..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 31 décembre 2015

Ayez peur !

Ce soir, certains d'entre vous vont probablement s'empiffrer à s'en faire péter la sous-ventrière. C'est mal, très mal. Se livrer aux excès c'est non seulement se ravaler à un niveau inférieur à celui de la bête, mais c'est surtout DANGEREUX. « L'homme creuse sa tombe avec sa fourchette » ( Activité aussi peu productive qu'utile, surtout quand il souhaite être incinéré) se plaisait à répéter ma sainte et avare mère... Dieu merci, il s'agit là d'une métaphore. Il n'empêche que manger tue non seulement celui qui le fait mais participe à détruire la planète en épuisant ses ressources. Boire est encore pire, même avec modération. Respirer est fortement déconseillé vue la pollution. Écouter les vœux de M. Hollande nuit gravement à l'équilibre psychique. Fumer tue (c'est pas moi qui le dis, c'est marqué sur les paquets). Conduire met votre vie (et accessoirement celle des autres) en péril. Marcher, c'est prendre le risque de chutes et d'écrabouillage. Aller au concert est l'occasion de se faire kalachniquer.

Si vous voulez vivre sainement, ayez peur de tout et restez couchés sur un fin matelas posé au sol (ça évitera de périlleuse chutes). Après avoir étayé votre plafond (un écroulement est à redouter), mettez un casque et une armure, respirez de l'air filtré grâce à un masque et des bouteille. Ces quelques précautions vous mettront à l'abri de bien des périls. Le bonheur moderne est à ce prix. Il sera éphémère mais intense. Seuls les inconscients ne suivront pas mes conseils.

Je suis un inconscient.Ne partageant pas les multiples peurs qui obsèdent tout bon Français, je compte ce soir bien manger, bien boire et bien fumer. Sans modération.C'est lamentable !

Bon réveillon à tous !

mercredi 30 décembre 2015

Quoi qu'y n'ya là-dedans ?





A priori, on dirait une terrine. Ce constat amène à penser qu'au cas où elle contiendrait quelque chose, les probabilités pour qu'il s'agisse d'une sorte de pâté sont fortes.

Ouvrons la :




Si vous n'en avez pas la moindre idée, si vous n'y voyez qu'une sorte de bouillie infâme entourée d'une matière d'un jaune suspect, je ne vous laisserai pas plus longtemps dans l'ignorance : il s'agit du foie gras que pas plus tard qu'hier j'ai confectionné de mes blanches mains et cuit dans mon blanc four.

Cette activité fut pour moi nouvelle. En fait, c'est ma belle-fille (que Dieu l'ait en sa sainte garde!) qui m'en a donné l'idée. Lors des festivités de Noël elle nous mitonna un foie gras dont je ne vous dis que ça. De plus, toujours prête à rendre service, elle publia sur Facebook une série de photos montrant les diverses étapes de sa confection. J'en conçus une vive émulation aussi fis-je l'emplette, chez le bon M. Leclerc, en plus d'une terrine, d'un de ces foies hypertrophiés de palmipède dont les humains se gavent après que d'autres humains eussent gavé la bête, piétinant sans vergogne le droit élémentaire du canard à mener une vie saine et à mourir de vieillesse entouré des siens (car en plus, avant d'extraire son foie, on tue ce malheureux puis on débite son cadavre en magrets et autres cuisses).

Seulement, une fois en possession dudit organe, je me trouvai dans l'état de perplexité que ressent toute poule suite à la découverte d'un couteau qu'elle ne saurait ouvrir. Car déveiner le foie est sans doute essentiel mais le faire reste problématique pour le néophyte. Je cherchai donc sur le Net de plus amples informations. Je les obtins et, poursuivant mes investigation je trouvai moult recettes précises de préparation du foie gras. Le problème fut qu'au niveau de la cuisson et de l'assaisonnement, elles s'avéraient contradictoires. Pas ou peu d'Armagnac, disait l'un. Une cuiller répliquait l'autre. Les températures de départ du bain-marie ainsi que celle du four et la longueur de la cuisson variaient grandement. De plus, si certains préconisaient un jour de repos obligatoire au réfrigérateur, d'autres déclaraient l'étape inutile. Ma perplexité atteint celle d'un dindon ayant trouvé une ménagère complète dont il n'aurait l'usage.

Comme dans un congrès socialiste, le temps était venu de la synthèse. Je retins des conseils ici, en empruntai d'autres ailleurs, grillai faute de temps l'étape du repos, décidai d'une température et d'une longueur de cuisson moyennes, et obtins ce que vous vîtes ci-dessus.

