..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 16 juillet 2014

Discriminations injustifiées



Selon une tradition pas nécessairement confirmée par les chiffres, en cas de péril mortel, comme par exemple dans les naufrages, on tentait de sauver les femmes et les enfants d’abord. En admettant que ce fût le cas, on peut se demander pourquoi. Une raison pourrait être le fait que, les femmes assurant jusqu’à nouvel ordre la pérennité de l’espèce et les enfants ayant statistiquement une espérance de vie supérieure aux adultes, cela se justifierait par un désir de sauvegarde de l’humanité. Une autre raison, bien honteuse en nos temps de grande égalité, pourrait être un vieux fond de machisme tempéré de paternalisme qui pousserait l’homme, fort par définition, à protéger la faible femme et le débile enfançon. Ce serait absolument intolérable aujourd’hui. La parité n’étant pas faite pour les chiens, en cas de catastrophe, il serait logique que l’on tentât de sauver un égal quota de femmes et d’hommes. Et, pour les enfants, qu’on les triât par sexe et qu’on les secourût de manière paritaire. Évidemment, resterait le problème de l’âge. Donnerait-on la priorité aux plus jeunes ou aux plus âgés ?  De plus, organiser la parité sexuelle pourrait ralentir le rythme des secours. Sans compter que l’existence d’un troisième genre viendrait compliquer les choses…

Il est un autre domaine où femmes et enfants se trouvent encore indûment favorisés : celui de la guerre. A entendre les commentaires des media sur les victimes des joyeux massacres actuels, il semble particulièrement honteux qu’on compte parmi elles des femmes et des enfants. Avec pour corolaire le fait que la victime masculine, elle, est, sinon tout à fait acceptable, du moins notablement moins déplorable. Ne faudrait-il pas voir là une survivance des temps archaïques où le mâle, un costaud, était en mesure de se défendre, tandis que leur soi-disant faiblesse interdisait aux femmes et à fortiori aux enfants d’assurer leur survie en cas d’attaque meurtrière.

Il me semble qu’il y a belle lurette que cette capacité de défense qu’aurait l’homme est dépassée si elle a jamais existé. Même aux héroïques temps préhistoriques, j’aimerais qu’on m’explique de quelle manière le mâle était en mesure de mieux se défendre contre la flèche ou le javelot qu’un habile adversaire lui décochait ou lançait dans le bidon (avec les déplorables conséquences que l’on devine) que ne l’aurait été une femme ou un enfant. Il n’y a qu’en cas de combat singulier  que ce soit à la masse d’arme, à la hache, au sabre que l’on peut admettre qu’un homme soit mieux en mesure de se défendre. Mais de tels combats sont archaïques. L’art de la guerre a beaucoup progressé.

De nos jours, on tue bien plus efficacement et pour ce faire on dispose d’engins sophistiqués d’une efficacité redoutable et contre lesquels le plus couillu guerrier ne peut rien. Sans aller jusqu’à employer l’arme atomique, capable de vous vitrifier en moins de deux une ville, une région, voire un pays sans distinction d’âge, de sexe, de genre, de religion, d’opinions ou de préférences sexuelles, nous disposons de missiles et de bombes, de canons, et de diverses armes à feu laissant peu de chances de survie à ceux sur lesquels elles tombent ou atteignent, si robustes soient-ils.

Plutôt que de maintenir de désuètes gradations entre les victimes  de guerre en fonction de leur âge ou de leur sexe, ne ferait-on pas mieux de s’interroger sur l’intérêt de conflits armés qui continueront de semer la mort parmi des innocents sans défense sans pour autant résoudre les problèmes ?

Le pacifisme, est certes une utopie. Le spectacle du monde d’hier comme d’aujourd’hui n’encourage pas à penser qu’il puisse jamais devenir universel. Mais, comme me le disait naguère un sage ami, même si c’est irréaliste, n’est-il pas préférable d’envisager l’utopie la plus proche de ses aspirations profondes que d’opter pour des solutions soi-disant « réalistes » qui n’ont pas plus de chances d’être jamais mises en application ?

mardi 15 juillet 2014

Ah les p’tits pois !



