L'inspecteur (alias Lieutenant) Columbo
fut d'abord des années 68 à 78, le héros d'une série diffusée
dans le monde entier pour le plus grand bonheur des téléspectateurs.
Une séquelle suivit (que pouvait-elle faire d'autre?) 10 à 15 ans
plus tard. En ce moment, on la rediffuse ce qui n'est pas pour me
déplaire et me donner matière à réflexion.
Le scénario était simple et
répétitif : dans un premier temps, on vous montrait un (ou
une, mais plutôt un) personnage plein aux as se séparer, pour des
raisons qui lui appartenaient, d'une personne encombrante. Pour ce
faire, il (ou elle , mais surtout il) faisait appel à des
trésors d'imagination qui auraient dû rendre son crime parfait.
Hélas, survenait un petit policier (avec imper et 403 décapotable)
qui commençait à poser au coupable d'innocentes questions dont il
blâmait lui-même la stupidité avant de l’obséder par
d'innombrables retours, des questions qui se faisaient
embarrassantes, avant que, réduit aux abois ou pris en flagrant
délit, le coupable ne se trouve confondu. Ce qui était bien
triste : tant d'imagination et d'efforts pour se retrouver fait
comme un rat !
D'un autre côté, ces « génies »du
crime commettaient une grave erreur d'analyse. Le vrai problème
n'était pas d'imaginer une (presque) parfaite mise en scène visant
à les placer hors de toute suspicion mais le fait que l'enquête fût
confiée à ce fouille-merde de Columbo. Plutôt que de se triturer
les méninges afin d'élaborer des scénarios complexes que Columbo
se ferait un plaisir de démonter, un criminel sérieux se serait
préoccupé de savoir si leur crime se déroulait dans un endroit où
ce diabolique Italien sévissait. On ne m'ôtera pas de l'idée qu'à
force d'envoyer de très riches citoyens derrière les barreaux, le
lieutenant avait acquis une certaine célébrité, la manière
infaillible qu'il avait d'éventer les plus parfaits complots étant
devenue le secret de Polichinelle. Du coup, au lieu de se
concentrer sur une manière sophistiquée de se débarrasser du
gêneur ou de la gêneuse, l'important, au cas où on se trouvait
dans son rayon d'action, devenait de se débarrasser de Columbo
lui-même. Ce qui ne demandait aucunement des trésors d'imagination,
vu qu'en cas d'assassinat de ce dernier l'enquête serait confiée à
un de ses collègues bien moins futé. Débarrassé de l'homme à
l'imperméable, le criminel pourrait sans trop d'inquiétude faire
tranquillement disparaître sa victime préférée.
Je m'étonne qu'aucun des criminels
démasqués par ce diabolique enquêteur n'ait eu mon idée. On
m'objectera que c'eût été la fin de la série et que d'un point de
vue moral ce serait contestable. Vu que tout a une fin et que le
monde est loin d'être parfait, qu'importe ?
Voyez-vous M'sieur, ma femme me disait la même chose hier soir...
RépondreSupprimerQu'est-ce que vous en pensez ?
J'en pense que votre femme a de bonnes idées.
SupprimerUne 403 cabriolet. Pas une 404...
RépondreSupprimerComment commettre pareille erreur ? Je vais corriger de ce pas.
SupprimerC'est une réflexion que je me suis toujours faite : comment peut-on être assez con pour assassiner quelqu'un, quand on sait que c'est sans doute l'homme à l'imperméable qui va couvrir l'affaire ?
RépondreSupprimerC'est donc ça, une réflexion de droite? C'est bizarre.
RépondreSupprimerN'est-ce pas?
Supprimerça fait mal?
RépondreSupprimerNon.
SupprimerCes histoires ne sont pas crédibles. L'assassin est toujours un blanc (caucasien comme on dit là-bas).
RépondreSupprimerC'est un parti pris raciste surtout quand on sait que les crimes aux USA sont commis majoritairement par des noirs.
Il ne faut pas oublier que M. Columbo ne s'intéresse qu'à des crimes commis par des gens très riches, lesquels ne sont généralement pas noirs.
SupprimerIl eût de surcroît été facile de saboter sa 403 déjà en piteux état. Personne n'aurait eu le moindre doute sur la cause accidentelle due à une défectuosité de ce tas de ferraille ambulant.
RépondreSupprimerEn effet !
SupprimerEn tant que simple humain, j'aurais évité ce satané italien car on meurt beaucoup quand il est dans le coin, un peu comme Jessica Fletcher qui a du assassiner la moitié de son village.
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