Sera-ce infect, mangeable, bon, excellent ? Réponse dans deux jours.

mardi 29 décembre 2015

Que faire ?

Ce titre léniniste traduit la perplexité que provoque en moi les récents événements de Corse. Il serait facile de s'en réjouir, de n'y voir que la saine réaction d'une population refusant de voir la barbarie ou du moins une de ses formes) s'installer sur son territoire jusque là plus ou moins épargné. Seulement, était-il nécessaire que la manifestation s'accompagnât de slogans comme « Arabi fora » et qu'on en profite pour saccager un « lieu de culte » ? J'en doute, car de telles manières d'agir si on les encourage risqueraient, en se généralisant, de mener à des troubles de l'ordre public plus graves que ceux que créent les racailles et pourquoi pas, à terme, à une guerre civile larvée ce qui n'est souhaitable pour personne.

D'un autre côté, laisser s'installer comme nous l'avons fait depuis trop longtemps des zones de non-droit est inacceptable. Force devrait rester à la loi. Et d'une certaine manière, elle lui reste car plutôt que de se faire respecter dans une « rigueur » garantissant la sécurité publique, elle s'adapte à la situation, cette brave loi. Les apprentis sorciers qui la font vont même jusqu'à favoriser, au nom des « droits de l'homme », l'extension du domaine de la barbarie. Penser qu'on peut suppléer par des « milices » l'inefficacité d'une police qui, quelle que soit sa bonne volonté, travaille les mains liées dans le dos par une magistrature gangrenée par le gauchisme est illusoire et présenterait de grands dangers pour la paix publique.

Il me semble que la solution ne peut passer que par l'instauration d'un pouvoir fort capable de restaurer l'autorité de l'État. Seulement, il faudrait à ce pouvoir un soutien massif de la population afin que les partisans du désordre voient leur nocivité jugulée. Or s'il y a une chose que les Français refusent de plus en plus, c'est bien l'autorité. Non qu'ils soient opposés à ce qu'on l'impose aux autres ( les gauchos souhaiteraient embastiller les « fachos » (voire plus si affinités), les racistes que l'on expulse bien du monde, nombre d'électeurs (ou d'abstentionnistes) verraient bien leurs représentants en prison, etc.) mais parce qu'ils ne veulent à aucun prix qu'elle les concerne. Que ce soit à l'école, dans l'entreprise, face aux lois qui les dérangent, les Français contestent toute autorité.

A ce refus vient s'ajouter un conditionnement de type pavlovien qui fait que dès qu'on parle de fermeté surgissent des répugnances dues à la crainte que ne ressuscite le nazisme avec pour conséquence la reductio ad Hitlerum de toute personne défendant clairement ce à quoi une majorité aspire.

Dans de telles conditions, sans qu'ait lieu une véritable « révolution civique » qui amène à considérer que le droit de vivre en paix dans la sécurité est plus important que d'illusoires « libertés » ne concernant souvent que d'infimes minorités et qui ne font qu'accentuer l'atomisation de la société, il devient difficile de garder son optimisme.

dimanche 27 décembre 2015

Surprise de Noël !

Je ne suis pas friand de surprises. Même quand il s'agit de cadeaux. Pourtant, le vingt-six décembre, j'en ai eu une qui, du moins je l'espère, ne devait rien au Père Noël. Lors que je m'apprêtais à quitter Saint-Lô, je m'aperçus que mon rétroviseur extérieur pendait lamentablement le long de la portière. Je constatai qu'il avait été brisé à la base. Il ne pouvait s'agir d'un accident, vu que j'étais garé le long d'une haie. Je regardai de l'autre côté et là ne restait du rétro qu'un faisceau de fils. Ma compagne s'en émut. Je gardai mon calme. Après une réparation de fortune, je repartis pour les collines, bien décidé dès mon retour à chiffrer l'ampleur financière des dégâts, vu que n'étant pas assuré tous risques, j'aurais à en assumer la dépense. Ce que je fis. Là nouvelle surprise mais bonne cette fois : sur Oscaro je pouvais me procurer les deux pour moins de cent Euros, c'était bien moins que j'aurais redouté. Restait à savoir si les monter poserait problème. Ce matin, je me mis en devoir de démonter ce qui restait du plus abîmé et pus constater que la réparation serait extrêmement aisée. Ouf, car si j'avais dû confier le break à mon cher (au sens d'onéreux) garagiste, je craignais, non sans raison suite à de précédentes expériences, que la facture ne fût gravement multipliée.

