Ça y est ! M. Sarkozy est mis en examen ! Pour
abus de faiblesse ! Il y a donc une justice en Doulce France !
Qui en a jamais douté ? Il y en a une depuis bien
longtemps.On lui
doit même l’expression « payer
en espèces » . Je ne sais pourquoi mais cette justice ne m’inspire
qu’une confiance relative. Je n’ai eu affaire à elle, en tant que plaignant, qu’une
fois. Voir une personne évidemment coupable être innocentée ne m’a pas
encouragé à lui accorder du crédit.
Je suppose que le bon Edwy Plenel doit être aux anges. Son éternel sourire
du-gars-a-qui-on-ne-la-fait-pas-et-qui-est-bien-plus-fin-que-vous-pauvres-cons
doit illuminer ce visage de beauf qu’une moustache de garçon-coiffeur des années trente ( ou de
Nawel Mamère, c’est la même) tente en vain de viriliser. Personnellement, voir un
homme heureux me réjouit toujours, quel que soit le mépris qu’il m’inspire.
Donc M. Sarkozy aurait abusé de la faiblesse de Mme
Bettencourt. Je veux bien. Voici ce qu’en dit le communiqué du parquet : « Dans le cadre de l'information judiciaire
suivie à raison de faits d'abus de faiblesse, d'abus de confiance aggravés,
d'escroqueries aggravées au préjudice de Mme Liliane Bettencourt,
trois magistrats instructeurs co-saisis, ont, ce jour 21 mars 2013, recueilli
l'audition de M. Nicolas Sarkozy, lequel était assisté de maître Thierry Herzog,
avocat au Barreau de Paris. Au terme de cet acte, M. Nicolas Sarkozy, qui
bénéficie de la présomption d'innocence – s'est vu notifier une mise en examen
du chef d'abus de faiblesse commis en février 2007 et courant 2007 au préjudice
de Mme Liliane Bettencourt Schuller.»
En clair, on l’accuse d’avoir délesté de son oseille une pauvre vioque qui
yoyottait de la touffe. Cela pose questions : avant de savoir si ladite
oseille a été obtenue par abus de faiblesse, encore faudrait-il prouver que de
l’argent a bien été versé. Ensuite, il faudrait établir qu’au cas où il serait
prouvé que de l’argent aurait été versé , ce versement n’aurait été fait qu’en
raison du yoyottage de la vioque. Laquelle n’aurait, en possession de tous ses
moyens, jamais donné un radis à M. Sarkozy.
La somme en question est un rien ridicule : 150 000 Euros. Soit 1 deux cent millième de la fortune de la dame ! En admettant que cette fortune rapporte deux
pour cents (et il semblerait qu'elle rapporte beaucoup plus), ça fait quand même 600 millions par an, soit la bagatelle d’un peu
plus de 1.64 millions par jour, les cent cinquante mille Euros ne représentant
que moins d’un dixième des revenus quotidiens de la pauvre dame. Ramené au niveau de mes finances, c’est comme si par cautèle on
parvenait à m’extorquer un peu moins de
5 Euros ! Le préjudice, s’il était
prouvé, serait bien mince !
D’autre part, Mme Bettencourt, à la différence du chafouin Edwy, n’a
pas un long passé trotskyste. On
pourrait en dire autant de son père, M. Eugène Schueller ou de son
mari, M.André Bettencourt, qui furent un temps bien plus proche de la Cagoule que des copains de Lev Davidovitch Bronstein.
On pourrait penser qu’au cas où l’envie de subventionner discrètement un candidat,
M. Sarkozy aurait eu davantage ses
faveurs que les autres.
Maintenant, qu’est-ce donc que l’abus de faiblesse ?
Consultons le code
pénal :
Article 223-15-2
- Modifié par LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 - art. 133
Est puni de
trois ans d'emprisonnement et de 375000 euros d'amende l'abus frauduleux de
l'état d'ignorance ou de la situation de faiblesse soit d'un mineur, soit d'une
personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à
une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de
grossesse, est apparente ou connue de son auteur, soit d'une personne en état
de sujétion psychologique ou physique résultant de l'exercice de pressions
graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour
conduire ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont
gravement préjudiciables.
Lorsque
l'infraction est commise par le dirigeant de fait ou de droit d'un groupement
qui poursuit des activités ayant pour but ou pour effet de créer, de maintenir
ou d'exploiter la sujétion psychologique ou physique des personnes qui
participent à ces activités, les peines sont portées à cinq ans
d'emprisonnement et à 750000 euros d'amende.
Gravement préjudiciable ! Ce juge n’est pas seulement Gentil, il est
comique !
Cette affaire me paraît bien grotesque. Sans être complotiste,
ne pourrait-on pas imaginer qu’une justice qui ne le porte pas dans son cœur tente
là de régler ces comptes avec l’ex-président ? Cette affaire ne se retournera-t-elle pas
finalement contre ses initiateurs ? Qui vivra verra… N’empêche, il semble
que la sodomisation des diptères reste un sport populaire en Doulce France.