M. Sarkozy avait jugé en 2007, lors de l’installation de son nouveau président, que les magistrats de la cour de cassation manquaient de diversité. Qu’ils n’étaient pas plus dissemblables que des petits pois. Mal lui en prit ! Rendez vous compte. Des gens aussi prestigieux et sages que, pour prendre un exemple au hasard, M. Bilger comparés à ce légume ! Ce dernier semble en avoir tenu rancune à l’ex-président. Et c’est compréhensible. Avoir un cheveu sur la langue est déjà désagréable mais quand en plus on se retrouve avec un petit pois au travers de la gorge, c’est plus qu’il n’en faut pour embarrasser les capacités d’élocution d’un homme.

Mais ce n’est pas sur ces pois-là que portera ma causerie du jour. Je traiterai du légume. Il m’arrive fréquemment de me montrer critique envers certaines maladresses du Créateur. La couleur verte des pois et des haricots permet à ces deux légumes de se mieux dissimuler parmi le feuillage de la plante qui les porte, en compliquant la récolte. Il eût été plus judicieux de leur donner une teinte contrastant avec le reste du plant. Surtout que tomates, fraises et autres framboises montrent clairement les avantages d’une telle idée. Mais passons… Une autre aberration de la nature est la mouche qui vient pondre sur la fleur du pois et dont les œufs éclosent dans la gousse, libérant une larve qui se met en devoir de dévorer à belles dents (métaphore !) son contenu. A quoi pensait le créateur quand il a conçu cet insecte ? A procurer à l’homme un plat complet associant un complément carné au légume ?  Toujours est-il qu’il n’a fait que compliquer la vie de ceux qui refusent l’asticophagie. J’en suis.

Ce matin, je me suis livré à la double corvée du ramassage et de l’écossage subséquent du pois. Une heure et demie de labeur m’ont permis d’obtenir, au mieux, l’équivalent de deux boites de conserve de la précieuse légumineuse. Si on prend en compte le temps pris par le labour, le hersage, le ratissage, le semis, les binages, le prix de l’outillage et des graines, le potager apparaît comme une activité peu rentable. Quand j’entends que la crise pousserait de plus en plus de gens à jardiner afin d’économiser sur les légumes, ça me laisse pour le moins perplexe. Les divers parasites, maladies, intempéries rendent l’aventure bien hasardeuse. Beaucoup d’efforts et un peu de dépense peuvent très bien mener à un résultat nul.

En fait, jardiner est un loisir. Bien moins onéreux que le casino, les sports mécaniques ou le golf. La satisfaction qu’on en tire est de pouvoir déguster des légumes d’une fraîcheur et d’un goût incomparables. Le pois que l’on récolte sans attendre qu’il ait atteint sa pleine maturité (et accessoirement que l’asticot ait fini de le bouloter) demande peu de cuisson, s’avère d’une tendreté insigne et n’est point farineux. La pomme de terre nouvelle arrachée juste avant d’être cuite est délicieuse. Chercher son équivalent dans le commerce est illusoire, quel que soit le prix que vous y mettriez. Quant aux tomates ou aux haricots verts du jardin, les comparer à ce qu’offre un marchand de légumes serait leur faire insulte.

Tout cela est bien dérisoire, certes. Mais bon, tant d’efforts pour de si brefs moments de plaisir, n’est-ce pas une métaphore de la vie ?

lundi 14 juillet 2014

Âmes sensibles, s’abstenir !






Mais, c’est la gentille petite Elphy, la petite chiechienne à sa maman ! La petite boule de poil ! C’est mignon, ça ! Regardez comme elle lève un regard enamouré vers son adorée maîtresse ! Ça ne ferait pas de mal à une mouche, ça!  Le Bon Dieu, on le lui donnerait sans confession… Eh bien on aurait tort ! 