Quoi qu'il en soit, ce léger désagrément m'a amené à tirer quelques leçons. D'abord que sur le parking d'une résidence privée, à une cinquantaine de mètres de la rue, on peut être victime du vandalisme. Ce qui suppose que le ou les coupable (s) soi(en)t venus rôder intentionnellement dans la résidence. D'autre part que pour une raison quelconque mes rétroviseur aient présenté un quelconque intérêt à ses (leurs) yeux. Car s'écarter de son chemin pour le simple et innocent plaisir de casser un ou deux rétroviseurs demande plus d'effort que n'est prêt à en fournir la racaille de base. Seulement, une fois cassé, je ne vois pas en dehors du miroir ce qu'on peut en récupérer. Mon voleur était-il un coquet impécunieux ? Avait-il une voiture semblable auquel manquait un miroir (mais dans ce cas pourquoi casser les deux?) ? Peu importe. Le résultat était là.

Je n'en fais pas un drame. Ce n'est qu'une petite contrariété. Seulement je pense à quelqu'un qui aurait du mal à finir son mois, qui ne serait pas bricoleur et qui se verrait, suite à cette « incivilité » contraint de sortir quelques centaines d'Euros qu'il n'a pas. Je conçois sa colère. On pourra toujours lui dire que ç'aurait pu être pire. Quand des milliers de voitures sont impunément brûlées tous les ans, comment se plaindre d'un si petit dommage ? Seulement, ces petites « incivilités », comme ils disent, pourrissent la vie des gens. Aller porter plainte mènerait à quoi ? Si l'on venait à surprendre le ou les gars en flagrant délit et qu'on était en mesure de le(s) corriger, qui risquerait la prison ? Les racailles participent activement à la déliquescence de notre société. Seulement, vu que des décennies d'endoctrinement gauchiste ont créé des juges pour qui seuls les cols blancs sont vraiment coupables, on laisse faire... Jusqu'au jour où, lassés, le gens réagiront peut-être...

jeudi 24 décembre 2015

Voyage en Terres Nauséabondes

Suite à une devinette de M. Goux, je suis tombé sur « Les Décombres »* de Lucien Rebatet, journaliste collabo de son état qui vit son action en faveur de l'hitlérisme récompensée par une condamnation à mort en 1946, commuée en travaux forcés à perpétuité, avant qu'une libération n'intervienne en 1952. Je n'entrerai pas dans le détail de ce livre. Disons simplement qu'écrit en 1942, il livre les états d'âme que connaît, entre 1938 et la débâcle de 40, un antisémite patriote et pacifiste qui passant par la case fasciste finira dans les bras d'Hitler.

Que les analyses de M. Rebatet l'aient mené à de graves erreurs d'appréciation- n'avait-il pas lu Mein Kampf pour imaginer possible une entente pacifique entre France et Allemagne nazie ?- , que son antisémitisme rabique ait fait de lui, comme de Céline et de bien d'autres, un soutien objectif des génocidaires hitlériens est incontestable. Malgré cela, on ne peut dénier à l'écrivain un talent certain. Son évocation de l'impéritie militaire, sa description de la débâcle et de l'exode sont des morceaux de choix, comme le sont certains de ses portraits de contemporains.

Au fil des pages, se rencontrent des noms plus ou moins connus qui, suite à des recherches googleuses, m'ont amené à mieux connaître les destinées de la fine fleur de l'extrême droite d'avant- et de pendant-guerre. Itinéraires divers sinon surprenants menant du communisme, de la gauche modérée, de la droite nationaliste et/ou monarchiste au fascisme, voire à l'hitlérisme et parfois même à une plus ou moins tardive résistance suivie ou non d'un pardon des erreurs passées. De manière générale, les condamnés de l'après-guerre, après un séjour plus ou moins prolongé dans les geôles de la république, se verront absous et continueront leur petit bonhomme de chemin souvent honteusement droitier. Ces incursions en Nauséabonderie, furent enrichissantes en ce qu'elles me firent découvrir de petites merveilles comme les portraits au vitriol de Léon Daudet et tout un monde révolu où l'idéalisme mena bien des intellectuels de l'erreur au crime (de plume certes, mais crime cependant).

J'y ai vu confirmée l'inanité des comparaisons que des ignares totaux établissent entre cette époque et la nôtre : Les élites, les puissances mondiales, les enjeux, les aspirations, les mentalités n'y ont rien de commun avec celles d'aujourd'hui. Seules demeurent d'actualité les piètres manigances des politicards.

* Que l'on peut trouver ici