Je lis ici ou là que s'il était élu, M. Fillon ne
pourra pas gouverner. Et que Mme Le Pen non plus. Et qui dit ça ?
Des gauchistes ? Bien sûr mais pas que ! Des gens se
déclarant de droite leur emboîtent le pas. Ce qui revient à dire
que seul M. Macron serait en mesure de le faire. On se demande en ce
cas pourquoi on organise des élections !
Et pourquoi serait-ce impossible ?
Parce que les gens descendraient dans la rue, par milliers
(Millions ? Milliards?) ! Les gens, hein ! Pas les
gauchistes qui le font pour un oui pour un non. Pas la CGT toujours
prête à mettre le bazar histoire de s'offrir une illusion
d'existence. Non, les gens, vous, moi, tout le monde ! En fait,
si manifs il y avait, ce seraient toujours les mêmes qui
défileraient. Ces gens de gauche pas plus capables d'accepter le
résultat des urnes que les votes du parlement. Les gens de
« droite » qui craignent des troubles font le jeu du camp
adverse. Ils sont résignés à ce que ce soient les syndicats et les
lycéens qui décident de la politique de la France. Ils ne croient
pas en leur propre vote.
Je l'ai dit et redit, mais l'âge
excuse mes radotages : bien que déclarant se défier des media,
ils suivent les prescriptions de ces derniers à la lettre comme le
gentil toutou obéit à son maître. Et cela dans les domaines les
plus divers. Ainsi, ils partagent très majoritairement l'avis des
faiseurs d'opinion sur MM. Poutine, Trump, Erdogan ou Hassad comme
sur le danger que représentent les perturbateurs endocriniens ou sur
l'impartialité des juges. Comme s'ils avaient la moindre compétence
en politique intérieure des états dont ils blâment les dirigeants,
en géopolitique, en médecine ou en déontologie judiciaire.
Pas plus tard que ce matin, j'apprends
grâce à un sondage que « Pour 57 % des Français
(contre 43 %), François Fillon a tort quand il dit ne pas
« avoir été traité comme un justiciable comme les autres »,
alors que le même pourcentage de sympathisants LR pensent qu’il ne
l’a pas été. Seuls 38 % des Français sont d’accord avec
l’idée avancée par François Fillon qu’il s’agirait d’un
« assassinat politique », alors que 62 % rejettent
cette idée. ». Ainsi, 43% des sympathisants LR penseraient que
M. Fillon a été traité comme il convient par la justice ! Et
ça se dit de « droite » ! Avec une « droite »
pareille a-t-on besoin d'une « gauche » ?
On leur trouvera pour excuse que
plusieurs décennies de lavage de cerveau à la lessive gauchiste
expliquent ces dénis de réalité. En fait, cela n'excuse rien mais
amène à se demander quelles sont les raisons profondes, s'il y en
a, qui poussent les individus à se réclamer de tel ou tel
positionnement sur l'échiquier politique et quelle est la solidité
de cette prise de position.
Je ne me sens aucune affinité avec ces
résignés à la dictature de la rue, ces moutons de Panurge et ces
inconsistants.
Faut-il croire les sondages moi je doute,par contre les politicars véreux çà.....qui quittent le navire là j-en suis sûre.
RépondreSupprimerJ-J S
Être débarrassé des rats n'est pas une mauvaise chose...
SupprimerCeux qui n'étaient pas des moutons de panurge avaient compris dès avant les primaires, où celles-ci nous mèneraient ! Ils n'ont pas été déçus !
RépondreSupprimerCépafo !
SupprimerAvec des convictions telles que celles de MM Lemaire, Fenech ou Lagarde et tous ceux qui leur emboîtent le pas, on n'est pas prêts de renvoyer les socialauds à la niche et de passer un grand coup de balai. Le défaitisme et la lâcheté ne paient pas, et j'espère que ces trois-là le paieront aux élections.
RépondreSupprimerIl n'a jamais été question de renvoyer qui que ce soit "à la niche". Il n'a seulement été question que de se partager le pouvoir : un coup, les uns, et un coup, les autres !
SupprimerVous conviendrez, chère Mildred, que le "partage du pouvoir" est une notion un peu factice dans notre cher et vieux pays, où le fonctionnariat et ses chiens de garde des syndicats, des assoces et des médias font la pluie et le beau temps depuis plusieurs décennies au mépris de la volonté du peuple.
SupprimerEt de mon point de vue, oui, il est question de virer les socialistes et de détruire les contre-pouvoirs illégaux qu'ils ont pondus un peu partout.
Bien d'accord avec vous, Rupert !
Supprimerles rats quittent le navire, mais si le peuple ne réagit pas et ne va pas manifester que l'on soit un soutien ou non de Fillon, la démocratie en aura pris un bon coup dans les manettes et la dictature de gauche aura de belles heures devant elle
RépondreSupprimerJe crois que ces désertions clarifient les choses plus qu'elles ne les compliquent.
SupprimerEn partie malléable et surtout au "centre".
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