Je ne sais pas si vous en avez entendu
parler, mais un certain virus venu de Chine serait supposé
débarrasser la planète de cette plaie qu’est pour elle
l’humanité. Pour l’instant, il n’a fait que mettre l ‘économie
mondiale cul par dessus tête. On parle d’arrêter tout commerce
avec la Chine, de rapatrier les belles industries qu’on a
délocalisées là-bas. Seulement, à quoi bon relocaliser si la
population française est
appelée à disparaître ?
De
deux choses l’une, soit les prophètes de malheur ont raison, soit,
comme il leur arrive parfois, ils se mettent le doigt dans l’œil
jusqu’à l’omoplate. Dans ce dernier cas, quand à l’avenir on
sera affecté d’un coup de blues, on pourra se payer une pinte de
bon sang en se passant leurs déclarations en boucle. Quoi
qu’il arrive, il est probable qu’un bon nombre de prises de
parole risquent de sembler croquignolettes a posteriori.
Personnellement,
ceux que j’appelle les apocalypsistes me
laissent sceptique. A l’approche de mes soixante dix ans, j’ai vu
tant de catastrophes promises se transformer en autant de pétards
mouillés que j’ai du mal à m’émouvoir quand une nouvelle est
annoncée. Et pourtant, mon grand âge, l’état de mon cœur et une
capacité respiratoire affaiblie par
plus de cinquante ans de tabagisme militant devraient
me faire redouter le pire d’un virus si taquin ! Seulement,
le pire n’est que très rarement garanti et quand il arrive,
on n’y peut rien. Si une pandémie devait se produire, ce n’est
pas en en causant dans le poste qu’on l’empêchera. Seules
les autorités sanitaires seront aptes à prendre les mesures qui
s’imposeraient, Le reste n’est que bavardage.
Pas
plus tard que ce matin, je me suis rendu au cabinet de soins
infirmiers afin d’y subir une prise de sang. En arrivant, je
toussai un
peu et la secrétaire se mit à parler du coronavirus*. Je lui
signifiai mon scepticisme. A quoi elle me répondit qu’il ne
fallait pas prendre les choses à la légère vu qu’un cas avait
été détecté à Vire ! Diantre me dis-je ! A Vire !
Ce n’est pourtant pas la saison où des myriades de Chinois
envahissent la petite cité du bocage afin d’y faire l’emplette
de ces andouilles dont ils sont si friands** ! Rentré chez
moi, je m’informai et appris qu’en fait ce « cas »
n’en était pas forcément un . Tout ce qui s’était produit
c’est qu’une employée de La Poste, revenue d’un voyage en
Italie du nord avait été mise en quarantaine. Seulement, vu qu’elle
avait repris le travail depuis trois jours, elle pouvait avoir
contaminé d’autres personnes… Vire supplantera-t-elle Creil en
tant que foyer d’infection ? L’avenir nous dira s’il ne
s’agit que d’un de ces non-événements qui provoquent les
rumeurs…
En
attendant, je vais continuer à améliorer l’installation
électrique de ma maison, fort
de l’espoir que cette quasi-mise au norme ne sera pas interrompue
par une maladie fatale. Je souhaite qu’il en aille de même pour
vous et que l’épidémie ne viendra pas perturber vos projets en
cours.
*
Mise en garde : Ce virus a
pour pseudo Covid-19. S’il demande à devenir votre ami sur
facebook, ne l’acceptez pas : il pourrait détruire votre
ordinateur !
**En
vérité, à part quelques tenanciers de restaurants, on ne voit
jamais de Chinois à Vire.
« Je souhaite qu’il en aille de même pour vous et que l’épidémie ne viendra pas perturber vos projets en cours. »
RépondreSupprimerNe faisant rigoureusement aucun projet, je l'attends leur épidémie, je l'attends !
D'autre part, je n'ai jamais réussi à m'intéresser au moindre virus. Je me souviens que c'était déjà le cas quand le sida a fait sa tonitruante apparition par chez nous : rigoureusement rien à battre.
Même pas quelques lectures en vue ?
SupprimerPour être taquin, oui, le Covid-19 est taquin plus que d'autres.
RépondreSupprimerBof, c'est un trumpophobe enragé.
SupprimerUn virus qui ne serait pas taquin passerait inaperçu.
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