Mais faisons d’abord un retour en arrière. Depuis une quinzaine de jours, une poule suivie de ses huit petits poulets a pris pour habitude de quitter la ferme d’Arlette pour le jardin de votre serviteur. Et là, ces neuf délinquants (il n’y a pas d’autre mot) se livrent à leur sport favori qui consiste à gratter mes plates-bandes à la recherche de vers ou graines susceptibles de combler leur gourmandise. Avec les dommages collatéraux qu’on peut imaginer. En constatant les premiers dégâts, j’ai d’abord pensé que la culpabilité en revenait à un autre animal. Un animal poilu. Du genre canidé. D’une race qui aime à creuser un peu. Un terrier, par exemple. Eût-il été originaire du Yorkshire que je n’en eus pas été plus surpris que ça. Seulement, même en son absence les déprédations se poursuivaient. Un jour, je trouvai autour du camélia une jonchée de feuilles mortes qui la veille n’y était pas. Je pensais innocemment que le vent en était la cause. Je ramassai les feuilles mais le lendemain je constatai le même curieux phénomène. M’approchant, j’entendis sous le camélia dont les branches basses touchent le sol des pioupious révélateurs. Conscients de ma présence et pioupioutant de plus belle, sortit de son abri la bande des neuf qui s’égailla à toutes jambes  cherchant le salut dans la fuite. Je finis par mettre tout ce beau monde dehors. Hélas, quelques heures plus tard, elles étaient de retour. Le manège ne cessa pas. Quand elle arriva pour le week-end, Elphy sembla prendre un grand plaisir à chasser la volaille. Elle est joueuse, nous dîmes-nous…

Seulement, vendredi dernier, l’affaire prit un autre tour. Tandis que pour la énième fois nous mettions les gallinacées en fuite, nous nous inquiétâmes de l’absence du York. Aurait-il suivi un jeune poulet dans sa fuite ? Les alarmes de Nicole furent vite calmées. Une Elphy tout excitée vint à sa rencontre avant de l’inviter à la suivre derrière le garage et c’est là qu’un spectacle dantesque (restons dans la nuance) s’offrit à nos yeux : le cadavre d’un jeune poulet en bien piètre état gisait dans l’herbe. Le chien se rua de nouveau sur sa victime avec l’intention bien arrêtée de s’en repaître. Voulant mettre fin au massacre, l’attrapant par une patte, je ramassai l’animal.  Mais se voir ainsi  ravir sa proie n’était pas du goût de la bête, elle bondit vers le volatile saisit sa tête et tandis que je la soulevais, elle y resta accrochée et se mit à se débattre comme un beau diable jusqu’à ce que le cou cède et qu’elle retombe au sol avec la tête de l’infortuné volatile dans sa gueule. Nicole, avec son téléphone, immortalisa la scène.




Voici l’original non rogné de la première photographie :




J’avoue avoir été surpris de la sauvagerie de l’attaque. Mais allez faire comprendre à un animal que mène son instinct  les bases du vivre ensemble… Déjà que les hommes qu’on dit doués de raison ont bien du mal à réprimer leurs pulsions meurtrières…  

N’empêche que depuis je redoute une nouvelle incursion de volaille sur mon terrain et surveille de près les mouvements du chien. Je n’aimerais pas que de trop fréquentes disparitions de poulets viennent perturber l’harmonie de mes relations de voisinage comme ce fut le cas il y a bien longtemps dans une autre province… Écueil délicat à éviter tant il est aussi  malaisé, sans l’offenser, de convaincre un paysan de ne pas laisser ses volaille divaguer ou bon leur semble que de persuader un chien de ne pas les tuer.

