Tout ne peut pas bien se passer. Ça rendrait la vie
ennuyeuse. N’empêche qu’il y a de mauvaises surprises dont on pourrait se dispenser sans mal.
Prenons le cas de la liaison Internet. En homme prudent, je m’étais assuré que le village disposait, faute de mieux, de l’ADSL +. La borne se trouvant à une centaine de mètres à vol d’oiseau de la maison, c’est avec confiance que je me rendis à la Boutique Orange de Tulle. Comme j’avais appris par Internet qu’elle ouvrait à neuf heures et demie, j’y fus à l’heure et me trouvai le premier d’une file d’attente qui alla s’allongeant jusqu’à 10 heures, heure réelle de l’ouverture. Ça commençait bien ! C’est au moment où l’employé pianota mon numéro sur son clavier et qu’il obtint les résultats que les choses se corsèrent. Il m’annonça que je me trouvais dans une zone blanche. J’en fus abasourdi et en oubliai les autres points que je comptais aborder. J’eus le fin mot de l’histoire par deux sources concordantes : je me trouvais raccordé non pas au Lonzac mais à un autre point situé à 8 km de là ! Après bien des vicissitudes, j’ai fini, de retour en Normandie, par trouver une solution valable : le Web Trotter de chez SFR grâce auquel je bénéficierai de douze Gigas partout en France et même dans mon coin perdu des collines, ça passe !
Prenons le cas de la liaison Internet. En homme prudent, je m’étais assuré que le village disposait, faute de mieux, de l’ADSL +. La borne se trouvant à une centaine de mètres à vol d’oiseau de la maison, c’est avec confiance que je me rendis à la Boutique Orange de Tulle. Comme j’avais appris par Internet qu’elle ouvrait à neuf heures et demie, j’y fus à l’heure et me trouvai le premier d’une file d’attente qui alla s’allongeant jusqu’à 10 heures, heure réelle de l’ouverture. Ça commençait bien ! C’est au moment où l’employé pianota mon numéro sur son clavier et qu’il obtint les résultats que les choses se corsèrent. Il m’annonça que je me trouvais dans une zone blanche. J’en fus abasourdi et en oubliai les autres points que je comptais aborder. J’eus le fin mot de l’histoire par deux sources concordantes : je me trouvais raccordé non pas au Lonzac mais à un autre point situé à 8 km de là ! Après bien des vicissitudes, j’ai fini, de retour en Normandie, par trouver une solution valable : le Web Trotter de chez SFR grâce auquel je bénéficierai de douze Gigas partout en France et même dans mon coin perdu des collines, ça passe !
Une pluie bienfaisante étant heureusement venue calmer les
ardeurs de la canicule le jour de mon arrivée, ce fut pour moi l’occasion de
constater que mes gouttières, malgré leur bel aspect, étaient complètement
bouchées et répandaient leurs flots le long des murs ce qui pouvait expliquer
certains problèmes d’humidité et la noirceur du crépit ça et là. Un démoussage
du toit et une réparation des gouttières s’imposaient. Mon plombier, consulté,
me rassura : un sien cousin avec lequel il faisait équipe résoudrait ces
problèmes sans tarder et moyennant une rétribution raisonnable.
Lors de la signature du compromis, il m’avait été signifié
que la maison n’était pas raccordée à l’égout et qu’un entrepreneur local se
ferait une joie d’y pallier pour la modique somme de deux mille Euros.
Toutefois, vu qu’un tuyau sortait du mur de la cuisine et semblait se diriger
avec détermination vers la route et donc l’égout, je voulus en avoir le cœur net
et demandai à la mairie qu’on vînt vérifier la chose. L’après-midi même les
employés communaux étaient là et nous procédâmes à des essais. Comme attendu, l’évier
de la cuisine se déversait bien dans le système d’assainissement mais, oh
surprise, ce n’était le cas ni des toilettes ni de la douche et du lavabo dont
les flots partaient vers d’inconnues destinations. La détermination d’un des employés se montra
payante : armée de sa poêle à frire, il se mit en quête de la plaque de métal
censée recouvrir l’accès de la maison. Après bien des trous dans la chaussée
nous finîmes par découvrir en lisière de mon terrain et recouverte d'un épais manteau de bitume la fameuse plaque et en
dessous un collecteur inutilisé. Pour me raccorder, il me suffirait de repérer
les tuyaux d’évacuation et de creuser une tranchée menant au collecteur. Deux
mille Euros d’économie valent qu’on se fasse un peu terrassier, non ?
Le nettoyage du plancher me permit de constater que les
dommages d’icelui dépassaient de beaucoup ceux que j’avais envisagés :
Je dus me résigner, lors du passage du cousin du plombier à
une réfection totale du sol. Le brave jeune homme, décidément pourvu de tous
les talents, s’en chargerait pour une somme voisine de celle que j’allais
économiser sur l’assainissement…
En dépit de tous ces déboires et tant qu’on ne regarde pas
trop le plancher, à mon départ, la maison était habitable, dotée d’un confort
minimum et prête à nous accueillir pour le mois que nous y passerons à compter
de vendredi prochain :
On pourra y dormir,
y cuisiner,
s’y restaurer au coin du feu,
s’y réchauffer dans la cuisine auprès d’un cantou revisité,
et même s’y laver
Bien sûr, il y aura bien quelques menus travaux d’électricité, de
plomberie, de de décoration, la salle de bain à refaire et des radiateurs à installer mais à cœur vaillant, n’est-ce
pas…