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dimanche 1 novembre 2020

De plus en plus fort !

 Le confinement, c’est bien. C’est même très bien. Mais est-ce suffisant ? Il faut croire que non. Ce matin, sur Facebook, j’eus la surprise de découvrir un lien posté par une ancienne collègue indiquant que dans sa grande sagesse madame la préfète d’Eure-et-Loir, département où je vécus pas loin de 20 ans, avait décidé l’obligation du port du masque dans les lieux publics sur l’ensemble du territoire qu’elle administre de manière magistrale (ou du moins on le suppose).


Bigre, m’écriai-je in petto, notre amie la Covid-19 (20,21,22,etc.) ravagerait-elle la Beauce,le Perche, les sept baronnies du Perche-Gouet et les mégalopoles de Chartres, Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou ? Les rares habitants des communes de la Beauce profonde expectoreraient-il tant d’aérosols que l’air de leur vaste plaine en serait infesté ? Un coup d’œil à la carte que publie le journal Sud-Ouest sur la progression du Coronavirus en temps réel m’apprit que ce département était loin d’être parmi les plus touchés.


C’est alors qu’une angoisse me saisit : et s’il en allait de même dans mon département ? J’interrogeai M. Google sur la question et j’appris la terrible vérité : la préfecture de la Manche avait décrété le port obligatoire du masque dans l’espace public de tout le territoire à compter du vendredi 30 octobre. Et je n’en savais rien ! Ainsi en ce beau jour m’étais-je rendu à la pharmacie, à la banque et au bureau de tabac en ne mettant mon masque que juste avant de pénétrer dans leurs locaux ! Je m’étais donc comporté en délinquant et j’avais risqué 135 € d’amende à l’insu total de mon débordant gré !


Pour tenter de minimiser ma culpabilité, je dirai que je n’ai commis ce délit que sur les quelques mètres qui séparaient ma voiture de l’entrée des boutiques. En effet, sauf en cas de beau temps, je ne me déplace dans le bourg qu’en voiture car quand il pleut il est fréquent qu’il vente ce qui rend délicat l’usage du parapluie. De plus, dire que les rues de Sourdeval sont noires de monde serait exagéré. Par exemple, en ce dimanche matin, vers onze heures trente, la curiosité m’a poussé à jeter un œil dehors, histoire de contempler la foule qui ne manquerait pas de se ruer vers les commerces. Eh bien, je dois avouer qu’outre la totale absence de chats (il pleuvait) je n’aperçus aucun passant sur les quelques centaines de mètres de perspective qu’offre mon avenue et la rue commerçante qui la prolonge.


Il est facile de railler, je le sais bien. Ces mesures sont probablement utiles et se montreront sans doute aussi efficaces que celles prises auparavant. D’ailleurs, les premiers effets bénéfiques du confinement se font déjà sentir. Contrairement à l’an dernier, hier, jour de la détestable fête d’Halloween, aucun sale gosse n’est venu sonner à ma porte pour me réclamer des bonbons que je n’ai pas ou me jeter un sort auquel je ne crois pas. Une journée pourrie de moins, c’est toujours ça de pris !


4 commentaires:

  1. Je vous remercie très sincèrement, cher Oncle Jacques, de si bien nous divertir en nous contant par le menu leurs décisions toujours plus imbéciles.
    A mon tour d'essayer de vous divertir aussi :

    https://www.youtube.com/embed/bw5Tgc3Ht4o

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  2. Shadockisme triomphant : le premier sinistre vient d'annoncer que les grandes surfaces ne devaient plus vendre que des "produits essentiels". Voilà qui augure de réjouissantes scènes dans les supermarchés. Comme vous l'écriviez fort justement dans votre précédent billet, nous vivons dans un asile à ciel ouvert.

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