né à Monastir (Tunisie), Brigitte Benkemoun, Rédactrice en  chef de « Mots croisés » sur France 2 et Daniel Leconte, producteur de cinéma.

Logiquement, on s’attendait à une glorification du FLN ainsi qu’à une dénonciation des crimes du système colonial et ensuite et surtout de l’armée française. Les participants auraient dû logiquement s’excuser d’exister et confesser leurs crimes. Le sujet l’exige. C’est comme ça.

Et , dès le début, voilà que ça dérape : M. Sitbon décrit le FLN comme une bande de nervis plus soucieux d’éliminer tous ceux qui se trouveraient sur le chemin qui le mène à la domination du courant nationaliste que d’indépendance. « Le FLN voulait tout ou rien, il a eu tout et rien » ! Il sait de quoi il parle, en tant qu’ex-supporter du gang ! 

Et ça ne va pas s’arranger. On donnera même la parole à une auditrice qui soulignera les dangers d’une mémoire hémiplégique qui, en ne retenant que les crimes de l’armée française, favorise le ressentiment vis-à-vis de la France des immigrés originaires d’Algérie de la troisième génération, et partant nuit à  leur intégration.  On ira jusqu’à dire qu’il n’est pas si naturel de qualifier  les poseuses de bombes  sur les terrasses de cafés d’héroïnes ! Que Franz Fanon n’était pas toujours mignon ! On osera dire qu’Alger et Oran avaient été construites par les français (pendant que les immigrés construisaient la France ? ). On évoquera le massacre de quelque 700 européens à Oran, le  5 juillet 1962. Pour finir, M. Sitbon affirmera que l’histoire est manichéenne parce qu’écrite par les vainqueurs !

Vous ne me croyez pas ? Allez-y écouter !

Je vous concède que pour rester dans un ton  de bonne compagnie on avait convoqué un sondeur qui,  de manière mesurée, nota un survote pied noir en faveur de la droite et du FN. On interrogea également un militant pied noir du FN. C’était le moins que l’on puisse faire pour montrer qui sont les méchants.

J’avoue avoir été fortement choqué par cette émission. Dieu merci, sur cette même antenne, deux émissions sont là pour rétablir la vérité officielle, celle qui fait de la France un horrible bourreau : « La marche de l’histoire » et celle de l’inénarrable Daniel Mermet. Il ne faudrait tout de même pas  confondre dérapage et changement d’orientation.