dimanche 13 juillet 2014

Les guêpes et le facturophobe



Il ne s’agit pas ici de fable mais de réalité.  Ce vendredi, tandis que je faisais mon tour de potager matinal, abîmé dans la contemplation de quelque fleur de patate, un son vint m’arracher à ma rêverie : celui d’un bourdonnement. Quoi de plus commun qu’un bourdonnement quand abeilles, guêpes, frelons ou sphinx colibris emplissent l’air du bruit de leur vol ? Seulement, celui-ci était continu. Qu’il soit de passage ou qu’il butine l’insecte s’éloigne ou s’interrompt de temps à autre. Ce son est donc éphémère ou saccadé. Tel n’était pas le cas. Mon regard se tourna vers sa source et je vis sortir et rentrer du sol un flot plus ou moins continu de ces charmants insectes dont la piqure est susceptible de m’envoyer ad patres. Il fallait agir. Je me rendis d’abord chez le voisin Raymond, homme d’expérience et de service. Il n’eut aucune solution à me proposer mais me conseilla d’appeler la mairie du bourg voisin pour savoir si, moyennant sonnantes comme trébuchantes espèces, les pompiers seraient susceptibles de m’en débarrasser.  J’appelai et m’entendis dire que le temps du pompier guêpicide était révolu. Cependant me fut donné le nom d’entreprises qui se chargeaient de ces besognes. J’en contactai une et, sans tarder, un technicien me rappela : il pouvait, pour une somme de 120 à 130 Euros résoudre le problème pas plus tard qu’en fin d’après-midi. Veni destructor, le priai-je !

Comme il ne devait venir qu’en fin d’après midi, je descendis au bourg afin de m’y procurer le kit nécessaire à combattre l’œdème qu’une piqure pourrait provoquer. Le pharmacien me répondit qu’un tel produit n’était délivré que sur ordonnance, que de toute manière ils n’en avaient pas et que,  suite à une forte demande,  les laboratoires étaient en rupture de stock. C’est donc le cœur amer et l’esprit ruminant de sombres pensées que je remontai vers mon paradis souillé d’hyménoptères. Y arrivant, je vis un fourgon garé sur mon parking. Avec une bonne heure d’avance, mon sauveur était arrivé. Après quelques mots échangés, je lui montrai la source de mes tourments. C’est alors qu’une forte averse débuta. Je me réfugiai donc à la maison.

Quelques minutes plus tard j’entendis qu’on frappait. Je descendis ouvrir. L’homme m’annonça avoir mené sa mission à bien. Un peu surpris par le peu de temps qu’il lui avait fallu, je le priai de s’assoir afin que nous réglions nos comptes. Sortant de son blouson un carnet de facturation, le visage du guêpicide se fit soucieux. De ce ton las qu’on prend pour annoncer des malheurs aussi profonds qu’incontournables, il m’annonça qu’aux 120 Euros de base viendraient s’en ajouter 24 de TVA. Tandis qu’in petto je m’écriais « Merde ! Ils s’font pas chier, les mecs (les fortes émotions entraînent parfois un relâchement du langage), 144 Euros pour un quart d’heure de boulot, je veux bien qu’il y ait le produit et le déplacement, mais quand même ! », je sus dissimuler mon trouble et de la voix guillerette du bon contribuable toujours anxieux de participer au redressement des finances du pays, je l’assurai de mon ravissement à l’annonce d’une telle nouvelle. Le brave homme ne partagea pas mon enthousiasme. Le stylo à quelques millimètres du carnet maudit, il me dit que, si je voulais bien me passer de facture, je pourrais du coup me voir dispensé de TVA. J’étais donc face à un facturophobe ! Ces malades, du temps où j’étais dans le discount, j’en avais côtoyé beaucoup, qu’ils fussent fournisseurs ou clients. Cette maladie prend sa source dans une allergie aux déclarations de revenus et aux impôts et charges sociales qu’elles entraînent. Elle affecte à des degrés divers professions libérales, commerçants et artisans. Je lui signifiai mon accord de principe, mais lui avouai que, ne disposant pas d’espèces, je ne pouvais payer qu’en chèque. Cela eût découragé un être moins atteint mais, facturophobe endurci, cela ne l’arrêta pas. Je lui signai donc un chèque (sans ordre) et après qu’il m’eut remis sa carte, il partit vers de nouvelles juteuses exterminations…

samedi 12 juillet 2014

Faut-il un Thomas More à la France ?



