Ma vie, mes lecteurs réguliers le
savent bien, est une longue série d'aventures captivantes. Pas plus
tard qu'hier matin, je me rendis à la zone artisanale où, selon le
bulletin municipal devait s'ouvrir en avril un magasin Gamm Vert. Le
maire, bien que sympathique, étant qualifié de « divers gauche » vous
comprendrez ma méfiance, ces gens-là c'est mensonges et compagnie.
J'allai donc vérifier l'ouverture dudit magasin et éventuellement
m'y procurer des lames de cutter. Je repérai facilement
l'établissement parmi les 5 bâtiments de la zone et pus constater
qu'il était bien ouvert. Je passai donc le portail et pris un virage
pour me garer. C'est alors que je ressentis un choc violent sur mes
roues avant suivi d'un inquiétant raclement sur le bas de caisse.
J'eus beau regarder devant moi, je ne voyais rien d'anormal sinon un
homme lançant vers moi des regards étonnés. Je descendis de
voiture et compris vite la cause de ces surprises : ma voiture
se trouvait en équilibre sur la bordure supérieure d'une sorte de
terre-plein d'un mètre de large en forte pente.
Le personnel du magasin vint constater
l'ampleur des dégâts. Je leur demandai s'ils pourraient me pousser
(les roues avant ne touchant pas le sol, aucune manœuvre n'était
possible). Pousser, ils ne souhaitaient mais me tirer, ils voulaient
bien essayer à l'aide du Fenwick à condition que mon break soit
muni d'un crochet de remorquage. C'était le cas, et une fois trouvé
puis vissé ledit crochet la manœuvre allait pouvoir commencer. C'est
alors que le responsable du magasin me demanda s'il pouvait prendre
ma voiture en photo. Un tant soit peu vexé de me trouver dans cette
ridicule situation, je lui demandai s'il tenait vraiment à
immortaliser ma honte. Il me répondit que ce n'était pas la
question mais qu'il voulait l'envoyer à ses chefs car il semblait
qu'il existât un problème avec ce terre plein. Regardant les choses
de plus près, je pus constater qu'en effet problème il devait y
avoir vu le nombre de traces de pneus sur la bordure et les ornières
qui labouraient la terre. Je n'étais donc pas le seul à m'y être
aventuré. Ce qui est toujours rassurant car tant qu'à être abruti
autant avoir de la compagnie.
Le Fenwick remplit à merveille sa
fonction et, apparemment, la voiture n'avait aucun dégât notable.
J'achetai donc mes lames et repartis vers de nouvelles et palpitantes
aventures, à savoir une visite à l'épicerie et à la
boulangerie...
Heureux qui comme oncle Jacques a de nombreuses aventures.
RépondreSupprimerEh oui, j'ai bien de la chance !
SupprimerIl ne pouvait vous arriver que des déboires dans une commune administrée par un maire socialiste.
RépondreSupprimerJe me demande parfois si vous ne cherchez pas les ennuis.
Peut-être...
SupprimerC'est la deuxième fois que je ne sais pas quoi dire ! Sauf que cette fois je le dis !
RépondreSupprimerIl fallait que ce fût dit !
SupprimerBonjour Monsieur des Collines :
RépondreSupprimerVous fûtes bien aiSe de trouver un Fenwick, mais l'aiDe de ce Fenwick fût inespérée... ;)
Faute corrigée. Merci !
SupprimerEt la photo, alors ? Car tout cela est bel et bon -comme on dit ici- mais je ne vois vraiment pas dans quelle situation a pu se retrouver votre break ni comment il y est parvenu ! Le responsable (du magasin, pas de la situation, car lui, on le connait !) ne pourrait-il vous la faire parvenir -sans frais ? Non que je mette en doute votre sincérité -que je crois pleine et entière- mais passé la Loire, et plus précisément arrivé en Corrèze, il se dit bien des choses qui n'ont qu'un rapport très succinct avec la réalité telle qu'on l'envisage nord-Loire.
RépondreSupprimerVotre manque de confiance m'atterre ! Bien que résidant partiellement au sud de la Loire, je n'en reste pas moins un de ces hommes du Nord de la France qui ne sauraient, par nature, mentir ni exagérer la vérité.
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