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lundi 21 janvier 2013

C’est facile pour personne !


Pinson et mésange se restaurent

 
La neige tombe à gros flots cons.  Et elle tient, la vache ! Les pauvres zoziaux se les gèlent. Moineaux, pinsons, mésanges, tourterelles se pressent au restau. Une disparition inquiétante cependant : où sont passés les verdiers ? Les chats du coin se seraient-ils spécialisés afin d’éradiquer cette espèce maudite ? Auraient-ils succombé en masse à une maladie spécifique ? On voit cependant que le temps s’est réchauffé : les zoziaux ne gonflent plus leurs plumes aussi paraissent-il avoir suivi avec succès une cure d’amaigrissement express.


Ils ne sont pas seuls à souffrir ! Regardez ce pauvre break. Comme peu à peu la neige recouvre sa carrosserie et ses vitres. Que fait-il hors de son garage (récemment équipé de magnifique portes d’un blanc éclatant) ?  En aurait-il été expulsé pour loyers impayés ?   Son propriétaire, par négligence, aurait-il omis de l’abriter des froidures ?  Allez savoir…
Triste saison pour les breaks !

Quoi qu’il en soit, il faudra bien qu’il réveille son moteur, s’ébroue, se réchauffe car une mission digne de lui l’attend : cet après midi, il doit se rendre à Avranches. Presque cinquante kilomètres.  Avec l’espoir que d’ici là, le réchauffement et la circulation auront dégagé les routes. Tout ça pour aller voir un anesthésiste, ethnie dont la conversation n’est pas toujours fascinante.

La vie est parfois dure dans les collines !

10 commentaires:

  1. Vous voulez que je vous expédie une caisse de verdiers ? On a ce qu'il faut, ici ! Et deux ou trois chardonnerets, offerts par la maison…

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    1. Pour les chardonnerets, qui eux aussi se font rares, je ne dis pas non. En revanche, je crains que vos verdiers ne connaissent ici le triste sort e leurs devanciers.

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  2. Je remarque que depuis que nous sommes en guerre, qu'on massacre les otages par bottes de dix, on n'a jamais autant parlé du temps qu'il fait !

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    1. Disons que certains ont la sagesse de se cantonner aux domaines qu'ils connaissent comme les portes de garage et les conditions atmosphériques courantes. Il y a suffisamment, rien qu'en France, de millions de spécialistes en géopolitique et en lutte contre le terrorisme pour ne pas sentir utile d'ajouter des conneries aux flots existants.

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  3. Bonjour Jacques Etienne,

    Le verdier est un oiseau inconnu par chez nous. J'ai fait un saut chez Wiki pour voir à quoi il ressemble, et aussi pour savoir ce que vous lui reprochez. Voici ce qu'ils en disent :

    "Les verdiers sont des passereaux de la famille des fringillidés. Ces espèces sont suffisamment homogènes pour avoir autrefois été classées à part dans le genre Chloris.
    Ce nom, comme le terme « verdier », fait référence à la coloration générale verte et jaune du plumage. Leur bec est assez gros. Au sein du genre Carduelis, ils se distinguent aussi par leur aspect robuste.

    De visu cet oiseau paraît bien sympathique. Sa description sommaire (mais j'avoue que je n'ai pas creusé) ne m'a pas éclairée sur le pourquoi de "espèce maudite".

    Votre break en détresse m'a presque fait pleurer. Bonne chance cet après-midi pour les "presque cinquante kilomètres" que vous avez à parcourir sur des route apocalyptiques. :-D

    Chez moi, il fait un beau soleil.....nananère...

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    1. Merci pour vos bons souhaits. La neige a cessé et le dégel s'accélère. Tout devrait donc bien aller.

      Le verdier a été pour moi le sujet d'une grave désillusion. Lorsque j'étais petit, je collectionnais les images d'animaux. Sur une planche d'oiseaux se trouvait un verdier et, allez savoir pourquoi, en le voyant je m'étais imaginé qu'il s'agissait d'un gros oiseau de la taille d'un merle ou mieux d'un geai. Imaginez ma déception en apprenant, il y a quelques années, que cette espèce de moineau vert-jaune était un verdier ! je crois que je ne lui ai jamais pardonné de ne pas être à la hauteur de mes attentes.

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  4. L'anesthésiste est par définition, "assommant" !
    Bonne route !

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  5. Anesthésiste? Le genre d'évocation qui me met un peu mal à l'aise. Je souhaite que tout aille bien pour vous.
    Amitiés.

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  6. Les routes étaient dégagées, l'anesthésiste pas trop désagréable et donc tout s'est très bien passé.

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  7. C'est vrai que ce n'est facile pour personne, mais si déjà ça ne sent pas le gaz chez vous, il ne faudra pas trop vous plaindre.

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