Eh oui, après plus de trois mois et
demi d'absence et sauf accident (mortel ou mécanique) demain je
retrouverai la verte Corrèze. J'attendais pour ce faire d'avoir
rencontré mon cardiologue afin qu'il me confirme le succès de mon
intervention. Ce fut chose faite hier. Le brave homme fut d'une
grande jovialité et non revêche comme lors de notre rencontre de
janvier. « Souvent cardiologue varie, bien fol qui s'y fie »
aurait pu écrire au diamant sur une fenêtre de Chambord le bon roi
François...
Or donc, je m'apprête à passer une
quinzaine de jours auprès des Monédières. Contrairement à l'an
passé, où j'avais fait l'erreur d'y séjourner plus d'un mois
d'affilée et ainsi de retrouver le terrain des collines transformé en
jungle, j'alternerai de courts séjours dans mes humbles demeures ce
qui me permettra d'entretenir mon potager normand et mon terrain
limousin sans trop de problèmes.
Ce n'est pas sans une certaine angoisse
que je partirai : on sait ce que l'on quitte, on ne sait pas ce
qu'on retrouve... La maison, malgré un maintien du chauffage en
hors-gel sera-t-elle très humide ? Les herbe, grâce à une
arrivée précoce du printemps auront-elles envahi le terrain ?
Le ballon d'eau-chaude aura-t-il résisté aux fortes gelées ?
Je serai bien vite fixé sur ces questions capitales...
Me reste à charger mon vieux break des
outils, autre objets et victuailles indispensables avec la crainte
d'en oublier. C'est à ça que je consacrerai cette dernière journée
manchoise.
M'attend un programme chargé :
dépapieter la cuisine, peindre tours de fenêtres et plinthes avant
de papieter la salle, installer une prise de courant sur l'ilôt
central, peindre les éléments et le vieux buffet, préparer le
terrain pour y monter l'abri de jardin, etc. Programme comme toujours
trop ambitieux et dont les priorités seront soumises au temps qu'il
fera. Quoi qu'il en soit, je ne manquerai pas d'ouvrage et l'ennui
perdra son temps à me guetter.
Il se peut qu'en conséquence le blog
en pâtisse. A moins que, dans un sursaut de raison, je ne m'accorde
quelques pauses me permettant d'écrire un peu...
Rien de plus facile que de se mettre un cardio dans la poche : il faut lui chanter des chansons ! "J'ai le cœur qui bat quand tu t'approches de moi..."
RépondreSupprimerJ'ai essayé et ça marche !
A cœur vaillant, rien d'impossible!
RépondreSupprimerLe Page.
Haut les cœurs!
RépondreSupprimerFaites donc un long voyage.
Accordez vous donc quelques pauses, cela vous reposera et, en même temps, nous fera plaisir.
RépondreSupprimerBon courage et amitiés.