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samedi 3 décembre 2022

Dégadézo, épilogue.

 

Voici une semaine que je n’ai pas donné signe de vie. A ceux qui s’en seraient inquiétés, je dirai que leur alarme fut vaine. En fait j’allais très bien. C’est même parce que j’allais très bien que je me suis absenté.

Le 15 septembre, j’annonçai deux nouvelles propres à faire frémir d’horreur les âmes les plus sensibles : d’abord que, suite à une mauvaise réception de cascade je souffrais du genou, ensuite que les facéties du robinet des toilettes de l’étage j’avais été victime d’un dégadézo.

Mon bon docteur, consulté sur ce premier drame (lui parler du second eût été inutile), m’avait rassuré : rien de cassé. Selon lui d’ici une semaine ou deux, je serais de nouveau capable de connaître les ineffables joies du kazatchok et de la lambada. Hélas, il n’en fut rien. Plus d’un mois après je boitais toujours aussi bas et mes douleurs continuaient. Je le revis et là, il décida à sortir la grosse artillerie : scanner, IRM et tout le barda. Le résultat fut sans appel : ma rotule était fracturée et un œdème s’était déclaré suite à la chute. Je revins vers mon praticien qui me déclara, après consultation d’un confrère, que la solution était de ne rien faire et d’attendre que ça se tasse. C’est ce que je fis.

J’avais, en octobre, tenté avec un certain succès d’entamer les réparations du dégadézo. Malheureusement, cette tentative eut également pour effet d’aviver mes douleurs au point de me faire renoncer à les poursuivre. Ayant déjà rebouché le trou et collé de nouvelles plaques de polystyrène au plafond et remplacé quelques lés de papier, je m’étais alors aperçu que papier peint et plaques avaient considérablement jauni (fumée de tabac) et qu’il me faudrait repeindre murs et plafond. Ce qui entraînerait l’usage intensif d’un escabeau chose à laquelle l’état de mon genou ne me disposait guère. J’attendis donc plus d’un mois afin que les choses s’arrangeassent. 

Et elles finirent par s’arranger, les bougresses. Je devins d’abord en mesure de réintégrer ma chambre à l’étage sans trop de douleur et ensuite laissai passer un peu de temps avant de me lancer dans la peinture. C’est depuis hier terminé. Mon couloir a retrouvé tout son lustre d’antan qui me valut tant de compliments sur mes talents de décorateur de la part de M. Fredi M. (que, faute d’ouverture des commentaires, il ne viendra pas démentir).

Quelques photos :


Y'a comme qui dirait un trou

Y'a plus de trou mais murs et plafond on (légèrement) Jauni...

C'est mieux qu'avant !

J'entends déjà les louanges de M. Fredi...

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