Parmi mes fidèles lecteurs, certains auront remarqué que ce mois d’octobre j’aurai peu écrit. A cela il y a une raison : j’ai fait une rechute de fièvre bricoleuse, maladie intermittente qui m'affecte depuis de longues années. Depuis plus de trois ans que j’habite ma nouvelle maison, j’ai hésité à me lancer dans la réfection du tableau électrique de la cave, lequel commande la distribution de l’éclairage et des prises d’icelle et de l’extension de la maison construite dans les années soixante-dix. Il faut dire que de précédents travaux sur l’électricité du rez-de-chaussée et de l’étage avaient mis ma patience à rude épreuve et que l’aspect général du tableau en question n’avait rien d’encourageant :
En début de mois, ma fille, venue me visiter , me proposa de m’aider à repérer les circuits. Cette tentative fut un fiasco, suite au constat de mauvais contacts qui rendirent la tâche sinon impossible, du moins très ardue. Ayant horreur de rester sur un échec, après son départ je décidai de me mettre à la tâche. Je finis par identifier les circuits et pus commencer.
Un priorité fut de changer le système d’éclairage de la cave qui, en dehors d’une ampoule de 60 watts, consistait en une foultitude de circuits rarement connectés et totalement vétustes qui avait pour effet qu’on n’y voyait pas plus clair que dans le postérieur d’un racisé*. J’installai donc deux néons et la lumière fut, permettant de mieux voir le bazar laissé par l’ancien propriétaire :
Je modifiai également l’éclairage de l’escalier qui laissait grandement à désirer :
La froidure s’installant, j’en profitai pour offrir à la chaudière un circuit dédié, remplaçant l’ancienne installation pour le moins obsolète :
Le percement des trous de chevilles pour fixer mes gaines fut l’occasion d’un drame : ma pauvre perceuse Metabo rendit son âme aux dieux de l’outillage électroportatif après dix-huit ans de bons et nombreux services. La voir gésir sur le sol de la cave fut un crève cœur :
Mais toute âme forte se doit de surmonter ses peines et d’affronter l’avenir plutôt que de se complaire dans une stérile morosité. Je fis donc l’emplette d’un nouvel outil :
Lequel s’avéra très satisfaisant jusqu’à ce que mon foret se coince dans l e béton, endommageant non seulement ledit foret mais mes deux annulaires. Ayant immobilisé mes doigts douloureux, je courus acheter un nouveau foret et me remis à l’ouvrage :
Restait à mettre en place le nouveau tableau. A ma grande surprise, la tâche fut plus simple que je ne l’avais craint. Le câblage terminé, je mis en place l’interrupteur différentiel et les disjoncteurs nécessaires :
Après vérification du bon fonctionnement de tous ces éléments, je pus installer le cache et y identifier les circuits. Faute d’être véritablement aux normes, mon installation était du moins enfin sécurisée et plus présentable :
Ayant recouvré un usage quasi normal de mes doigts, ne reste plus qu’à ranger mes outils, à finir de supprimer les circuits désormais inutiles et à faire un petit voyage à la déchetterie afin de me débarrasser des nombreux déchets accumulés.
Elle est pas belle la vie ?
*Euphémisme.