Avant de répondre à cette poignante question qui m’est venue à l’esprit suite à un débat chez M. Goux et afin de déblayer le terrain, je vous conterai une blague qui circulait en Angleterre dans les années soixante-dix. Elle concernait la presse quotidienne.

« Le  Financial Times (quotidien financier)  est lu par ceux qui gouvernent le pays
Le Times (conservateur) est lu par ceux qui croient gouverner le pays
Le Guardian (gauche) est lu par ceux qui pensent qu’ils devraient gouverner le pays
Le Morning Star (communiste) est lu par ceux qui pensent que c’est un autre pays que devrait gouverner le pays
Le Sun (gutter press) est lu par ceux qui se foutent bien de qui peut gouverner le pays du moment qu’elle a de gros nibards » (Pour ceux qui l’ignoreraient, en dehors de titres-chocs et d’un goût marqué pour le French bashing, la grande spécialité du Sun est la photo d’une belle fille dénudée en page 3)

Évidemment, et de très loin, c’est le Sun qui était (et demeure) le plus lu… Quel rapport me direz-vous avec Thomas More ? Nous y viendrons. Mais auparavant, pour les rares lecteurs à qui ce nom ne dirait rien, je signalerai qu’il s’agit d’un humaniste britannique du XVIe siècle, juriste, théologien, historien, philosophe (il fut élève puis ami d’Érasme), Bref d’un homme de culture que la faveur du roi Henri VIII éleva à la plus haute charge du royaume avant que, tombé en disgrâce, il ne se trouve condamné à mort et décapité pour « trahison ». Catholique fervent, il fut béatifié puis canonisé. Un homme complet (sauf à l’extrême fin) en quelque sorte. Il fut un temps où, pour ministre, le roi d’Angleterre n’hésitait pas à choisir un grand humaniste, quitte à le faire raccourcir en cas de contrariété.  Certains se plaignent qu’une telle pratique ait disparu (le choix d’un dirigeant cultivé, pas nécessairement sa décapitation). C’est du moins ce qu’il m’a semblé en lisant certains commentaires chez le bon Didier. Il semblerait qu’à leurs yeux seul un homme de profonde culture (littéraire, ça va sans dire) ait sa place à la tête d’un pays. D’où ma question. Seulement, les temps ont changé. Que le peuple ait été largement aussi inculte au XVIe siècle que maintenant, je n’en doute pas un seul instant. Seulement, à la différence des lecteurs du Sun, il n’avait pas le droit de vote. Point n’était besoin de le séduire.

De nos jours, pour être élu, il faut soit séduire le peuple soit s’opposer à un adversaire que ce dernier rejette pour des raisons bonnes ou mauvaises. Je doute qu’une culture encyclopédique puisse être le principal atout de séduction de nos modernes politiques. Je doute également que ce soit suite à une étude profonde de la littérature et de l’histoire que l’on devienne un « animal politique » ou qu'on soit capable de gouverner un pays. Être un honnête homme (au sens classique du terme) compte moins qu’une bonne maîtrise du jeu politique et que l’art de la démagogie. Si le plus habile politicien que nous ait fourni l’actuelle république avait un goût certain pour la culture, c’est plutôt sa rouerie et sa pratique du système qui l’ont amené à être si souvent ministre sous la quatrième avant de devenir président suite à une interminable quête de pouvoir.

En fait, il me semble que seule une poignée de gens seraient séduite par un homme de pouvoir lettré. Malgré leur exigence en ce domaine, je crains que nombre de mes amis « réacs » en soient (de la poignée, bien entendu), ne serait-ce qu’à cause d’une haine viscérale de tout homme politique (corrompu jusqu’à l’os par définition), de l’extrême diversité et de l'intransigeance de leurs opinions…

Au risque de me répéter, ce que je demande à un politique, c’est d’avoir un programme en accord avec mes aspirations et de le mettre en œuvre. Qu’il partage ou non mes centres d’intérêt est secondaire.