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jeudi 6 octobre 2016

Ces emplois dont les « Français »* ne veulent pas

L'immigration est indispensable. Pour des raisons multiples : la principale étant que nos enrichisseurs occupent les emplois dont les « Français » ne veulent pas. Personnellement, je les trouve formidables ces « Français ». Ils sont 5 à 6 millions à pointer au chômedu et il y a des travaux dont ils ne veulent pas. A croire qu'ils préfèrent vivoter aux crochets de leur famille, de leur conjoint, ou grâce à des aides gouvernementales ou charitables plutôt que de se bouger un peu le cul et vivoter de leur travail. Ce qui,à mon sens, montrerait qu'ils font preuve d'un certain manque de dignité et de courage.

Les emplois que les immigrés occupent sont généralement considérés comme demandant une faible, voire aucune, qualification. Curieusement, il semblerait que les « Français » les moins qualifiés souffriraient davantage du chômage que ceux qui ont des diplômes. On serait donc en droit de penser que les chômeurs non qualifiés pourraient aisément occuper ces emplois. Seulement, "ils n'en veulent pas".

D'un autre côté, lorsqu'une personne est qualifiée, même dans un domaine peu recherché sur le marché de l'emploi, accepter un poste d'un niveau inférieur à son niveau de qualification serait déroger. Il en va de même pour un cadre au chômage qui se dévaloriserait en acceptant un emploi subalterne. J'en déduis que travailler est plus honteux et dommageable que d'attendre que vous échoie le boulot de vos rêves en bullant. Je serais employeur, je préférerais celui qui aurait occupé un emploi quel qu'il soit plutôt qu'une feignasse orgueilleuse.

Seulement, tant que le choix ne sera pas entre crever de faim et travailler, le système actuel de notre État-providence aura de beaux jours devant lui : on pourra continuer à laisser entrer des nouveaux venus afin qu'ils occupent les postes dont les « Français » ne veulent pas et permettre à ceux qui n'en veulent pas de les refuser. Seulement tout cela a un prix : on finance l'assistanat à coup de prélèvements obligatoires et d'endettement ; on maintient les salaires nets à des niveaux peu attrayants ; on accueille en nombre des populations dont l'assimilation est problématique ; on entretient un sentiment d' « injustice » sociale ; on assiste à l'émergence du communautarisme comme à l'importation de conflits extérieurs, etc

On peut cependant aisément constater que dans la « France profonde » les tâches réputées rebutantes sont effectuées par des gens du cru sans que ceux-ci ne semblent s'en sentir particulièrement humiliés ou que leurs concitoyens portent sur eux un regard méprisant. 

N'aurait-on pas laissé se développer chez certains de nos concitoyens un goût de l'assistanat ? Le culte des « droits sociaux » ne tendrait-il pas à remplacer chez eux tout sentiment de fierté et le goût de la (toute relative, j'en conviens) indépendance qu'apporte un salaire durement gagné ? Enfin, puisqu'il faut bien reconnaître que beaucoup recherchent en vain des emplois si humbles soient-ils, est-il raisonnable de laisser entrer des gens qui viennent les occuper ?

* Si je mets des guillemets à « Français », c'est que parmi les sans-emploi il serait étonnant que ne se comptassent point de nombreux étrangers, vu que le taux de chômage est particulièrement élevé dans les quartiers dits « populaires » (ainsi nommés parce que, sauf à s'y trouver contraint, personne ne souhaite y résider).

19 commentaires:

  1. J'ai déjà postulé pour des postes pour lesquels j'étais trop qualifiée, je n'ai jamais eu de rendez-vous.

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    1. Ça m'est également arrivé. Je crois que c'est dû au fait que le recruteur pense que l'impétrant ne sera pas satisfait d'un poste inférieur à sa qualification. Comme s'il était garanti qu'à qualification adaptée le candidat ferait des merveilles...

      Un des nombreux blocages de notre société.

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  2. Et si ce n'étaient pas les Français qui refusaient certains emplois mais sont seulement contraints de vivre loin des bassins d'emploi que sont les grandes métropoles, où vivent justement les classes privilégiées et les immigrés qui occupent tous ces emplois dont soi-disant les Français ne veulent pas ?

    Ce que j'en ai marre de sélectionner les vitrines de magasins et les panneaux d'affichage !

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    1. Il y a quand même des Français dans les grandes métropoles !

      Je n'ai pas saisi le sens de votre dernière phrase.

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    2. Voulez-vous dire que je suis la seule, sur ce blog, qui soit obligée de prouver, à chaque fois que j'y viens, que je ne suis pas un robot, en sélectionnant toujours, vitrines de magasin ou panneaux d'affichage ?

      Rebelote : cette fois c'était encore "devantures de magasins" !

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    3. Je me souviens qu'Orage, commentatrice régulière qui ne vient plus, se plaignait des "kaptchas" mais je n'y suis pour rien !

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  3. Il m'est arrivé de postuler pour des postes ou il ne fallait de bagage intellectuel, j'attends encore la réponse , en ce temps là, j'avais 30 ans.

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    1. Dommage Grandpas, auriez vous eu 20 ans que vous auriez pu faire un tube et avoir une Citroën !...

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    2. A propos de bagage intellectuel, n'en déplaise à Louis Malle, j'avalise l'autodidacte Charles Pasqua et "son" SAC !...

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    3. Il dit quoi, Louis Malle, sur Pasqua et son SAC à malices ?

      Cette fois c'était : panneaux de signalisation !

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    4. Cher Mildred,

      et certains panneaux peuvent signaler des devantures d'échoppes, tandis que des boutiques peuvent vendre des panneaux ...

      Question de circonstance:
      y' a t'il des panneaux à Quarré-les-Tombes ?

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  4. Voilà ce qu'en dit Christophe Guilluy dans "Le Crépuscule de la France d'en-haut" :

    "L'économie mondialisée, qui repose sur une division internationale du travail, mais aussi sur la mécanisation et la robotisation, n'a plus besoin des classes populaires occidentales (trop chères, trop protégées), mais d'ouvriers en Chine, en Inde ou en Afrique et des cadres (bien rémunérés) et d'immigrés (sous-payés) aux États-Unis et en Europe."

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  5. Eh oui, que voulez vous, ces français qui chôment sont bien souvent des étrangers et en plus beaucoup ne chôment qu'officiellement, en réalité ils bossent afin de cumuler les avantages...tant qu'il y aura des niais pour payer...
    Amitiés.

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    1. Ce n'est pas le cas de tous. N'importe comment tant qu'on n'aura guère davantage à travailler qu'à glandouiller...

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  6. "Envoyé spécial permanent au Burkina Faso" d'un blog d'influence ou de renom, quel citoyen normalement constitué (intellectuellement s'entend ...) voudrait de ce "job" même contre d'hypothétiques bières Ficher ?...

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  7. Comment se fait-il que je ne comprends à peu près rien à ce que dit Dominique ?

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